Mon compte
    Mélodie en sous-sol
    Note moyenne
    3,9
    4404 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Mélodie en sous-sol ?

    155 critiques spectateurs

    5
    40 critiques
    4
    59 critiques
    3
    38 critiques
    2
    14 critiques
    1
    3 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2015
    L’année 1963 vit naître un grand film français, époque où le cinéma tricolore savait encore faire de très bons films très régulièrement avant qu’il ne décline jusqu’à son relatif redressement actuel. "Mélodie en sous-sol" a beau avoir un demi-siècle, force est de reconnaître qu’il n’a absolument pas vieilli. Certes ce film est en noir et blanc, mais cela aide le spectateur à mieux s’immerger dans l’ambiance fleurant bon les années soixante. Henri Verneuil signe ici une mise en scène parfaite, bien aidé par l’énorme charisme de Jean Gabin dans son rôle de prédilection de vieux briscard au caractère bien trempé, l’inspiration géniale d’Alain Delon et cette multitude de seconds rôles sans qui ce film ne serait pas ce qu’il est, comme Maurice Biraud, Jean Carmet, Viviane Romance, ou encore Henri Virlojeux pour ne citer qu’eux. Bien qu’Alain Delon osa le pari de ne pas prendre de cachet car la MGM (qui participa à la production) se contentait de Jean Gabin comme seule tête d’affiche, il bénéficie de ma mention spéciale tant il est parfait en ce voyou sans scrupules, ce chien fou quasiment incontrôlable mais qui sait ce qu’il veut. Ayant négocié sa participation au film contre les droits perçus dans certains pays étrangers, le succès rencontré par le film autour du globe suffit à combler avantageusement ce pari. Le fait est que son comportement est très bien mis en valeur par la superbe partition orchestrale de Michel Magne, cette musique entêtante qui porte merveilleusement tout le film que je me régale à visionner avec le son à fond. Parfois espacés par de longues scènes sans paroles, on ne présente plus les dialogues génialissimes de Michel Audiard, toujours aussi plaisants, bien que bizarrement soft : quasiment pas de grande joute verbale et peu de bons mots. Cependant, quelques répliques sont encore ici devenues cultes. Le tout conjugué donne un résultat exceptionnel pour un film de casse à la française. Car le film est du même tonneau que la préparation du cambriolage : préparation chirurgicale, mécanique simple, bien rôdée et huilée. "Mélodie en sous-sol" reste encore aujourd’hui une référence dans le genre, et le restera à jamais, d’autant plus que le suspense est formidablement entretenu par Henri Verneuil pour un final qui n’a pas fini de surprendre pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore ce long métrage incontournable. Le plus fort, c’est que le spectateur se prend de sympathie pour les braqueurs. Mon avis est donc le suivant : du très grand Henri Verneuil (réalisation), de très grands Jean Gabin et Alain Delon, un très grand Michel Audiard (dialoguiste), un très grand Albert Simonin (scénario), un très grand Michel Magne (compositeur), et un très grand Louis Page (photographie), pour un chef d’œuvre du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 octobre 2016
    Un Ocean's eleven à la française et en noir et blanc. Encore une fois les dialogues de Michel Audiard ont transformé un petit polar en grand film. Mais ce film vaut aussi pour son intrigue et surtout pour le charisme royal de ses deux vedettes : Gabin et Delon. Un excellent vieux polar illuminé par sa scène finale qui en a ébahi plus d'un au fil des décennies ! A essayer à tout prix !
    toriyazaki
    toriyazaki

    3 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Henri Verneuil à la réalisation sur des dialogues de Michel Audiard, prononcés par Jean Gabin et Alain Delon, ça vous pose déjà sacrément une bonne base non?Si on ajoute à ceci, la fameuse histoire du dernier casse par un bandit plus proche de la fin que du début qui s'acoquine avec une jeune tête brulée pour réussir son coup et un dernier quart d'heure au suspense ultra prenant avec un plan final que toutes les mémoires ayant vu la dite séquence ne pourront jamais oublier, on obtient simplement l'un des (si ce n'est LE) meilleur film français du genre.Français uniquement car une légère baisse de rythme vers les deux tiers du métrage vient plomber l'enchainement jusque là irréprochable des répliques Delon/Gabin, qui démontrent comme à l'accoutumé qu'ils n'ont définitivement pas volé leur statut de star...Et que dire du réalisateur, si ce n'est qu'il n'est pas en reste en nous offrant quelques plans magnifiques à l'aide d'un simple miroir ou un "face à face" de notre couple star autour d'une piscine absolument majestueux.Ce Mélodie en sous-sol nous fera amèrement regretter pendant le générique final que le cinéma français se soit dans sa globalité arrêté aux années 70...
    Cécile HARISTOY
    Cécile HARISTOY

