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Attigus R. Rosh
193 abonnés
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4,0
Publiée le 3 mars 2018
Mélodie en sous-sol est un très bon vieux film porté par deux grands du cinéma : Jean Gabin et Alain Delon. La complicité des deux acteurs est perceptible et on a affaire à un véritable duo entre deux générations (le jeune voyou et le vieux brigand). Ce choc s’applique tant pour les acteurs que pour les personnages qu’ils incarnent à l’écran. Le casse en soi est palpitant à suivre, les péripéties auxquelles les personnages sont confrontés rendent vraiment le film intéressant. On ne s’ennuie pas du tout. Un film de braquage qui a un côté rétro très agréable.
Je dois dire que je suis un peu déçu de ce film, mais cela dit, il reste sympathique et démontre une nouvelle fois qu'à une certaine époque, la france savait faire du Cinéma avec un grand C. j'ai trouvé la mise en scène peu inspiré, mis à part quelques passages, notament la scène finale et dans l'ensemble mal rythmé. Tantôt, on est sur un cinéma composé de dialogues, tantôt du cinéma d'images et d'interprétation.
Avec Verneuil derrière la caméra on sait d'avance que sera du solide. Rajoutez à ça, des grands acteurs avec un Delon tout feu tou flamme, des dialogues d'audiard et on obtient un classique classieux. Certains notent la lenteur du film certe mais est-ce vraiment gênant.
Charles sort de prison, tombé pour hold up, et s’associe avec Francis, un jeune loup, pour le braquage du Casino de Cannes. Un grand classique du polar français en noir et blanc des 60’s réalisé par le grand Henri Verneuil. Efficace dans sa mise en scène, la scène finale est d’une élégance et d’un raffinement terrible. Il fallait oser cette fin, assez non-conformiste. Ce film est aussi porté par les magnifiques dialogues du plus grand dialoguiste français de l’après guerre : Michel Audiard. Le duo Gabin-Delon fonctionne aussi à merveille, tous les 2 dans des rôles taillés sur mesure pour eux. Un grand classique que l’on doit avoir vu une fois dans sa vie.
les dialogues de Michel Audiard crèvent lécran, surtout quand ils sont dits par un Jean Gabin ou un jeune loup dAlain Delon (27 ans à lépoque du film). Ceci dit, la primeur est donnée au discursif davantage quà lactif. Tendance que lon retrouve à travers le long temps de préparation du casse ainsi que le temps de présentation des personnages comparé au bref temps consacré au casse en lui-même. Côté suspense cest faiblard. Quand la jaquette originale de la k7 du film annonce 100 000 volts de tension, cétait 100 000 volts aux yeux de lépoque. Car à lheure daujourdhui il faut bien lavouer : Mélodie en sous-sol a mal vieilli. Même si les The Score, Oceans eleven et oceans twelve ont copié le principe de Mélodie en sous-sol sans en arriver à la semelle, encore moins à la cheville. Quant au Casse (avec Belmondo et signé du même Henri Verneuil), bien quil compte la scène muette la plus palpitante du cinéma français (celle où Belmondo programme tout pour ouvrir un coffre fort) il a un surplus de légèreté que na pas le très sérieux et très noir Mélodie en sous-sol. Mais il y a trop de longueurs, trop dattente pour le format actuel du cinéma à suspense. Au lieu de cela on a des répliques dacteurs de très belle facture. Autre bon point du film : le format noir et blanc qui épure les personnages mais aussi la carrure de Jean Gabin. (critique plus détaillée sur mon blog « Fredhorizons : critiques de film »)
Un merveilleux policier d'Henri Verneuil !! Un Jean et un Alain tous deux excellents, beaucoup d'humour dans les dialogues magnifiques d'Audiard, une fin exemplaire !!
un film culte . Peut etre le plus grand polar français de tous les temps . Un duo exeptionnel formé par Gabin et Delon dans des roles taillés sur mesure , un histoire exellente , la griffe d'Henri Verneuil et les dialogues savoureux de Michel Audiard , la superbe musique , tout est parfait dans Mélodie En Sous-Sol . Un film qui n'a pas pris une ride , qui nous montre bien qe le cinéma français était bien meilleur a cette époque-là ...
