13 668 abonnés
12 406 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 24 juillet 2010
Le "Sènèchal" dont il est question, c'est un acteur de second ordre, employè sans succès mais qui garde quand même le feu sacrè pour des personnages de composition dont Fernandel va être amenè à se servir dans la vrai vie, ou comment un acteur sans emploi peut tenir dans la vie plus d'emploi qu'il n'en n'aura jamais jouè sur scène! Fernandel occupe èvidemment l'èpi centre de l'ècran, multipliè par autant de personnages qui peut en fournir! On n'est bien obligè de reconnaître que OUI "salut l'artiste", son abattage et sa vitalitè font merveille dans ce rôle de cabot multi-format! Et la rèalisation de Jean Boyer, habituè depuis toujours à la comèdie, tient le coup du dèbut à la fin! Une fin qui vaut le dètour d'ailleurs quand Fernandel devient aphone! Un scènario comique bien construit pour une comèdie divertissante où l'on rit de bon coeur...
Une comédie populaire, dans le meilleur sens du terme, qui sait se montrer divertissante et agréable à défaut d'être originale. Mais il faut reconnaître que le film est un bel hommage au théâtre non seulement bourré d'humour mais aussi d'ironie. Si la réalisation du tâcheron Jean Boyer est plus-que-correcte et assez bien rythmé, le film doit beaucoup à son comédien principal Fernandel qui est véritablement au meilleur de sa forme. Son monologue aphone final constitue un sommet fernandesque mais aussi une petite perle de comédie qui déclenche instantanément le fou rire. Rien que pour cet instant, le film mérite le détour.
Une sympathique comédie qui tourne essentiellement autour de Fernandel entouré d'excellents seconds rôles. On rigole souvent et surtout, contrairement à la plupart des comédies modernes, les acteurs n'ont pas besoin d'être continuellement grossiers ou vulgaires.
Un acteur répondant au nom de Sénéchal va se servir de ses talents d’acteur pour mystifier les personnes qu’il côtoie. Il va ainsi devenir capitaine de la légion étrangère, homme d’affaires, ambassadeur, médecin et la liste est encore longue. Pour interpréter autant de rôles dans un seul film, il n’y avait qu’un seul acteur possible: Fernandel qui apporte dans ce « Sénéchal le Magnifique » toute sa gouaille et sa vitalité. Et ce que l’on peut dire, c’est que ce divertissement populaire est assez inégal. Certaines séquences sont très réussies et l’on ne peut s’empêcher de rire des malheurs de l’ami marseillais. Alors que d’autres sont beaucoup plus poussives. Démarrant sur de bonnes bases, l’ensemble s’essouffle peu à peu. La mise en scène sans relief de ce tâcheron de Jean Boyer n’arrange pas les choses. Pas mal tout de même.
Une comédie qui date un peu mais qui reste très drôle dominé par la composition de Fernandel qui semble prendre beaucoup de plaisir à interpréter ce personnage rocambolesque. Ce n'est pas "magnifique" mais c'est assez divertissant et amusant.
Sénéchal le Magnifique est une bonne comédie.Le scénario est assez mince mais bien construit.Le rythme du film est assez soutenue. Fernandel est excellent et surtout très drôle,les personnages secondaires sont par contre effacés.Les dialogues sont truffés de jeux de mots et sont très bien écrits.Le film possède en plus des rebondissements qui relance l'action.En résumé le film s'appuie beaucoup sur l'interprétation nuancé de Fernandel et est très prenant.
Une très joyeuse comédie, qui met en avant un Fernandel au top de sa forme dans un rôle qui semble cousu sur mesure pour lui. Malgré les années, ce film n'a pas vieilli et parvient encore à faire rire. A voir par tous les amateurs de comédie.
Encore une fois le genre de comédie que j'aimerais voir beaucoup plus de nos jours. Comique de situation, de costumes, de quiproquo..."là-bas ce n'est pas la même chose en ce sens que c'est très different et ça ne présente aucune analogie vu que ce n'est pas des tous pareil !"(Fernandel en legionaire). J'ai visionné la version colorisée, sur un film de Melville, Verneuil ou Duvivier ce serait un massacre mais pour Boyer ça n'a pas beaucoup d'importance. Un film à ne pas rater, tous les seconds rôles sont excellents et Fernandel dans une forme incroyable !!!
Un très bon film avec Fernandel au sommet de sa forme dans le rôle d'un comédien de second plan qui se rend compte que l'habit peut faire le moine au yeux de nombreuses personnes et que ces dernières peuvent être trompées. Il suffit pour cela de jouer la comédie (et même pour un banal comédien... Quoi de plus naturel ?). La fin est particulièrement marquante avec la prestation toute en mimiques de Fernandel devenu aphone. Une comédie distrayante.
Ce film, parfaitement dirigé par Jean Boyer, a certes un peu vieilli. Après un démarrage en demi-teinte, cette comédie trouve un bon rythme avec le scénario de Jean-Jacques Rouff, et une bonne suite de situations assez cocasses où notre ancien Schpountz retrouve un rôle aux mesures de ce grand comédien. Fernandel excelle encore une fois avec sa gouaille dans ce personnage de transformiste arnaqueur.
Comédien de second plan, dédaigné mais vaniteux, Sénéchal découvre, alors que la tournée de sa compagnie est annulée faute de public, qu'il fait illusion dans la vie réelle dans différents costumes de scène. D'abord le fait de quiproquos et de circonstances plutôt complaisantes, spoiler: les impostures de Sénechal deviennent volontaires et Sénéchal, par plaisir, s'amuse à tromper son monde en se travestissant et en usurpant des identités.
Le procédé,spoiler: qui fait successivement de Fernandel un légionnaire, un homme du monde, un clochard ou un gangster, relève quasiment du film à sketches. Fernandel frôle l'excès de cabotinage dans une comédie faite pour lui au mépris de toute vraisemblance. Car, conformémént au registre d'un certain genre de comédie de l'époque, où s'exerce en particulier le faiseur Jean Boyer, l'intrigue ne fonctionne qu'au moyen de grosses ficelles. On touche le fond du nanar et de l'infantilisme lorque Sénéchal, sur scène, triomphe enfin dans une prestation pourtant inepte. Alourdie par des jeux de mots calamiteux, la farce n'a précisément d'intérêt que pour cette désinvolture qui confine au style et qui, parfois, nous attache à cette forme de bouffonnerie populaire et joyeuse.