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    Le Vent de la plaine
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    3,5
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    60 critiques spectateurs

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    Jeremy B
    Jeremy B

    16 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2013
    Un western qui frôle la perfection. John Huston n'est pas John Ford et il signe un western atypique, forcément différent. La famille Zachary vit assez paisiblement jusqu'au jour où un inquiétant soldat prêcheur (quasi fantomatique) débarque et leur annonce des malheurs. Huston assure des plans de toute beauté au film : la poursuite du soldat en est un parfait exemple. Ce film a une touche surréaliste, fantastique qui est loin de ce qui se faisait à l'époque. Alors oui, Rachel a du sang indien et cela va attiser la malveillance et la colère de l'entourage. Huston filme donc un western qui s'éloigne des clichés du genre. La dernière séquence est superbe de tension. Audrey Hepburn est juste magnifique comme à son habitude. A noter que les producteurs couperent 30 min du métrage, laissant ce chef d'oeuvre mutilé. Pas un western classique, juste un classique tout court.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 décembre 2012
    film très moyen , plutot mal interprété et assez incompréhensible par moments.
    Toutefois quelques scènes interessantes , un peu de poésie et de mysticisme ....
    Dommage car l ' histoire aurait pu etre interessante mais le film a été plutot baclé...dommage !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 octobre 2012
    Beau western, dommage que le discours soit si ambigu, il se dit que c'est un western anti raciste...ça manque alors de clarté...il peut être très facilement pris au premier degré...

    Reste des scènes hallucinantes avec ce "fantôme" sorti de nul part, vieux soldat qui révèle les secrets qui font mal...on frôle le fantastique...ambiance..la folie de la mère...l’hystérie raciste du frangin...la psychorigidité de Burt...seule Audrey semble avoir un comportement logique...John Saxon magnifique dresseur de cheval..Dough MacLur fadace cowboy dans le feuilleton mythique "le Virginien" arrive même à nous attendrir...dommage que les Kiowas soit montrés comme des débiles qui défilent devant la cabane de Burt en se faisant allumer jusqu'aux derniers...des vrais pommes...

    Bref un très beau spectacle au gout amère...
    Guillaume182
    Guillaume182

    133 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2012
    Le vent de la plaine est un film de Huston.

    Est un western très simple et sans grande originalité.

    Un romantisme hollywoodien exacerber

    Une histoire de vengeance perpétuelle.

    Bien sur on apprécie les paysages et les acteurs, d'ailleurs quel plaisir de retrouver la grande Lillian Gish qui se retrouve dans un endroit qui ressemble un peu à celui ou elle se trouvait dans le film "The wind".

    Hepburn est juste la jolie fille qu'il faut protéger.

    Bien que ce film soit un western mineur il faut saluer la démarche du réalisateur qui semble dénoncer le racisme à l'égard des indiens.

    Mais les pauvres en prennent pleins la tronche dans le film.

    Et que penser de ce final ridicule ou quatre blancs triomphent d'une cinquantaine de fière guerriers Indiens.
    Toutou to you
    Toutou to you

    35 abonnés 599 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    Le Vent De La Plaine de John Huston est un western romancé d'une beauté rare, le cinémascope sert à merveille les tribulations d'une famille atypique. L'humour et le côté dramatique se marient plutôt bien dans cette oeuvre il vrai maudite mais qui bénéficie du talent immense de son auteur. Audrey Hepburn y est superbement filmée et Burt Lancaster, abonné aux rôles de ce genre, attire la sympathie. Magnifique. 4,5/5
    Akamaru
    Akamaru

    3 152 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2012
    Western maudit qui accumula les catastrophes et l'intrusion de ses producteurs,"Le vent de la plaine"(1960)est un film atypique,qui a du mal à choisir entre le message de paix et le banal quota d'action.John Huston détestait cette oeuvre-là.Audrey Hepburn,enceinte,tomba de cheval,se fractura le dos,et plus tard fit une fausse couche...Burt Lancaster ne s'entendait absolument pas avec Huston.Le montage est chaotique,incohérent et le souffle épique est totalement absent,gênant pour un western.A l'inverse,certains éléments singuliers restent en mémoire comme le cavalier mystérieux qui semble être une réminiscence de la guerre de Sécession,ou la relation quasi-incestueuse entre le fils aîné de la famille Zachary et sa soeur d'adoption,qui se révèle être une Indienne.Ce n'est pas le meilleur rôle d'Audrey Hepburn,loin de là,mais son charme mutin et intemporel agit toujours,surtout dans les parties mélodratiques.Burt Lancaster exhale sa virilité mutique.On perçoit sans mal le rejet du racisme,et la volonté de baser le relationnel sur les affinités et non sur les origines.L'écran large convient bien à ce western malheureusement trop charcuté par ses producteurs.
    Plume231
    Plume231

