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tuco-ramirez
133 abonnés
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4,0
Publiée le 7 janvier 2011
Charles sort de prison, tombé pour hold up, et s’associe avec Francis, un jeune loup, pour le braquage du Casino de Cannes. Un grand classique du polar français en noir et blanc des 60’s réalisé par le grand Henri Verneuil. Efficace dans sa mise en scène, la scène finale est d’une élégance et d’un raffinement terrible. Il fallait oser cette fin, assez non-conformiste. Ce film est aussi porté par les magnifiques dialogues du plus grand dialoguiste français de l’après guerre : Michel Audiard. Le duo Gabin-Delon fonctionne aussi à merveille, tous les 2 dans des rôles taillés sur mesure pour eux. Un grand classique que l’on doit avoir vu une fois dans sa vie.
Je le concède, peut-être est-ce par nostalgie ou goût du rétro, mais je ne résiste jamais aux charmes de vieux polars de Verneuil. Celui-ci présente en plus de trop nombreuses qualités pour ne pas être séduit. L’introduction qui se pose comme un témoin de son temps, le bagout du trio Gabin-Delon-Biraud et surtout le ficelage malin de Verneuil pour conclure son épopée. L’air de rien, le film parvient à ménager un beau suspense, bien croissant, pour aboutir à une apothéose finale qui est restée fixée dans beaucoup de mémoire, notamment la mienne. Bref, c’est un classique comme moi je les aime.
Film de casse élégant et brillamment réalisé un peu comme le sera "le cercle rouge" de Melville. Verneuil réalise à merveille un film de truands sans utiliser les codes des polars habituels, donnant deux rôles magnifiques à Alain Delon et Jean Gabin. Le scénario reste dans la trame du film de gangster mais la mise en scène quasi orchestrale avec un final fabuleux propulse ce petit bijou au sommet des films noirs.
Un bon film policier signé Henri Verneuil. Avec le duo mythique Jean Gabin en vieux briscard et Alain Delon en jeune loup. La mise en scène est efficace et les scènes du cambriolage et de la fin au bord de la piscine sont excellentes.
Voir MELODIE EN SOUS-SOL aujourd'hui, près de 50 ans après son tournage, permet un jugement plus serein qu'à l'époque où la guerre faisait rage entre tenants de la Nouvelle vague et défenseurs de l'Audiardmania. Ne boudons pas notre plaisir devant un film policier (ce que ne sait plus faire le cinéma français d'aujourd'hui) qui s'appuyait sur un solide roman de John Trinian bien adapté par Albert Simonin. Plaisir encore devant le jeu virevoltant d'Alain Delon et des seconds rôles très bien tenus, Maurice Biraud et Jose-Luis de Vilallonga en tête ; la camera cinemascope s'autorise quelques beaux plans (en général sur Delon) et la musique (tonitruante) de Michel Magne crée l'ambiance. Partant de là, les insuffisances de la réalisation d'Henri Verneuil (personnage sympathique mais cinéaste limité) plombent le film : aucun parti n'est tiré du décor cannois, de l'ambiance du casino et du monde qui entoure les héros du film ; si le film reste agréable à suivre dans son déroulement, le spectateur reste indifférent, jamais tenu vraiment en haleine ; le jeu de Gabin (qui, en fait, ne jouait plus que Gabin à cette époque) est pauvre et stéréotypé ; quant au fameux dialogue d'Audiard, remettons les pendules à l'heure : quelques bons mots d'auteur perdus au milieu d'un océan de banalités, entendus dans maints films, sur la vie en prison, le gros coup, les femmes. Remarquons enfin que ce film, dont les ambitions étaient purement commerciales, est totalement déconnecté de la réalité de la France de 1962 (De Gaulle au pouvoir, fin de la guerre d'Algérie et arrivée massive de rapatriés, bouleversements dans le monde de la chanson et l'industrie du disque, explosion de la télévision sur l'ensemble du territoire, etc). Alors, MELODIE EN SOUS-SOL, ni grand film ni navet : une production commerciale sans véritable relief mais le plaisir d'un film policier comme on n'arrive même plus à en produire aujourd'hui (voir le catastrophique A BOUT PORTANT qui "triomphe" sur les écrans de cette fin d'année).