    21 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Dans ce polar sorti en 1963, l'action, lente, prend son temps. On y retrouve un Gabin très proche du personnage de Ferdinand Maréchal qu'il interprétait 2 ans plus tôt sous la direction de Gilles Grangier dans "Le cave se rebiffe", soit un truand qui a de la bouteille et participe à un dernier "coup" de haute volée avant de se ranger définitivement du milieu. Sauf que dans "Mélodie sous-sol", le héros ne se la coule pas douce au soleil mais sort de prison. Après 5 ans passés derrière les barreaux, Monsieur Charles rentre chez lui, à Sarcelles. Sa rue Théophile Gautier est devenue le boulevard Bergson et son petit pavillon de banlieue est désormais cerné par les barres d'immeubles. A l'intérieur, Ginette, sa femme (Viviane Romance), le retrouve comme s'ils s'étaient quittés la veille. Elle ne pense qu'à tourner la page et partir dans le Midi ouvrir un restaurant. Lui est obsédé par les millions du casino Palm Beach de Cannes : "J'ai mis un an pour tout préparer au quart de poil, c'coup-là, ça peut pas louper". Ne pouvant réaliser l'affaire en solo, il s'adjoint les services de Francis Verlot (Alain Delon), jeune truand dont-il a partagé la cellule pendant un an. Le beau-frère de Francis, Louis Naudin (Maurice Biraud), mécanicien "d'une honnêteté monstrueuse", servira de chauffeur... et aura des états d'âme. Direction la Croisette. "Le pognon est là, y'a plus qu'à l'engourdir. Laisser traîner un pareil paquet d'oseille, c'est pas moral". Chacun son rôle. Monsieur Charles, tête pensante du trio, a minutieusement préparé le scénario des opérations. Trop âgé pour effectuer lui-même le travail, il envoie Francis Verlot en éclaireur sur la côte une semaine avant. Celui-ci doit reconnaître les lieux -résidence Marly, théâtre, piscine (bar et cabines), casino, et user de son charme. Les consignes de Maréchal sont claires : "Surtout, pas d'étonnements intempestifs. T'extasie pas sur la mer, elle a toujours été là". "Tu balances des pourliches fastueux, il faut que l'petit personnel t'ait à la bonne". Point d'orgue du film, la scène du braquage lors du gala de clôture, est un modèle du genre. Solitaire, silencieux, concentré, on observe Alain Delon monter dans les cintres du théâtre, ouvrir la trappe de toit, entrer dans l'aérateur, suivre la gaine jusqu'au-dessus de la cabine d'ascenseur, descendre le long des câbles puis faire irruption dans la salle des coffres au moment où le directeur et ses employés recomptent les liasses. Les forçant à ouvrir la porte blindée, il les tient en respect avec sa mitrailleuse tandis que Gabin/Maréchal le retrouve et remplit les sacs de billets. Dans ce classique des films de truands, où la part belle est réservée à 2 monstres sacrés du cinéma (formidables Gabin et Delon), les seconds rôles nous enchantent : Henri Virlogeux (Mario, le propriétaire des Bains Douches), Jean Carmet (barman à la piscine de l'hôtel), Dora Doll (la fausse comtesse Doublianoff, à laquelle Delon envoie un "Te fatigue pas, Totoche, on est du même monde"). La verve des dialogues d'Audiard, un scénario écrit avec talent par Albert Simonin (l'histoire n'est pas adaptée de l'un de ses romans), la beauté de la photographie noir et blanc, sans oublier la sublime musique de Michel Magne qui rythme le film tout au long de ses 2 H (raccourci d'une 15aine de mn en version colorisée) : cette "Mélodie en sous-sol" est un grand cru de Verneuil et un régal pour cinéphiles. Et la scène finale autour de la piscine du Palm Beach, d'une progression dramatique superbement maîtrisée, une vraie leçon de cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juillet 2014
    Chef d'oeuvre français comme on en fait malheureusement plus. Aujourd'hui, tout n'est que vitesse et violence dans les films de ce genre. Pourtant, on aime tellement ces films des années 50/60 avec ces grands acteurs !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2024
    Les années 1950 avaient été pour Henri Verneuil, les années Fernandel au début desquelles ce dernier lui avait mis le pied à l’étrier en lui permettant de réaliser son premier long métrage avec « La table-aux-crevés » (1951). Les deux hommes tourneront à sept reprises ensemble. Les années 1960 seront celles de la consécration, le voyant poursuivre sa collaboration de cinq films avec Jean Gabin et tenter sa chance à Hollywood en réalisant avec Anthony Quinn en vedette, « La 25ème heure » (1967) et « La bataille de San Sebastian » (1969), deux films épiques à grand spectacle tout à fait honorables.
    Après les énormes réussites que furent dans deux registres différents, « Le Président » (1961) et « Un singe en hiver » (1962), Verneuil et son producteur Jacques Bar ont bien sûr très envie de travailler une fois encore avec Gabin qui trône à nouveau au sommet du cinéma français. L’idée d’un film d’aventures coloniales leur semble la voie menant au succès. C’était sans compter sur le caractère de plus en plus casanier de Gabin pour qui s’éloigner au-delà de 200 kilomètres de sa ferme située dans l’Orne était devenu impossible à envisager. Il aura fallu toute la diplomatie de Verneuil et la rouerie de Jacques Audiard pour finalement convaincre le patriarche de s’engager, le projet colonial étant vite tombé dans les oubliettes, dans une adaptation d’un roman de l’écrivain américain John Trinian qui relate par le menu le casse d’un casino orchestré par un vieux malfrat à peine sorti de prison aidé d’un jeune voyou impétueux. Albert Simonin se charge de la transposition du roman à l’écran pendant qu’Audiard, avec le talent qu’on lui connaît, se contente d’ajouter 25 répliques bien senties aux dialogues.
    La MGM estimant que le seul nom de Gabin suffira à la promotion du film envisage de confier le rôle du jeune truand à Jean-Louis Trintignant encore relativement peu connu. Mais Alain Delon qui est alors en pleine ascension, souhaite à l’image de Jean-Paul Belmondo travailler avec Jean Gabin pour asseoir définitivement sa crédibilité en France. En acceptant de travailler sans cachet en échange des droits du film au Japon, Delon emporte la décision de la MGM. Sa collaboration avec Gabin sera empreinte de respect mutuel sans qu’elle soit aussi chaleureuse que celle qui avait régné sur le plateau d’« Un singe en hiver ». Il faut dire que l’humeur du grand acteur est assez contrariée quand il constate que Michel Audiard a imposé sans lui en avoir parlé, la présence de son ami Maurice Biraud dans le rôle du chauffeur. On tient peut-être ici, la raison de la brouille qui verra les deux hommes renoncer à leur très fructueuse collaboration pendant près de quatre ans.
    Quoiqu’il en soit, le film est excellent tant par la manière dont Verneuil filme la préparation puis l’exécution du casse. Les répliques d’Audiard, très chèrement payées, habillent parfaitement l’action, voyant Gabin et Delon à leur meilleur dans deux rôles taillés sur mesure. La fin du film changée à la demande expresse de Gabin qui la trouvait trop convenue est entrée dans la légende du cinéma français. On appréciera enfin la séquence d’ouverture où le vieux truand venant de passer cinq ans en taule, ne reconnaît plus le Sarcelles qu’il avait quitté, peinant à retrouver son pavillon dans la topographie complètement bouleversée de ce qui était autrefois un village et devenu une cité HLM sans âme appelée à devenir un haut lieu des problèmes insolubles de ce que l’on a ensuite appelé « les banlieues ». Un film certes divertissant mais qui jette un regard lucide sur les méfaits à venir d’une urbanisation non maîtrisée.
    _domimi_
    _domimi_