Première rencontre entre deux monstres sacrés, on dirait d’ailleurs que le film a été fait exprès pour ça. L’histoire du casse est assez classique, le film vaut surtout pour la confrontation Gabin-Delon , deux générations d’acteurs qui campent deux losers , Delon jeune voyou-gigolo convainquant, Gabin papy gangster taillé dans le marbre. C’est orchestré par les dialogues de l’incontournable Michel Audiard, qui sait installer une atmosphère comme personne, avec juste un mélange d’argot et de France d’après-guerre, sur un fond jazzy obsédant. A noter la fin tellement originale qu’on ne s’attend pas du tout à ça, un crescendo aquatique plein de suspense, qui donne l’impression qu’on a changé de film, pour une fin qui reste ouverte, (c’est pas si facile à faire), et un retentissant dénouement, qui termine le film sur un échec et une ellipse. A réserver aux fans et aux curieux pour se rendre compte que les deux stars, n’usurpent pas du tout leur réputation, toujours justes, sans efforts, que ça donne l’idée que c’est encore plus facile. Film à voir en noir et blanc, la version colorisée n’est pas convaincante du tout. En tout cas, classique dans tous les sens du terme.
Un excellent film avec un super duo composé de Gabin qui excelle dans le registre du braqueur bougon expérimenté et Delon parfait en mauvais garçon. Le scénario est excellent et les dialogues de Michel Audiard font toujours mouche. Quant à la fin elle est vraiment inattendue. Une réussite.
Henri Verneuil derrière la caméra, Jean Gabin et Alain Delon devant, Michel Audiard aux dialogues: Le Cinéma Français dans toute sa splendeur. Historique.
Voilà du lourd: 2 monstres sacrés du cinéma français (Delon et Gabin) dans un film réalisé par Verneuil et en prime dialogué par Audiard. Et le résultat est à la hauteur, 1h50 de pur plaisir à regarder Delon et Gabin tenter de dévaliser un casino. Du très grand cinéma.
Henri Verneuil semble avoir été un gestionnaire efficace. Le film ne traduit aucun point de vue du metteur en scène. Mais le film suscite un peu d'intérêt. Principalement pour sa dimension historique et sa distribution. Du côte distribution, le type casting fonctionne à fond. Jean Gabin, paresseux, ne sait que sortir les mêmes expressions faciales et mimiques dont il abreuve ses interprétations, vues ailleurs. Pour servir, il est vrai les dialogues de Michel Audiard, par moment réussis. Mais dont le personnage qui se prend pour un cador et se révèle un cave (voir la conclusion du film, bienvenue et décevante pour le spectateur). Type casting aussi pour Maurice Biraud, parfait comme à chaque fois, mais dont l'interprétation ne change pas de film en film. Enfin Alain Delon, l'acteur principal du film (les scènes les plus intéressantes sont les siennes) est celui qui assure la continuité dramatique. Du côté des personnages féminins, c'est la misogynie standard de l'époque qui s'exprime. Les deux seuls personnages féminins, la femme de Gabin (Vivianne Romance, subtile, face à un Jean Gabin balourd) et la danseuse suédoise (Carla Marlier, parfaite face à Alain Delon). Curieusement, dans ce film d'homme où les femmes ne sont que des faires valoir, ce sont les personnages les mieux écrits. Le film de casse est un sous-genre à part entière. Depuis le recrutement et la création du gang, la préparation, la conduite et pour terminer, l'après-casse. Le film est intéressant dans sa composante personnages, car nos cambrioleurs ne sont pas intelligents ni brillants. D'où la conclusion du film, un enchainement de mauvaises décisions qui conduira notre gang à ne pas jouir de l'argent volé.
Henri Verneuil n'était sans doute pas un génie, mais il a rarement déçu dans les nombreux films qu'il a laissés et qui agrémentaient autrefois les soirées du dimanche soir. Pourtant, quelque chose ne "marche" pas, de mon point de vue. Alors, certes, chacun est dans son rôle : Delon dans le rôle du petit voyou sans manières et ambitieux ; Gabin nous fait du Gabin sans forcer ; leur relation est celle classique entre le vieux truand qui tente un dernier coup et le jeune loup ; le casse est réussi ( Delon en réalisera un autre très ressemblant, quelques années plus tard, dans " Le cercle rouge"..), pourtant passer, des deux personnages du Paris populaire et faubourien du début, dialogués par Audiard, aux palaces, piscines et casinos de la côte d'Azur, pour préparer le casse, où l'un est censé être un vieux milliardaire et l'autre un jeune playboy riche et désinvolte, ne me paraît pas du tout crédible !