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    Contes immoraux
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    Estonius
    Estonius

    3 322 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2024
    Segment : La marée : Certains considèrent ce segment comme le meilleur des quatre. Je ne vois pas bien pourquoi d'autant que Luchini n'est pas très bon et que Lise Danvers est juste passable, Mais là où ça pèche vraiment c'est dans les dialogues, c'est trop écrit, trop littéraire. Je veux bien qu'on emploi ce style en littérature à condition toutefois que l'intention soit poétique, mais au cinéma ça ne fonctionne pas, tout simplement parce que personne ne parle de cette façon ! Reste la beauté des images et la perversité de la situation. 7/10
    Segment : Thérèse philosophe. Adaptation libre d'un roman publié sous le manteau en 1748 (et que je vous recommande chaudement) est un amusant exercice de style d'érotisme (presque) soft. 7/10
    Segment : Erzsébet Báthory. Alors là, on atteint le sommet de l'œuvre, la caméra donne le tournis distillant un érotisme quasiment paillard, puis cerise sur le gâteau, l'apparition de Paloma Picasso nous subjugue de par sa troublante beauté, sans oublier Pascale Christophe et son rôle ambigüe. Une merveille visuelle 10/10
    Segment : Lucrezia Borgia : Trois atouts, l'anticléricalisme revendiqué, la charge contre Savonarole et bien sûr le rôle de Lucrèce Borgia incarnée par la troublante Florence Bellamy. 8/10
    Retenons aussi l'utilisation géniale de la musique (surtout dans les derniers segment) une réalisation inspirée, une photographie léchée et cela nous donnera probablement le meilleur des films érotiques de ces années-là (supplantant haut la main les Emmanuelle et autre histoire d'O
    Redzing
    Redzing

    1 108 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2023
    Il m'est un peu difficile de comprendre les intentions de Walerian Borowczyk, car l'époque était évidemment très différente. En effet, le cinéma érotique commence à exploser (cf. l'énorme succès de "Emmanuelle", la même année). Tendance qui sera exacerbée par l'arrivée en 1975 du fameux classement X, mettant les films pornographies au ban et ouvrant les vannes de l'érotisme.
    Borowczyk voulait-il choquer ? Exciter ? Faire de l'art en prenant la fesse pour sujet ? Un peu des trois ?
    Toujours est-il qu'il nous pond une série de quatre sketches sur la perversité à travers les âges. Chacun appréciera les différentes histoires à sa sauce, pour ma part j'ai surtout apprécié la première.
    "La Marée", où un jeune homme (Luchini, qui à 23 ans fait déjà du Luchini !) ordonne à sa cousine (!) de lui faire une gâterie pour l'éduquer... Ca aurait pu être hyper malsain (et ça l'est sur le papier). Mais les choix de montage et de compositions, ainsi que la diction de Fabrice Luchini, en font un mini-récit irréel à découvrir.
    Pour le reste, c'est malheureusement stérile. "Thérèse philosophe" présente une jeune fille punie qui s'amuse avec un concombre, sans aller beaucoup plus loin si ce n'est de se moquer de la religion.
    "Erzsébet Báthory" aurait pu être le volet le plus intéressant, évoquant les meurtres commis par la sinistre comtesse. Mais le réalisateur s'attarde surtout sur les jeunes femmes nues qui s'attouchent et se lavent en attendant leur orgie/meurtre. De jolis décors, mais c'est franchement long, tandis que l'avalanche de toisons 70's et de fesses nues n'apporte rien.
    Enfin, "Lucrezia Borgia" montre la débauche des Borgia à travers une orgie incestueuse. Mais là encore, à par le joli cadre, pas grand chose n'en ressort.
    Shawn777
    Shawn777