    10 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2014
    Un bon polar de qualité caractéristique du style de son époque.
    Mention spéciale également pour le dénouement final et ce qu'il induit.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2014
    La mode du film de casse s'épanouit dans les années 50 dans le cinéma français en rassemblant les "gueules" les plus reconnaissables afin de laisser plus d'impact et d'être le plus caricatural possible. Verneuil associe dans ce film un acteur vétéran, Gabin, avec un représentant de la nouvelle jeunesse française à l'écran, Delon. Le mélange de leur forte personnalité produit un très bon duo, entretenu à merveille par les dialogues d'Audiard. C'est la pièce d'emblème du film, les personnages secondaires ( excepté Biraud et Virlogeux ) paraissent fades et servent d'intermédiaires ( la copine de Delon ). Avec ce casting, le spectateur semblerait se douter de la mise en scène qui pourrait passer inapperçue ; mais Verneuil introduit des petites touches de réalisation, comme le motif récurrent des miroirs. Le dénouement semble s'être trop allongé mais le plan final des billets sur l'eau, impressionnant, est comme le destin qui échappe aux malfaiteurs, ou le vol qui tombe à l'eau.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Gabin et Delon préparent le casse du casino de Monte Carlo. Un classique d’Henry Verneuil, avec des dialogues d’Audiard, pas fou mais qui s’apprécie comme un bon repas. La fin du film, magnifique, vaut à elle seule le détour.
    Benjamin A
    Benjamin A

