Film culte par excellence, "Le dernier des Mohicans" est une fresque épique assez aboutie, proprement mise en scène. La distribution est intéressante, et les scènes de bataille bien faites. A part ça ? Une histoire d'amour dispensable et qui alourdit fortement le récit. Dommage.
D'après le roman de James Fenimore Cooper. Une adaptation taillée à la hache et menée au pas de charge. Michael Mann ne s'est embarrassé ni des considérations historiques, ni des réflexions sur les Amérindiens, contenues dans le livre ; il n'a retenu que les dimensions épiques, héroïques et romantiques, qu'il restitue avec une efficacité spectaculaire, certes. Son film, prenant, ne démérite pas côté mise en scène. Ni côté décors, costumes et photo (superbe travail du chef op' Dante Spinotti, notamment en matière de clair-obscur). Mais ça manque globalement de subtilité et de profondeur. Ça va trop vite, que ce soit dans la mise en place du drame, le développement des relations entre les personnages, les revirements de situation. Daniel Day-Lewis (investi et athlétique) court presque tout le temps et agite une abondante chevelure qui lui donne, dans certaines scènes, des airs de rock star ; Madeleine Stowe hérite d'un rôle trop peu étoffé ; Patrice Chéreau, en général français, laisse perplexe. La musique, enfin, est jolie mais envahissante. On reste donc sur une impression en demi-teinte, à l'image du dénouement qui n'assume pas complètement la noirceur finale du roman.
Un film epique sur la guerre franco anglaise dans le nouveau monde avec le parti pris des différentes tribus indiennes ! Cette fresque grandiose ne manque pas de moyens et nous plonge dans ces magnifiques paysages vierges de toutes civilisations. La reconstitution de cette époque est très fidèle visuellement et l histoire nous captive tout le film durant. Et pour finir, ce film cache une musique légendaire inoubliable mais probablement trop utilisé tout de même dans ce film.
La mise en scène et la superbe musique rendent impressionnantes les scènes d'action de ce film d'aventure. Michael Mann nous offre là une belle image de l'Amérique naissante et de ses premiers pèlerins se retrouvant malgré eux au cœur de batailles entre anglais, français et indiens, le tout en axant son histoire sur les péripéties pleine d’adrénaline un homme blanc élevés par les indiens tombé sous le charme d'une des filles d'un général britannique et en finissant cette épopée par une splendide scène finale. Du beau spectacle!
Michael Mann signe un film puissant sur un peuple opprimé par une guerre qui ne le concernait pas. Avec un final grandiose Le Dernier des Mohicans parvient à toucher l'âme de son spectateur, tandis que les ressorts émotionnels, et les scènes d'action, fonctionnent à merveille.
Après avoir vu "Heat", "Collateral" et "Public Enemies", je dois avouer que je préfère Michael Mann dans des films plus actuels traitant des confrontations entre bandits et police. "Le Dernier des Mohicans" m'a déçu dans le sens où l'amourette qui a lieu au bout de seulement trente minutes "détruit" en quelque sorte l'intrigue et les enjeux qui en découlent. Notre héros principal joué par Daniel Day-Lewis ne semble être guidé dans ses décisions que par cette jeune anglaise, fille de colonel, alors qu'au départ il défendait avec ferveur les siens et ses terres... je sais bien que les derniers Mohicans sont alliés aux anglais à ce moment là mais ce n'est pas une raison pour nous rajouter une histoire d'amour pittoresque qui casse le rythme. En dehors de ça, le film n'est pas si mauvais, la musique est vraiment belle et bien adaptée pour l'atmosphère et le cadre, les personnages sont intéressants et les combats prenants. Mais un tel choc culturel entre 4 civilisations différentes ; les Hurons, Mohicans, anglais et français pour la défense de terres (ou son obtention) aurait mérité plus d'explications ou plus de développement car sur 1h50 de film (ce qui n'est déjà pas considéré comme long), trop de temps est consacré à des scènes inutiles et gratuites qui ne n'avancent à rien.