    581 abonnés 3 464 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2023
    Ce film, réalisé par Walerian Borowczyk et sorti en 1974, n'est vraiment pas terrible. Le film se découpe en cinq sketchs (la version la plus courante n'en comporte que quatre) qui ont tous pour même sujet : la sexualité à travers les âges. Enfin sexualité, parlons plutôt ici de perversion. Même si je n'ai absolument rien contre montrer ce genre de choses au cinéma, j'aurai tout de même apprécié que les sketchs soient plus fournis narrativement. Ici, hormis le premier court-métrage sur la plage qui est très bien écrit (et brillamment interprété par un jeune Fabrice Luchini), les petits court-métrages ne racontent pas grand-chose ! C'est en effet assez creux, le film ne se contentant souvent que de filmer des femmes nues se faisant plaisir ou violer (au choix !). Comme notamment le sketch dans lequel une femme est punie par sa tante et se masturbe avec un concombre pendant 1/4 d'heure ; au bout d'un moment, on a bien compris où le film voulait en venir. Nous avons également le sketch "La Bête", absent de la version du film la plus répandue, qui raconte l'histoire d'une femme qui se fait agresser sexuellement pas la bête du Gévaudan mais qui finit par y prendre littéralement goût. Une sexualité montrer de manière aussi crue, c'est sympa deux minutes mais au bout d'un moment, on se lasse de ces gros plans sur des seins et des vagins qui n'en finissent plus. Alors oui, c'est certes le but d'un film érotique mais, encore une fois, les sketchs manquent cruellement d'intrigue. Et c'est bien dommage car toute la mise en scène n'est pourtant pas à jeter, nous avons effectivement des plans très soignés de paysages ou autre. "Contes immoraux" est donc marrant deux minutes mais lasse très vite.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    Un film érotique, certes, mais pas que. C'est aussi un film visuellement sublime, et assez transgressif par moments (les deux derniers sketches, il y en à quatre, sont bien barges ; le premier, sur la fameuse comtesse Erzebet Bathory, monstre humain authentique qui aimait se baigner dans le sang de jeunes filles vierges spécialement sacrifiées pour elle, afin qu'elle conserve une peau parfaite et s'assure une jeunesse éternelle ; et le second, sur une relation incestueuse au sein du clan Borgia, dont on ne présente plus la réputation de parfaits déviants).
    Le premier sketch, avec Luchini (qui reste habillé, soyez rassurés), est assez transgressif aussi, et écrit par André Pieyre de Mandargues, auteur de romans et de nouvelles quelque peu osées, qui a malgré tout obtenu le Goncourt un jour.
    Le film n'est pas pour tout le monde, certes, mais c'est à voir, et je ne peux m'empêcher de le considérer comme un des plus beaux (visuellement parlants) films français de son époque, tous genres confondus.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 527 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2021
    Quand j'ai loué ce film je pensais que ce serait un de ces vieux films ennuyeux mais toujours intéressant mais il s'est avéré être un vieux film mou tout aussi ennuyeux. La première histoire est celle d'un gars stupide qui veut une révision orale sur une baie apparemment sacrément froide. La deuxième histoire est celle d'une fille qui aime jouer avec un concombre d'une manière très étrange. La troisième parle de beaucoup de filles qui courent nues et peut-être un peu plus mais comme le film en était à la moitié de la troisième histoire je m'ennuyé tellement que j'ai regardé par la fenêtre au lieu d'essayer de comprendre comment le réalisateur pouvait rendre des histoires de sexe aussi ennuyeuses je sais que j'ai abusé du mot ennuyeux mais c'était sacrément ennuyeux. Il y a aussi cette histoire de Pape s'envoyant en l'air avec la supposée fille Borgia toutes ces histoires étaient en un seul mot très ennuyeuses....
    Joseph B
    Joseph B

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    Soyons sérieux le cinéma de Borowczyk n'est pas un cinéma Destiné à tout le monde Il y a donc de chance qu'il a notre que je mette ici Vous paraissent immérité Et vous avez peut-être raison...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2017
    Érotisme évidemment, sensualité des corps et nudité attirante. Mais au-delà de tout ça il y a des récits formidablement bien reconstitués en particulier le troisième plutôt horrible mais d'une pureté diabolique. Mention spéciale à cette plume de paon qui caresse le pubis avec un désir fou.
    ferdinand75
    ferdinand75