    709 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2014
    Avec "Mélodie en sous-sol" Henri Verneuil nous raconte l'histoire de Charles (Jean Gabin), vieux gangster tout juste sorti de prison, qui cherche un dernier gros coup avant de se retirer. Il fait appel à Francis (Delon) et ils vont minutieusement préparer le casse d'un grand casino de Cannes. Le scénario n'est pas très original mais il est bien construit, et surtout bien écrit à l'image des dialogues et le suspense tient jusqu'à cette fin inattendue et réussi. Le film se concentre surtout sur les préparatifs du casse et n'ennuie jamais, l'opération est vraiment bien ficelée. La réalisation est bonne, les acteurs sont impeccable et notamment Alain Delon qui avait un charisme fou et on a une belle photo, que demander de plus ? Un bon film de braquage Français.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Le suspense, la grâce et l'humour sont omniprésents dans "Mélodie en sous-sol", en plus du cachet rétro absolument délicieux dont il dispose aujourd'hui. Un régal intemporel.
    Truman.
    Truman.

    227 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2014
    Mélodie en sous sol c'est la rencontre de deux acteurs de légende du cinéma Français, Jean Gabin et Alain Delon, le tout sous la direction d'un grand réalisateur, Henri Verneuil, et ça parle d'un braquage de casino .
    A partir de là ce film pouvait il être mauvais ? Il y avait très peu de chance .

    On suit donc la planification d'un braquage de casino a Cannes, un plan minutieux qui nous mènera sous haute tension ( dans la séquence finale j'ai transpiré tellement c'était éprouvant ) .
    Le duo Gabin / Delon fonctionne a merveille et est probablement l'un des meilleurs duo du cinéma Français, on retrouve un rythme soutenu sans faiblesse et aucun temps mort .
    Verneuil s'inspire de "L'Inconnu de Las Vegas" ( version original de Ocean Eleven

    Malheureusement j'ai vu le film dans sa version colorisé, j'ai su seulement une fois fini qu'il était en noir et blanc dans sa version originale, de plus la version couleur est coupé de 15 minutes .
    Donc a revoir mais globalement un excellent film aussi bien grâce aux acteurs, au scénario bien écrit et à la scène final juste parfaite .
    Un classique du cinéma Français qui prouve que l'on ne doit rien a Hollywood .
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Verneuil n'est pas Melville... Reste le parfum des films de nos Dimanches soirs d'enfants, l’hypnotisante beauté de Delon, la musique un peu envahissante et puis ... la question jamais réglée: Francis (Alain delon) pouvait-il faire autrement que de déposer les sacs dans la piscine ?
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    24 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    Ces films permettent au moins de voir ou revoir les paysages et les villes des années 60. A ce propos, le début du film est un témoignage de première. Pour ce qui est de l'intrigue, c'est du solide sans être génial. La réalisation est de la même trempe et bien datée. Gabin et Delon quant à eux ne s'éclatent pas vraiment. On remarquera accessoirement le nombre de cigarettes que les deux personnages fument : impressionnant. Pour les inconditionnels.
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    Bon film servi par un tandem de choc sur des répliques de Michel Audiard. Dans l'ensemble, le scénario manque d'envergure et manque de croustillant. Sans parler d'ennuie, cette histoire de braquage aurait pû être plus passionante au lieu d'être prévisible et sans suspens. Du bon cinéma néanmoins....
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top