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Un visiteur
1,0
Publiée le 6 juin 2009
Ola, et beh ! j'aime pourtant eastwood, je m'attendais pas trop à ça... que c'est lent ! c'est chiant même ! vu les critiques et tout, je m'attendais à plus de panache, de sentiments, d'intérêts ! et le running gag de "clint qui monte à cheval", c déja long une fois, alors 3...relou ! vraiment moyen.
Bon film malgré qu'il soit assez ennuyant car il ne se passe pas grand chose. J'aime beaucoup la scène finale où l'on voit le vrai visage du personnage joué par Clint Eastwood.
Impitoyable a tout pour figurer dans la liste des meilleurs westerns. Sombre et crépusculaire, il alterne entre la laideur des actes commis par ses personnages torturés, et les clairs-obscurs ou encore les splendides couchés de soleil sur les montagnes. Son rythme lancinant permet d'apprécier le jeu de trois monstres sacrés du cinéma : Gene Hackman, Morgan Freeman et bien sûr Clint himself.
Je ne suis pas particulièrement friand de Western. Je n'avais donc jamais franchi le pas pour "Impitoyable" de Clint Eastwood. Mais en ce moment (Novembre 2024) je suis en pleine rétrospective de la filmographie (en tant que réalisateur) du légendaire Clint. C'était donc le moment propice pour moi de découvrir cette œuvre mythique.
Dans d'autres critiques de la filmographie de Clint Eastwood j'avais insisté sur sa période très faste (entre 2000 et 2010) en terme de qualité. Je crois que sa période années 90, à laquelle appartient ce métrage, est pas mal non plus.
"Impitoyable" c'est une bonne vielle histoire de vengeance dans la pure tradition des western d'antan. Une vengeance qui atteint son paroxysme dans un climax haletant qui vaut à lui seul le détour. Attention le chemin parcouru jusqu'à ce final est évidemment de bonne facture et très intéressant quand à l'évolution du personnage principal et de ses vieux démons.
Et pour une vengeance réussie il faut primordialement un antagoniste de qualité et c'est largement le cas de Gene Hackman excellent dans le rôle du shérif véreux.
Bref "Impitoyable" est un très bon film. Mais pour moi ce n'est pas la meilleure réalisation de son cinéaste au CV interminable. Mais encore une fois ne n'est que mon humble avis.
Ce n'est pas mon film préféré de la carrière de l'acteur réalisateur Clint Eastwood mais c'est son dernier Western qui est marquant et crépusculaire dans le fond et la forme sur un homme qui a un passé de tueur William Munny, vivant rangé dans une ferme avec ses deux enfants dont la mère est décédé. Un nommé Kid lui propose de revenir prendre le fusil contre une bonne paye de tuer des cibles qui ont fait des choses ignobles, il accepte en contre partie de faire équipe avec son complice d'autrefois Ned. Pendant ce temps, un sherif crapuleux maltraite les prostituées et fait pas cadeau aux hommes armées entrant dans le patelin. Film charnière dans la carrière de Clint Eastwood avec avant et après, c'est un Western bien mis en scène avec un scénario montrant la réalité de tuer, c'est difficile à l'époque du Far West, et la rédemption. Clint Eastwood est grandiose dans le personnage expressif propre à sa légende de cowboy vieillissant. A ses côtés, Morgan Freeman est excellent en bras droit, Gene Hackman formidablement haïssable, Richard Harris remarquable, Frances Fisher, Anna Thomson entre autres. Un Western poignant.
Seulement deux jours après que l’option de Francis Ford Coppola n’expire pour réaliser le film, Clint Eastwood reprend le script de David Webb Peoples, à qui nous devons les scénarios de “Blade runner” et “L’armée des 12 singes”, puis attendra d’avoir l’âge du personnage pour réaliser “Impitoyable. L’histoire se déroule en 1880. Une prostituée est défigurée au couteau par un client ivre pour avoir ri de la taille de son pénis. Le shérif impose alors une amende au coupable et toutes les prostituées se cotisent pour offrir une récompense à quiconque tuera le coupable. C’est alors que le personnage d’Eastwood, un tueur repenti et reconverti à l’élevage, va reprendre du service avec un ami. Véritable succès commercial à sa sortie, le western se verra également attribuer les Oscars 93 du meilleur film et du meilleur réalisateur. La narration de “Impitoyable” est sobre et s’offre une photographie sublime autant dans les scènes de jour que de nuit. Les longues plaines et les décors propres aux westerns viennent conforter le retour de Clint dans le genre. A cela, le réalisateur ajoute une dimension dramatique à ses personnages et nous tient en haleine par la brutalité de certaines scènes. Un grand western aussi singulier que fascinant. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Le grand Clint Eastwood a une lourde réputation dans ce film et se conduit comme un papy pendant une longue partie jusqu'à ce qu'un drame survienne et le mette face à son passé. Sa légende naît au fur et à mesure du film et on a du mal à y croire jusqu'à ce qu'il se dévoile enfin pour le plaisir des yeux. Un excellent western.