    546 abonnés 3 865 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Un film phare du cinéma « érotique » des années 70 . Ce genre fleurit en 1975 à la suite de la création du label film X . De ce fait il y eut une demande forte pour des films érotiques, pour exploitation dans le circuit classique ; dans la lignée du célèbre Emmanuelle. Il y eut alors une floraison de ces films.( il n’y avait pas encore internet et les films x en streaming gratuit) . « Contes Immoraux » est probablement l’un des plus réussi, grâce au talent artistique du cinéaste polonais Walerian Borowczyk Il filme avec un vrai esthétisme et un créativité forte cet opus. Des images très belles , des plans cadrés au cordeau et des moyens conséquents ( des costumes superbes et des décors soignés pour les deux parties historiques italiennes ). Le rythme est bien sûr un peu lent , comme souvent avec ce genre de cinéma, où l’érotisme était synonyme d’action au ralenti, pour palier au scénario souvent bien faible. Mais si l’on accepte cette lenteur, alors le film est envoutant. Walerian a des idées scénaristiques intéressantes. Tout d’abord son adaptation d’une célèbre nouvelle de André Pierye de Mandiargues est très réussie. Des paysage de bord de mer , les falaise de la région d’ Etretat et surtout le texte de Mandiargues ,maître du roman érotique classieux et stylé ( i.e. « la Motocyclette » ou « La Marge ») très pur , très littéraire , lu par le déjà talentueux, mais encore adolescent, Fabrice Luchini. Les plans de la mer démontée sont superbes ; la jeune Lisa Denvers est délicieuse (c’est dommage que l’on ne l’ai pas revu au cinéma par la suite) Et ce parallèle entre la marée et la montée du désir est très judicieux. Ensuite il y deux films qui se moquent du clergé , le plus réussi est probablement celui avec Paloma Picasso en comtesse Hongroise. De très belles jeunes filles sont enlevées par dizaine, et une sorte d’orgie est organisée par la comtesse libertine , un peu sauvage, proche d'un sadisme esothérique .Puis Paloma, divine dans son rôle, prend son bain dans le sang des victimes. Très beaux plans de filles nues, au ralenti, en gros plans, sur les seins, sur les sexes avec des toisons très fournies, au naturel comme on en voit plus aujourd’hui dans les films sexy contemporains. Walerian s’éclate et on comprend son goût pour le corps féminin à l’état « sauvage ». De même pur le dernier Opus chez les Borgia. La corruption règne chez les cardinaux, vicieux et pervertis. Le corps de la femme est superbe , filmé dans des postures très esthétiques, avec une toison encore très fournie au naturel. Un corps lunaire, pour une affirmation du péché consommé. Tout l’ensemble est très homogène et très réussi artistiquement. La musique d’accompagnement religieuse donne une dimension mystique au récit. Une sorte de manifesto pour un érotisme pictural et anticonformiste..
    Dr. La Peloche
    Dr. La Peloche

