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Kevin dioles
45 abonnés
680 critiques
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4,0
Publiée le 21 août 2024
MELODIE EN SOUS-SOL (1963): Le casse d'un casino. Le boss, Charles, joué par l'acteur Jean Gabin, un homme que l'on ne contredit pas car le tranchant de ses paroles lui donne toujours raison. Son acolyte, Francis, personnage élégant au charme foudroyant, qui mieux qu' 'Alain Delon pour vêtir le costume de ce gentleman cambrioleur, un physique aux traits parfaits. Des dialogues de Michel Audiard, chaque mot claque comme une cartouche qui rythme et donne le tempo des scènes où le faces à faces peuvent devenir très musclés. Des images en noir et blanc enveloppées par une musique jazzy des années 70, agréable aux tympans qui nous fera glisser dans un holdup rocambolesque bien mené du début à une fin inattendue. Un excellent moment de cinéma.
Des dialogues savoureux et percutants d'Audiard, un scénario sans faille de Simonin, une mise en scène impeccable de Verneuil, des jeux excellents de Gabin et Delon, voilà ce que propose "Mélodie en sous-sol". La séquence finale est mythique tant au niveau de la tension que de la photographie. On pourra peut-être regretter une mise en place des personnages un peu longue dans le premier quart du film.
Tout ça pour ça ! Un gros coup… qui se termine en pétard mouillé, pour sauver la morale et les « héros ». Décevant. Mais bon, c’est juste un vieux film français, il ne faut pas s’étonner.
Le film est la première rencontre de deux géants du cinéma Jean Gabin et Alain Delon la caméra d'Henri Verneuil est inspirée et rappelle celle de Jean-Pierre Melville. Film de braquage un peu classique mais qui reste dans les mémoires par sa fin rocambolesque qui nous laisse littéralement sur le flanc. Une fin d'une grande audace pour l'époque qui à elle seule mérite le visionnage du film.
Audiard en forme, Verneuil inspiré, Gabin et Delon qui s'en donnent à cœur joie: autant d'ingrédients pour faire de Mélodie en Sous-Sol un classique du film de gangsters à la française. De la gouaille dans les mots et de la précision dans la mise en scène, avec un art consommé du suspense et des rebondissements maniés avec brio: la partition est exécutée de manière quasi parfaite jusqu'à la fin, une inspiration géniale.
Pas le polar du siècle, l’intérêt principal me semble être le duo Gabin Delon ainsi que quelques bons mots d’Audiard. Sinon, longueurs pas forcément utiles, musique parfois pénible malgré sa qualité (parfois trop c’est trop), bref à voir pour l’avoir vu et peut-être retrouver la France d’avant avec ses bagnoles, etc… Le début est d’ailleurs intéressant et original sur le thème du pays qui change. La scène finale est prometteuse mais m’a un peu déçu.., À noter l’apparition inattendue de Jean Carmet, jeune et pas encore très connu.
Ce film est proche de la quintessence du film policier français des années 60. C'est un petit chef d'oeuvre. Notamment du à la réalisation simple mais soignée de Verneuil et à l'interprétation du couple Gabin-Delon. Le film se déroule en trois parties environ. J'ai préféré la première, celle où l'histoire débute et Verneuil prend son temps pour nous présenter le personnage de Gabin, un vieil escroc qui veut faire un dernier coup. La seconde partie est un peu moins rythmée, néanmoins la voix off de Gain ajoute quelque chose. Le braquage et la fin du film sont l'apothéose, la tension monte et c'est maîtrisé de bout en bout. Sans beaucoup de paroles.
En 1963, Henri Verneuil signe un film policier bien ficelé. C’est surtout l’occasion de confronter deux grandes gueules du cinéma français de l’époque. En effet, le scénario prend le temps de camper les personnages principaux avec d’un côté la vieille génération (un Jean Gabin en patriarche colossal) et de l’autre la jeunesse impétueuse (un Alain Delon complétement électrisant). Assortie de dialogues signés Michel Audiard, l’histoire retrace la minutieuse préparation du braquage d’un casino à Cannes. Humour et tension alternent dans un faux rythme qui semble aujourd’hui nostalgique. Bref, un véritable classique.
Un très bon film de gangsters de Henri Verneuil avec un Jean Gabin dans un rôle habituel pour lui dans lequel il excelle. Les dialogues de Michel Audiard font mouche.
Inspirateur des films de casse ce récit d'une association transgénérationnelle vaut pour le jeu enlevé de son duo, son ancrage dans un contexte sociétal retranscrit avec une plaisante distance et les dialogues si savoureux d'Audiard. Sautillant.
Henri Verneuil semble avoir été un gestionnaire efficace. Le film ne traduit aucun point de vue du metteur en scène. Mais le film suscite un peu d'intérêt. Principalement pour sa dimension historique et sa distribution. Du côte distribution, le type casting fonctionne à fond. Jean Gabin, paresseux, ne sait que sortir les mêmes expressions faciales et mimiques dont il abreuve ses interprétations, vues ailleurs. Pour servir, il est vrai les dialogues de Michel Audiard, par moment réussis. Mais dont le personnage qui se prend pour un cador et se révèle un cave (voir la conclusion du film, bienvenue et décevante pour le spectateur). Type casting aussi pour Maurice Biraud, parfait comme à chaque fois, mais dont l'interprétation ne change pas de film en film. Enfin Alain Delon, l'acteur principal du film (les scènes les plus intéressantes sont les siennes) est celui qui assure la continuité dramatique. Du côté des personnages féminins, c'est la misogynie standard de l'époque qui s'exprime. Les deux seuls personnages féminins, la femme de Gabin (Vivianne Romance, subtile, face à un Jean Gabin balourd) et la danseuse suédoise (Carla Marlier, parfaite face à Alain Delon). Curieusement, dans ce film d'homme où les femmes ne sont que des faires valoir, ce sont les personnages les mieux écrits. Le film de casse est un sous-genre à part entière. Depuis le recrutement et la création du gang, la préparation, la conduite et pour terminer, l'après-casse. Le film est intéressant dans sa composante personnages, car nos cambrioleurs ne sont pas intelligents ni brillants. D'où la conclusion du film, un enchainement de mauvaises décisions qui conduira notre gang à ne pas jouir de l'argent volé.
Pour moi le meilleur film de Delon qui prouve tour son talent devant le géant Gabin et quel plaisir. C'est un poil exagéré sur le braquage . Mais ce film est taillé sur mesure d'un grand polar .