Si l'image de Clint Eastwood reste accolée au western, genre qui l'a vu accéder à la célébrité en 1964 avec "Pour une poignée de dollars" premier volet de la fameuse trilogie des dollars, on remarquera que devenu réalisateur (38 films entre 1971 et 2019), il n'y reviendra qu'à quatre reprises. Une production certes limitée mais forte de quatre films importants qui le verront petit à petit s'émanciper de l'influence de ses deux maitres que furent Sergio Leone et Don Siegel. Le dernier de la liste "Impitoyable" accentue encore un peu plus la noirceur qui imprègne la vision de l'Ouest selon Eastwood, très loin de la nostalgie qui affleure toujours derrière la violence que déploie par exemple un Sam Peckinpah ou plus tard un Kevin Costner. Le scénario du film écrit par David Webb Peoples était en réalité dans les tiroirs depuis une dizaine d'années avec une option prise par Francis Ford Coppola. Eastwood en prend connaissance par une lectrice de la Warner. Il est aussitôt emballé et quand l'option de Coppola arrive à expiration, il se positionne. D'autres projets l'appellent et il revient dessus quand il estime avoir l'âge de Will Munny, le personnage central du film. Clint Eastwood savait-il qu'il mettait en scène son dernier western quand il dédia son film à "Sergio et Don" ? Toujours est-il qu'il va se servir du travail de Peoples pour entreprendre une déconstruction systématique du mythe déjà largement entamée depuis "L'homme des hautes plaines" en 1972. A sa manière Sergio Leone avait lui aussi participé à cette démystification du genre en y introduisant une large dose de cynisme mais l'ogre romain qui avait un goût prononcé pour la dérision avait saupoudré ses trois films d'une bonne dose d'humour, introduisant par la même une certaine confusion sur sa démarche. Rien de tout cela chez le Clint Eastwood de 1992. Son héros est vieillissant et clairement présenté comme un ancien tueur à gages sans scrupule aucun. Quand il doit remonter à cheval pour une dernière chasse à la prime alors qu'il élève difficilement ses deux jeunes enfants que lui a laissé son épouse décédée, il se fait renverser sans ménagement. Le ton est donné d'emblée. Rien ne sera facile dans ce retour. Fini les John Wayne, Gary Cooper, Clark Gable et autre Randolph Scott chevauchant allègrement leur monture à plus de cinquante ans. Ici on s'engage dans une sorte de cinéma vérité ou plutôt contre-légende. Les shérifs étant pour la plupart des anciens brigands ou des chasseurs de prime reconvertis, il ne faut rien attendre de bon et de loyal de leur part. Little Big Dagget (Gene Hackman), le shérif de Big Whiskey, la petite bourgade où a été défigurée une prostituée dont Will Munny, doit tuer les deux agresseurs est une brute sadique. Les femmes sont à l'époque peu considérées et il faudra que les prostituées réunissent leurs économies pour espérer obtenir réparation en payant un chasseur de primes. Mais la légende doit tout de même être écrite et c'est un écrivaillon obséquieux et pour tout dire minable (Saul Raminek), vendant sa plume à qui veut lui acheter qui s'en charge. La démonstration d'Eastwood est méthodique pour nous expliquer que rien n'est vrai de ce que les spectateurs amoureux de westerns on aimé depuis les débuts d'Hollywood. Même Ned Logan (Morgan Freeman), le vieux compagnon débauché par Munny pour cet ultime travail renonce quand il lui faut à nouveau "trouer des peaux", rappelant que prendre la vie d'un homme peut vous hanter jusqu'à la fin de vos jours. Faisant endosser à son western la charge bien lourde de rétablir une forme de vérité trop longtemps tronquée, Clint Eastwood que l'on n'avait jamais connu aussi militant aurait du êtrespoiler: rigoureux jusqu'au bout et éviter cette fusillade improbable où Will Munny seul avec son pistolet dégaine plus vite que son ombre pour tuer près de cinq hommes dont le terrible Little Big Dagget qui ne pouvait ignorer les intentions revanchardes de son visiteur du soir . La critique s'est bien sûr emballée devant l'acte jugé comme rédempteur de celui qui fut "l'homme sans nom" chez Leone et le rétrograde inspecteur Harry Callahan chez Siegel. L'académie des Oscars a en toute logique suivi le mouvement en attribuant à "Impitoyable" quatre statuettes dont deux majeures pour Clint Eastwood lui-même. Malgré tout, on pourra préférer "Josey Wales hors-la-loi" qui outre porter un regard lucide sur les ravages de la guerre de Sécession se double d'un regard élégiaque sur la renaissance d'un homme ayant tout perdu. Mais "Impitoyable", s'il ne mérite pas le qualificatif de western définitif qu'on a voulu lui attribuer, se laisse tout de même regarder, Clint Eastwood étant à 62 ans un réalisateur accompli qui sait raconter une histoire mais aussi un formidable acteur. Quant à Gene Hackman et Richard Harris, ils sont prodigieux comme presque toujours.