    47 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Un navet post-68tard qui tente de démontrer que la révolution sexuelle est le sommet de l'accomplissement humain puisque le désir et la perversion existe depuis tous temps et ans tous les milieux... Moui. J’appelle ça enfoncer les portes ouvertes. Mais pas n'importe lesquelles : celles de l'intimité. Oui, le désir et la perversion ont toujours existé sauf que les gens gardaient leur vie sexuelle pour eux. Rien de honteux à cela (quoique... tout dépend... ;) mais les ébats de tout un chacun relevés de la sphère privée.
    Bon, là, on est dans le gros déballage hippie donc on fait dans le scabreux et l'immoral avec 4 histoires pas inintéressantes mais traitées avec un manque de talent cinématographique certains. Borowczyk est un tâcheron dont la capacité à tenir une caméra n'est clairement pas à la hauteur de ses ambitions. On voit parfaitement où il veut en venir (les idées sont simples et il y a de quoi faire de belles images) mais à l'écran, c'est raté. Un problème inhérent à cet époque où tout un tas d'artistes/charlatans s'improvisaient cinéaste pour vomir sur cette bourgeoisie décadente à laquelle ils rêvaient d'appartenir. Ce qui donna une flopée de productions indigestes et ridicules que s'infligent encore, dans les cinémathèques où l'on organise des rétrospectives en grandes pompes, quelques rares amateurs éclairés (pour ne pas dire illuminés).
    Bref, la photographie est ignoble, les plans décousus et incapables de soulignés ou d'évoquer quoi que ce soit quand au mouvement, on en a rapidement le tournis. Les acteurs ne sont pas en reste puisqu'en dehors de Luchini, qui semble s'être perdu ici et qui par son monologue digne du "divin marquis" fait mirage en donnant envie de voir si, au moins, le texte peut sauver le reste, on les croirait sorti de productions pornographiques bas de gamme des années 80. On ne peut même pas se raccrocher aux branches du voyeurisme le plus vil puisque les scènes prétendument érotiques, plates et grossières, ne devaient déjà pas faire sauter beaucoup de braguettes en 1974...
    Manu711
    Manu711

    59 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Contes immoraux, ça prévoyait d’envoyer quelque chose de lourd à la vue du scénario. Du moins pour les deux premiers sketches. Car oui, ce film est en fait une suite de 4 situations différentes à 4 époques différentes. Bon, ceux qui s’attendent à un boulard, c’est raté, c’est pas vraiment le cas. Par contre c’est assez immoral (et improbable) dans le propos. Et ça c’est intéressant.

    J’écris à chaud, et je vais tâcher de faire vite, le film ne mérite guère mieux. Comme prévu les deux premiers sketches sont assez réussis, pas trop long, intéressants, qui nous parlent, et avec une sensualité plutôt bien retranscrite alors que c’est franchement pas très bien filmé. Bref, ça vaut le coup d’œil.

    En revanche les deux suivants qui remontent l’histoire sont de vraies purges. Là aussi c’est immoral – c’est quand même la moindre des choses, c’est dans le titre – mais prévisibles et pas vraiment original. Et même pas beau. On a de vrais femmes, assez jolies même, mais les bonhommes sont d’une laideur sans nom et les contextes d’époques donnent tout sauf envie de continuer à regarder. Y a bien quelques sourires ici et là, genre les petits regards malsains des voyeurs qui font peur, mais sinon pas grand-chose à se mettre sous la dent.

    A défaut d’être un film majeur que tout le monde doit voir, Contes Immoraux s’avère être donc un truc qui vaut le coup d’œil mais qui n’est malheureusement pas assez approfondi et intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Un film de 1974 qui a vieilli, pas forcément en bien... On assiste donc à un pseudo film érotique à travers quatre contes. Bon comme tout film de ce genre, il y a des contes qui valent plus le détour que d'autres.
    Ici ça a un avantage, après avoir vu La Marée, avec Lucchini, vous pouvez passer votre chemin. C'est bien là le seul intérêt du film, voir Fabrice Lucchini jeune, apprendre avec panache l'art de la fellation à une jeune fille.
    Sinon à partir de là on s'ennuie ferme, les plans sont interminables, filmés on se demande comment, ça pue l'amateurisme.. Heureusement que le casting féminin est de qualité. (Dédicace à la Comtesse)
    Non vraiment passez votre chemin, ce film ne vaut le coup que pour ce sur quoi vous tomberez sûrement dessus par hasard: voir Fabrice Lucchini à ses débuts dans un film étonnant.
    Mais quel ennui!!
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 059 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2013
    On a là un film érotique à sketch qui a les qualités et les défauts du film à sketch. Le souci c'est que les sketchs sont de durée inégales et d'intérêt (et d'influences) inégales également. Dans l'ensemble, je dirai que c'est un film correct, mais qui aurait pu être meilleur. Bien meilleur.
    Je commence donc par le début où on a la marée, avec Luchini, qui est le sketch que je préfère, parce que l'on dirait presque du Rohmer et je ne dis pas ça juste pour la présence de Luchini. C'est les vacances, le désir d'un cousin envers sa cousine qui veut une faveur toute particulière de sa part. Et on voit donc le cousin élaborer une petite stratégie pour y parvenir. Et je l'ai trouvé tout à fait sympathique, on voit cette jeune cousine avec une robe blanche, transparente faire du vélo, marcher sur les galets, laissant ainsi monter le désir, on devine son maillot de bain, puis forcément elle enlève son maillot mouillé, et nue sous sa robe elle fera une belle faveur à Luchini. J'ai trouvé ça frais, sympathique et légèrement immoral.

