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Un visiteur
5,0
Publiée le 19 octobre 2009
Un film de qualité ! Sobre ! Epuré! Dépouillé ! Riche en péripéties et en personnages complexes ! Scénario bien construit ! Excellente direction d'acteur ! Suspens sans cesse renouvellé ! Méditation existentielle,au delà du temps ! Puissant ! Chapeau bas à J.P. Melville et J. Giovanni ! Du grand cinéma !
Dans la filmographie brève mais exceptionnelles, les pépites ne manquent pas. Le Deuxième souffle en fait partie, oeuvre magistrale de bout en bout, captivante de la première à la dernière seconde. C'est l'une des recettes miracles de Melville que de nous faire vivre des moments de cinéma aussi intenses, aussi brillants, avec des scénarios qui paraissent pourtant au dépaert très classiques. Non pas que les films de Melville soient dans l'absolu d'une grande originalité, mais l'ensemble est si magistralement dirigé, si brillant, si implacable, que l'on ne peut que rester pantois devant une oeuvre aussi superbe, l'aboutisement et l'épanouissement d'un grand cinéaste, l'oeuvre d'un maitre du èème art. Au milieu de cela, les acteurs sont d'une impressionnante sobriété, et apportent leur pierre à cette immmense édifice qu'est Le Deuxième souffle.
Un bon film de gangsters, mais qui manque de dialogues et de rythme. On y retrouve d'excellents acteurs. La jaquette parlait de l'oeuvre majeure de Melville....pas pour moi. Le meilleur de Melville reste "L'armée des ombres".
Noir, épuré, presque glacial : «Le deuxième souffle» est pour moi l’un des meilleurs Melville, une œuvre significative dans l’histoire du cinéma français. Signalons tout d’abord la performance de Lino Ventura -absolument extraordinaire- et des nombreux seconds rôles. Mais plus encore que par son casting, ce film brille par sa réalisation et son scénario, tous deux sobres à l’extrême. Comme souvent, Melville arrive à dégager une ambiance inimitable, avec une fin forcement tragique. Du très grand cinéma.
Melville est déjà le plus grand réalisateur de sa génération avec Clouzot, tandis que la force de José Giovanni est de créer un univers très réaliste tous droits sortis de son passé et de ses expériences qui donne un crédit tout à fait éloquent à ses œuvres (rien à voir avec l'esbroufe d'un Olivier Marchal !). Si les dialogues sont moins démonstrativement truculents qu'un Michel Audiard, ils ne sont jamais superflus et sont tout aussi acérés. On apprécie aussi le passé des personnages, seulement s'arrête-t-on sur des allusions. Site : Selenie
Le style de Melville sefface ici devant les personnages et le récit de José Giovanni. Cela donne un polar carré mais assez conventionnel et sans surprise, servit tout de même par un beau casting. Les deux auteurs on fait mieux chacun de leur côté. Ce film a néanmoins influencé des cinéastes comme John Woo ou Scorsese.
Un film particulièrement significatif dans l'oeuvre de Melville car partant déjà d'éléments classiques pour tendre à une forme la plus épurée possible. On pourra dire que ce niveau d'abstraction tue l'émotion mais il n'en est rien, bien au contraire elle souligne la solitude des personnages et l'inévitabilité du sort que leurs actions entrainent. Noir,donc, et superbe.