Avis sur Le Dernier des Mohicans

Récit filmographique d'aventures historique sur la guerre en Amérique entre les Français et les Anglais, Le dernier des Mohicans raconte aussi celui des différentes tribus indiennes dont les allégeances vont aux tuniques bleues ou aux tuniques rouges selon le temps qu'il fait, mais évidemment selon le point de vue américain de cette histoire, le Mohican pactise avec nos ennemis anglais (ça, c'est mon point de vue franchouillard) en dépit de son ignorance juste pour une donzelle britannique qu'il trouve fort à son goût...

...la donzelle "jouée" par la quiche Madeleine Stowe, ce simulacre d'actrice évidemment. Voilà qui ne laisse pas de déplaire considérablement. Quant au Mohican incarné ici par le sans peur et sans reproche Daniel Day-Lewis, pas un mauvais acteur au demeurant, son personnage fait davantage penser à un chevalier du Moyen Age, on ne peut plus ringard déjà à cette époque, de par sa colossale fatuité et naïveté. Bref, c'est un Indien de pacotille qui ne leur fait pas honneur.

Bien que l'action ne soit pas totalement absente, le film manque singulièrement de rythme et se perd en bavardages sirupeux inutiles et ennuyeux. Quant à l'action elle-même, sa mise en scène est plutôt brouillonne... même si on a vu pire (au royaume des aveugles etc). Un mot en passant sur la musique pédante et patriotique : une jolie musique pédante et patriotique.

Devant tout ce fatras si pénible, il faut résister à l'endormissement vaille que vaille et si Le dernier etc n'est pas totalement mauvais pour le bon public, il n'en reste pas moins... mauvais en définitive.

Très déçu...
Je n'avais jamais eu le courage de le regarder de par l'image que certain cinéphile m'avais dépeint, mais la c'est au dessus du lot.
Beaucoup de personnes qui avais à l'époque de la sortie du film, 20,30 voir 40 ans me l'ont décris comme un film culte.
Au début du film on pense peut être que ce sera un classique style Danse avec les loups, mais passé les 30 première minutes la déception est présente...
Quand le héros spoiler: refuse de quitter le fort pour la seul et unique raison qu'il aimerais attraper la fille du commandant
je n'avais plus aucun doute sur le reste du film.
Je pense que je ne serait peut être pas aussi sévère si le film n'était pas aussi surcoté.
Bref, si le film passait sur nrj12 je ne serais pas surpris.
Hormis la musique (beaucoup trop entendu), les paysages sont très beaux, je trouve les personnages sans profondeurs, et je passe sur l'histoire d'amour déjà décrite par d'autres spectateurs.

Ce n’est qu’aujourd’hui que je vois pour la première fois ce film. Déception. Histoire pas prenante, c’est juste une succession de scènes de guerres ou d’affrontements sans queue ni tête. L’amourette est assez ridicule. Ce film est barbant, comme ses dialogues et sa musique. 1,5 étoile quand même pour ce résultat pas bien original et mal raconté.

Bon sang, après toutes ces années je découvre enfin ce film, et en version director's cut en plus.
Mais quelle horreur! Un film sans aucun intérêt. Nullement flamboyant, absolument pas émouvant et ennuyeux comme la pluie sur un carreau.
Les acteurs sont tous dans la caricature ou presque. Les hommes sont bien viriles, et les femmes bien jolies et aimantes et si dévouées...Les chefs font les gros yeux et c'est à celui qui aura les meilleures répliques, et le plus beau regard perçant.
Et cette fameuse BO, qui est très belle mais qui revient "Again, and again and again and again and againnnn" jusqu'à plus soif au point que l'on se retient de rire.
La mise en scène n'est absolument pas immersive et certaines scènes de batailles sont du grand n'importe quoi (d'ailleurs il vaut mieux éviter de scruter ce que font les figurants). Et certains plans et transitions ne sont absolument pas logiques...
Que dire alors. Une envie de sauver les costumes et certains décors.
Vraiment navrant.

Entre "Danse avec les loups" et "The patriot", cette aventure en pleine occupation ou invasion n'à pas franchement retenue mon attention tellement les longueurs avec le script et la performance parfois molasse du casting ont été les éléments perturbateurs de ce film. Visuellement très bon comme tous les films historique, le point cardinal reste toujours le même. Les quelques passages de guerre sont bons mais pas magiques pour autant. Trop de l'un pour pas assez de l'autre, notre héros lui livre un jeu trop gentillet qui ne vaut pas celle donnée dans la version de "Tarzan" ou il fut bien meilleur. Une aventure en grande partie loupé.

Je ne vois pas l'intérêt de ce film qui accumule les clichés. Les paysages sont magnifiques, au-delà de ça, pas de quoi le qualifier de chef d’œuvre. La musique de Trevor Jones, utilisée à outrance finit pas nous faire saigner des oreilles. Bref, une belle déception. J'oubliais ! Un grand merci à M.Mann pour le fou rire durant la scène où D.Day-Lewis saute de la cascade, une pépite !

On est loin avec ce "Dernier des Mohicans" de la vérité du regard de "Danse avec le loups", sorti un an plus tôt, et encore bien plus loin de la densité thématique et de l'ampleur visuelle des westerns de l'autre Mann, Anthony. Tout ici semble étriqué : une histoire corsetée dans les clichés hollywoodiens : un héros, blanchi pour l'occasion, sans peur et sans reproche, aux exploits physiques digne d'un super héros de Marvel (Daniel Day Lewis, forcément impressionnant, semble concourir à la médaille d'or du triathlon) ; une histoire d'amour sirupeuse d'une grande fadeur (malgré la présence charismatique de Madeleine Stone) et, enfin, un discours politique simpliste où les deux héros blancs ont été schématisés pour devenir les portes drapeaux de deux idéologies opposés : D.D.Lewis serait le libéral de l'amérique naissante et le major Lewis le conservateur réactionnaire et raciste. Le récit s'étire donc laborieusement sur plus de 2h, sans qu'aucun souffle romanesque ne nous emporte jamais (contrairement au remarquable roman de James Fenimore Cooper ou à le première adaptation de Maurice Tourneur en 1920). Mais le pire est sans doute l'extrême mollesse de la mise en scène. Mise à part une séquence d'ouverture joliment troussée grâce à la superbe photo de Dante Spinotti, le film échoue totalement dans sa volonté d'inscrire les personnages dans un rapport à la nature. Malgré la beauté des paysages, Michael Mann se montre incapable de saisir l'espace et l'ensemble manque étonnamment de grâce et de fluidité. Pas de doute que le cinéaste est plus à l'aise dans les espaces urbains qu'au milieu de la nature où sa caméra semble particulièrement ankylosée, à l'image de ce film poussif.