    Passons au second, où une jeune fille se fait enfermer dans une pièce et pour seule nourriture elle a des concombres. Là je me suis demandé si j'avais l'esprit mal tourné. Mais en fait non. Et j'ai trouvé ça assez formidable aussi. Sade serait fiers je pense de cette initiation à l'onanisme.

    Ces deux sketchs sont pour moi les meilleurs et les plus courts également.
    Ensuite le film se perd en remontant encore dans le temps, au temps de Bathory dans un sketch qui pourrait ressembler à Salo, le talent en moins. On prend des jeunes filles et on les dénude pour le plaisir de la comtesse. Bon c'est encore sympa, mais j'ai trouvé ça assez longuet.

    Puis vient le dernier sur les Borgia, pape incestueux et là c'est la débauche, alors il y a quelques idées sympa, genre la fille qui se donne au pape sur une croix, c'est cool. Mais bon. J'avoue que je commençais à en avoir un peu marre déjà que le sketch précédent fut un peu trop long.

    Donc en somme c'est immoral, on retrouve bien l'esprit libertin et je m'en réjouis, mais il manque quelque chose, peut-être une mise en scène plus audacieuse, un rythme un peu plus rapide. Mais il faut avouer que le casting féminin est à tomber.
    AMCHI
    AMCHI

    5 783 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 novembre 2020
    Une œuvre érotique qui passe pour une fadasserie de nos jours car rien de sulfureux dedans (on préférera revoir le Caligula de Tinto Brass) mais alors qu'en est-il ?
    Certes c'est joliment filmé et les filles sont belles et dénudées mais il n'y aucun effort scénaristique, les 2 premières histoires sont médiocres (une fille qui s'amuse avec un concombre...).
    En fait j'ai surtout regardé les Contes immoraux pour le segment sur Ersebet Bathory jouée par Paloma Picasso (la fille du peintre). J'espérais quelque chose de particuliers avec un tel personnage malheureusement là aussi, aucun effort non plus pour installer un semblant d'atmosphère, que des filles qui batifolent en tenue d'Eve et la fameuse comtesse dans un bain rempli de sang.
    La dernière saynète sur les Borgia est aussi inintéressante que le reste.
    -marc-
    -marc-

    17 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2013
    Le premier conte n'est pas vraiment immoral, juste coquin, fin, retors et très bien écrit: on dirait du Maupassant. Le second est beaucoup plus lourd et ne vise qu'à heurter les bigottes dans leur foi. le troisième serait mieux si on ignorait qu'il s'agit de la comtesse Bathory, car on comprend dès le début que l'érotisme va tourner à l'horreur: or l'horreur et l'érotisme me semblent incompatibles. Reste le dernier, sur les Borgia: on croirait que Borowczyk participe au concours du plus grand nombre de tabous violés dans un minimum de temps. On peut saluer l'exploit sans l'apprécier. Un film qui était fait pour choquer lorsqu'il est sorti. Une manière de saluer la fin de la censure.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 juillet 2012
    Il y a du style c'est certain seulement au niveau des épisodes ce n'est pas vraiment homogène. Au niveau actrice visiblement c'est le genre de film qui ne fait pas vraiment avancé une carrière, pourtant plusieurs passaient très bien à l'image. Il faut avouer que le film manque cruellement de dialogues en dehors du premier épisode avec un Luchini étonnant.
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