Malgré la valeur et le soin apporté par Michael Mann à la mise en scène des scènes d’actions et de combats, « le Dernier des Mohicans » est obturé par une romance peu attrayante et des rôles qui manquent pour certains d’épaisseur. Plus que ses qualités techniques (son, photographie, costumes) et de la beauté des paysages naturels (surtout lors les scènes finales), c’est véritablement la musique qui illumine ce film d’aventure historique, dont j'attendais un peu plus.
un très bon film même si j'ai été un peu déçus, les paysages et les décors sont magnifique ont s'y croirait, les acteurs sont pas mal,un peu d'émotions, musique magnifique mais malgré sont beau scénario, j'ai été déçus et je croix qu'il aurai pu être mieux.
Un souffle épique s'abat sur le paysage cinématographique du début des années 90 quand Michael Mann adapte à son tour le roman de James F Cooper. Et cette adaptation génère l'un des plus beaux films d'aventure de tous les temps. D'une beauté visuelle impressionnante, riche en scènes d'action héroïques, ponctué d'une romance magnifique et emmené par un Daniel Day Lewis au sommet, on y retrouve tous les ingrédients des grandes épopées romanesques. Des seconds rôles de qualité tels que Madeleine Stowe, Steven Waddington, Patrice Chéreau ou encore Wes Studi viennent embellir le tableau. La reconstitution du contexte est formidable de méticulosité et l'adjectif « grandiose » est encore trop faible pour décrire la musique ainsi que le final. Sur un rythme moins contemplatif que ce que le réalisateur propose souvent, aucun temps mort dans cette sublime aventure. Un premier coup de maître pour Mann et une très bonne place dans mon top 25.
Chef-d'oeuvre. Un poème lyrique mêlant sauvagerie et romantisme. Une formidable leçon de cinéma. Un film sensuel, violent, haletant, émouvant. À voir sans hésitation.
L’histoire de la fondation des Etats-Unis a largement plus souvent été traitée sous l’angle Farwest et conquête de L’Ouest que sous l’angle révolte contre les Anglais, révolution et indépendance au 18ème siècle. « Le Dernier des Mohicans » (« The Last of the Mohicans ») est roman de James Fenimore Cooper publié en 1826. Michael Mann propose une adaptation réussie du roman : souffle épique, romance, action, dramaturgie… Le film démarre avec une phénoménale chasse dans la forêt et l’histoire va poussivement monter en puissance avec des scènes de batailles assez époustouflantes comme l’attaque de nuit du fortin. La romance entre Daniel Day-Lewis et Madeleine STOWE a toute sa place dans ce drame car elle justifie l’énergie que va mettre Nathaniel Poe pour se battre. Le méchant, Wes Studi, est aussi remarquable : un pas très gai-Huron avec zéro émotion. « Le Dernier des Mohicans » est une œuvre prenante et superbe (mise en scène, casting et paysages). Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Globalement, c’est un superbe film d’aventures digne du roman qui nous a fait rêver dans notre enfance; le dépaysement, le charme de la vie en foret, la fascination pour les indiens, tout cela étant parfaitement rendu. La prise de fort William Henry en 1757 par Louis-Joseph de Montcalm est un moment de grand spectacle, les modifications apportées au roman et le fait de donner le premier rôle à ‘’longue carabine’’ sont fort acceptables, l’essentiel étant que Magua soit bien à sa place. Question cinéma, les extérieurs sont à couper le souffle et parfaitement filmés, le spectateur n’est jamais perdu; la musique se passe de commentaires tant elle est universellement appréciée. C’est passionnant et on en sort heureux mais avec quelques regrets car Mann à cédé à la surenchère, à l’extrême violence annoncée, aux ralentis qui font perdre au récit toute sa profondeur au profit d’un voyeurisme qui n’a pas lieu d’être dans un film historique même romancé. il a aussi raté son histoire d’amour et c’est complètement de sa faute, les acteurs n’y étant pour rien. Ils sont tous excellents avec un Daniel Day-Lewis qu’il n’est plus utile de complimenter tant il soigne tous ses personnages. Pour ma part, j’aurais aimé que ce western et d'autres suivants rejoignent le petit groupe des meilleurs mais si la pression du box office et la cruauté du goût du grand public des trente dernières années pour les effets spectaculaires artificiels ne faiblit pas, cela me semble hélas impossible.