    3 954 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2012
    Si Marilyn Monroe avait eu son western avec "Rivière sans retour", il était normal que l'autre plus grande star féminine de tous les temps ait le sien aussi. Mais autant le western vieillot et conventionnel avec Marilyn serait tombé dans un oubli total sans elle, autant celui avec Audrey Hepburn (dont je précise que j'en suis follement amoureux !!!) par son ambiguïté et son absence de manichéisme aurait pu se suffir à lui tout seul ; mais il est plus qu'indéniable que la présence de la divine actrice ajoute un plus considérable d'autant plus qu'elle trouve un de ses meilleurs rôles. Mutilé par les producteurs, ayant laissé un très mauvais souvenir de tournage à son équipe, honni par son réalisateur qui le déteste totalement, "Le Vent de la plaine" s'il est parfois inégal ne mérite pourtant pas une quelconque mauvaise réputation. Et loin de mériter les accusations de racisme duquel il a été stupidement taxé, le film montre au contraire intelligemment que les relations ne tiennent pas sur une question de race mais sur les affinités entre les individus. Personnellement, je le trouve sur ce plan, sauf qu'ici il est inversé, beaucoup plus subtil que le surestimé "La Prisonnière du désert". Le fait que le scénario soit basé sur une histoire à base de désir quasi-incestueux et de fratricide ajoute en plus une pointe d'audace peu commune. En plus d'Audrey, le reste du casting composé par Burt Lancaster, Lilian Gish, teint exsangue, et d'Audie Murphy ajoute sa pierre à l'édifice. Un film maudit, un film malade mais un grand film malade.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 mai 2012
    Bien que John Huston ait détesté ce film, le qualifiant du pire de sa filmographie, il a réussi un chef-d'œuvre dénonçant l'intolérance et le racisme à l'égard des indiens. Pourtant, le thème est utilisé à contre-emploi. Si le racisme anti-indien est dénoncé au sein du clan familial, il resurgit dans le sanglant combat final opposant le clan familial aux indiens venus reprendre "leur sœur". Le film est à la fois violent et humain, tendre et épique, où Burt Lancaster et Audrey Hepburn font éclater leur talent.
    annatar003
    annatar003

    65 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2011
    Western marquant l'arrivée des années 60, "Le Vent de la plaine" met en scène Audrey Hepburn aux côtés de Burt Lancaster devant la caméra de John Huston. Histoire classique et pas franchement accrocheuse confirme le coup de vieux sans pardon qu'ont malheureusement subi les premières histoires de l'Ouest.
    En dépit d'acteurs de talent et de dialogues et d'interactions construits, "Le Vent de la plaine" se caractérise aujourd'hui par des scènes d'action très démodées qui n'insufflent plus la moindre tension ni la moindre attention.
    Trop ancien pour briller dans ce nouveau millénaire, il conserve malgré tout un certain charme grâce à une ambiance sympathique et quelques clichés propres à ce temps oublié.
    bobmorane63
    bobmorane63

    198 abonnés 1 986 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2011
    Un Western dans un fond dramatique signé John Huston !!! Dans un désert plutot plaisante ou vivent une famille, un Indien avec un sabre assez énigmatique se pointe et dit reconnaitre une fille qu'il a connu autrefois. La mère et les frères s'inquietent, partent à la chasse de le rechercher et les Indiens sont aussi de la partie mais ne sont pas là par hasard. Un lourd secret familial se dévoile petit à petit et une intensitée s'installe au fil de ce long métrage. John Huston peut etre bon ou mauvais réalisateur, sa filmographie est variée et "Le vent de la plaine" est pour moi considéré comme un chef d'oeuvre, plus le film avance, plus on est pris par l'intrigue et l'on se demande comment tout cela va se finir, ça peut basculer dans tout les sens. Burt Lancaster prouve que c'est un immense acteur dans la peau du grand frère protecteur, de meme que Audrey Hepburn qui a un role interrogatif qui pèse un fardeau dans toute l'histoire et d'excellents seconds roles ou l'on reconnait Audie Murphy ou John Saxon. Un film captivant.
    benoitparis
    benoitparis

    115 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2011
    Huston est surtout un réalisateur de films noirs et il insuffle au western ce que le genre noir avait repris de la tragédie classique : une histoire de mystère sur des origines, un attachement quasi-incestueux entre un homme et sa sœur adoptive, des haines fratricides… cela lui permet du même coup de ne pas simplement porter un jugement moral sur le racisme, mais bien d’en approcher les ressorts psychologiques. « Le vent de la plaine » manque un peu du souffle épique des très grands westerns classiques. Il introduit par contre des éléments insolites, étranges, presque surréalistes qui seront repris dans une certaine veine du western italien et ce qu’en fera un Clint Eastwood. Un vieux cavalier provocateur du malheur semble un spectre de la guerre de Sécession, du bétail paît sur le toit d’une maison, un air de piano répond aux fluttes indiennes avant la bataille…
    Buzz063
    Buzz063