Un rythme qui n'est pas effrené, comme on peut dire. Deux anciens qui se sont radoucis, se joignent a un jeune grande bouche pour venger une prostitué balafrée.
Impitoyable est incontestablement un grand, très grand film. Notamment grâce à un scénario très bien écrit qui ne trompe pas dans les clichés du genre et offre des personnages touchant, profond et humain. La tension monte crescendo et ne te lâche pas jusqu'à la fin. Le duo Eastwood/Freeman est étonnant mais fonctionne. La scène finale est juste incroyable et le récit est passionnant qui ne se contente pas de faire un simple western d'action, mais de raconter une histoire.
Clint Eastwood avec "Impitoyable" modernise le western, un genre qui avait disparu depuis plusieurs decennies. Un genre qui a souvent une histoire simpliste mais qui peut être sublimé par des personnages touchants, intéressants ou simplement bien développés. C est le cas dans ce film si beau extérieurement qu'interieurement. Les personnages sont bien traités et tout cela est sublimé par la mise en scène magnifique de Clint Eastwood. Que cela soit son personnage ou sa réalisation, il va nous toucher émotionnellement et nous bouleverser à travers ce film. Un grand film de Clint Eastwood rempli de poésie dans un monde de brute
Un bon film sans nul doute. L'histoire est classique mais abordée avec réalisme, ce qui la rend d'autant plus captivante. Une véritable leçon sur la vie et la mort, mais aussi sur l'Homme. Vraiment superbe. Les acteurs sont globalement tous très bon, mais celui qui s'en sort le mieux reste Morgan Freeman, incroyable. Gêne Hackman est lui aussi très bon et la courte apparition de Harris reste un grand moment. Eastwood et Woosvelt sont parfaitement à l'aise. Les rôles secondaires sont un poil en-dessous mais restent bons. La musique colle bien au film, avec certains passages vraiment extra dans la mise d'ambiance. Une ambiance lourde, pesante sublimée par la mise en scène d'Eastwood. Je suis pas un fan de son style, mais je dois avouer qu'il a fait quelque chose de vraiment super tout en restant simple. D'autant plus qu'il met en valeur de très jolis décors. Bref, un bon film dans l'ensemble, dans la lignée des films eastwoodiens. À voir !
Clint Eastwood tourne une page de sa carrière avec "Impitoyable". Son personnage incarne tout ceux qu'il a interprété dans les fameux westerns qui ont jalonné son parcours. Ce fameux héros n'est plus qu'un vieil homme obligé de reprendre son revolver pour venger une injustice. Il filme toutes ces figures qu'il connaît bien avec une classe folle et fait ses adieux au genre. On ne pouvait rêver mieux pour clore une période. C'est un vrai western crépusculaire qui propose une réflexion sur le genre et ses mythes que Clint Eastwood met à l'épreuve du temps et de son âge. Tout simplement brillant, encore plus sur un grand écran.
Clint Eastwood nous livre ici un bon western dans un style différent des westerns classiques insistant moins sur les duels ou les pistolets et plus sur le scénario. Eastwood fait du Eastwood, et il le fait bien. Le film (et Eastwood comme toujours) met en avant l’usage et la lutte contre les armes à feu et le système exécutif et notamment l’abus de pouvoir (thème d’autant plus d’actualité aux États-Unis de nos jours) représenté par ce shérif au rôle bon à détester. Néanmoins il a quelques défauts avec notamment un rythme un peu lent (ce qui est cependant courant pour les westerns) et une première partie assez plate voire longue, et certains dialogues dont l’intérêt est confus (notamment le roi/reine vs président). On retiendra tout de même de ce western le message qu’Eastwood transmet facilement et parfaitement, comme à son habitude.