Fructueuse année 1962 pour Henri Verneuil,qui tourna coup sur coup l'éthilique "Un singe en hiver" et ce film de genre intégralement maîtrisé qu'est "Mélodie en sous-sol".Dans les 2 cas,Jean Gabin tient la tête d'affiche,au côté d'un jeune acteur populaire en pleine ascension,ici Alain Delon.Dans un noir et blanc limpide,Verneuil nous convit à la préparation minutieuse d'un casse à l'hôtel palm beach de Cannes,alors que le braquage proprement dit,retranscrit en temps réel,avec un minimum de mots et d'effets est un modèle de suspense.Dans la bouche d'un Jean Gabin plus patriarche et revenu de tout que jamais,les répliques de Michel Audiard claquent,délicieusement et savoureusement.De son côté,Alain Delon peut faire étalage de toute sa séduction ténébreuse,sa fougue juvénile et son potentiel athlétique.2 stars charismatiques,l'une en devenir,l'autre expérimentées,se trouvent parfaitement.Et c'est beau à voir.Ce policier solide,quoique très classique dans la progression,prend le temps de développer les relations,et fait de ces gangsters des idéalistes incorrigibles.La fin,déconcertante et inattendue,inscrit instantanément cette image des billets flottants dans l'esprit de chacun.Exemplaire.
Bon film avec un casting excellent, un suspens très bien mené par une mise en scène qui efficace, des dialogues truculents signés Audiard. Je me demande ce que l'on peut exiger de plus ?
Un chef-d'oeuvre du genre. Le film de gangster français par excellence, un scénario béton et un duo mythique Gabin en vieux briscard et Delon en jeune loup. Les dialogues de Audiard sont bizarrement soft aucune grandes joutes verbales et peu de bon mot. La mise en scène de Verneuil est académique mais précise dans les scènes mémorables comme celle du braquage et le final au bord de la piscine.
Cette mélodie en sous-sol me titille l'esprit, et j'ai un temps cherché à comprendre le geste final de Delon. C'est que, durant ce film certes plaisant, où les répliques d'Audiart sont merveilleuses et les scènes truculentes, je me suis toutefois un peu ennuyé, lassé de voir les mêmes choses. Il s'agit pourtant d'une préparation de braquage minutieuse, que le réalisateur film parfaitement et avec une précision d'orfèvre. Mais ces enchaînements de répétitions ont aussi le mauvais côté de ne pas accrocher le spectateur. Ce qui m'a marqué, personnellement, c'est la réflexion sur le temps. La Mélodie en sous-sol, c'est la confrontation entre deux mondes, l'avant-guerre et l'après-guerre, une vieille société contre celle des Trente Glorieuses, de l'abondance et de l'insouciance. Gabin contre Delon. Le premier est dépassé par ces changements ; il est ridicule dans sa maison au milieu des tours et après touchant par ses méthodes à l'ancienne et sa bonhommie presque sage. Delon lui, est un jeune loup des années 1960 et ne réfléchit pas. Il n'a pas la conscience triste des années passée. Alors, quand il libère les billets dans la piscine, ce n'est pas simplement un pied de nez à un temps révolu, à une fortune dont il ne saura que faire, c'est pour autre chose. Pour la beauté du geste.
magnifique se film policer sur le braquage d'un casino avec 2 monstre sacré du cinema français certain film de nos jour devrait en prendre exemple de se film
Un merveilleux policier d'Henri Verneuil !! Un Jean et un Alain tous deux excellents, beaucoup d'humour dans les dialogues magnifiques d'Audiard, une fin exemplaire !!
Mise en scène épatante, scénario rigoureux, casting très efficace; dialogues d'Audiard... Mélodie en sous sol est une grande réussite et sa dernière scène hante longtemps le spectateur de sa force visuelle et de son efficacité narrative.
Verneuil réuni Delon et Gabin dans ce film policier tourné en 1963. Charles ne conçoit qu'une seule retraite:dorée au soleil. Pour se faire,un gros coup,le dernier:le casino de Cannes. Mythique film culte pour les collectionneurs cinéphiles A voir par tous
Le film devait sans doute être pas mal mais en le regardant, je m'endormais toutes les 30 secondes. Heureusement qu'il y avait par moments répétés le son d'une note de jazz stridente où encore le téléphone qui sonnait tout aussi bruyamment pour me réveiller tout aussi rapidement et me surprendre. Dommage.