    81 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2011
    Le film dispose d'atouts évidents. D'abords la mise en scène de Huston qui, pour son premier western, donne une belle atmosphère à son film. Les apparitions du fantômatique cavalier sont très efficaces et plutôt inquiétantes et la scène où il est traqué par les frères Zachary au coeur de la tempête de sable est excellente. Le casting est quant à lui magistral. Audrey est comme toujours renversante de beauté, de grâce et de fragilité, la présence très athlètique de Burt Lancaster est parfaitement exploitée par le metteur en scène, Lillian Gish en impose en matriarche prête à tout pour protèger sa fille. On oublie trop souvent de citer Audie Murphy, idéal en raciste de base qui découvre que sa petite soeur est une peau-rouge. Malgré cela, le film est bancal. Déjà, le personnage de Johnny Portugal est trop sacrifié à mon goût. Sa scène d'introduction laisse ainsi entendre qu'il jouera dans l'histoire un rôle non négligeable, impression renforcée dans la séquence de rodéo qui semble suggérer une possible attirance entre ce personnage et celui d'Hepburn. Or, après 1h15 de film, il disparaît définitivement de la circulation sans aucune explication. Surprenant, surtout compte tenu de son statut d'indien intégrer dans le monde des blancs qui aurait pu être utile à l'histoire. Deuxième soucis, et de taille, la dernière demi-heure du film, en contradiction avec le propos du reste du film. Le Vent de la plaine se présente comme un film anti-raciste et plutôt pro-indien, mais les 30 dernières minutes présentent pourtant une bataille féroce entre un famille de blancs isolée et des indiens agresseurs (même si le premier coup de feu est tiré par les Zachary). Résultat final, un mort chez les blancs et 40 chez les peaux-rouges. Surprenant de la part de Huston, ce qui laisse penser qu'il a été forcé de cèder au spectaculaire dans son final.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    De beaux acteurs pour un film original. La scène de la pendaison est très belle. Dommage que la bataille finale mette en scène des indiens qui se font tirer comme des lapins de façon ridicule
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    245 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 avril 2010
    Pour embrasser au mieux «The Unforgiven» (USA, 1959) de John Huston, il faudrait le recadrer entre deux films avec lesquels il tisse des liens étroits. Chacun de ces deux films sont l’œuvre du «Patron» John Ford : «The Searchers» et «Cheyenne Autumn». Avec le premier, «The Unforgiven» partage ce thème de l’enfant féminin volé par une tribu indigène. Avec «Cheynne Autumn», Huston rejoint ce goût, bien moins manifeste chez lui, pour réhabiliter la cause des natifs américains. En se situant, bon gré mal gré, entre deux des plus grands films de Ford, «The Unforgiven» révèle non seulement ce qu’il doit au maître du western (ne serait-ce que la récurrence du motif du ciel bleu bardé de trainées nuageuses) mais aussi qu’il accuse, étriqué qu’il peut être, un génie moindre de la forme et de la vision qu’elle transmet. A l’époque des westerns où se profile la veine crépusculaire, Huston reconduit l’idéologie d’un homme de l’Ouest vainqueur devant les droits innés de la nature indienne. La novation de son récit, si elle est en vraiment une, tient à ce que les colons appartiennent dorénavant autant à la nature que les indiens. La maison des Zachary est comme logée sous terre, sous le sol en suspend que broutent les vaches, au bord d’un lac, véritable paradis perdu. Ce qui ne change pas des canons des genre : les indiens servent toujours de figures symboliques pour incarner les forces opposantes du droit naturel. Que le casting, comme souvent chez Huston, soit un enchantement n’apporte guère au charme de l’ensemble. Au mieux l’on se réjouira du minois d’Hepburn ou de la gueule de Burt Lancaster, mais ce sera bien souvent en regrettant celui épiphanique de Natalie Wood et ténébreux de John Wayne. Summum du regret, l’optique de Huston semble absent du traitement de l’histoire. Alors que les héros hustoniens se définissent, non sans certaines généralités grossières, comme des ambitieux impuissants, ils se révèlent en l’occurrence être diamétralement l’inverse.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    306 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2010
    Western mythique contenant un large spectre de personnages ou on peut encore déceler cette forme de rancoeur humaine ou de non-compréhension à l'égard de tout sauveur ou "faithhealer" à l'image du renversement final soudain et bien opportun. On attend d'ailleurs le remake avec impatience, rond-de-cuir ou non.
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