Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ManoCornuta
273 abonnés
2 878 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 4 février 2014
Un film qui prend rang parmi les classiques du polar à la française, où la patte Melville est bien présente. Paul Meurisse compose un personnage de commissaire absolument savoureux. Le film est certes un peu long, et l'on n'atteint pas ici les sommets du Cercle Rouge, mais l'ensemble est très bien mené et se laisse voir avec plaisir.
Le "Deuxieme souffle" est un film admirablement construit et pertinent , certains acteurs et leurs roles ont vraiment quelque chose de particulier , je pense notamment au personnage d'Alban . Lino Ventura n'est bizzarement pas celui que j'ai retenu le + de ce film , je le préfére dans d'autres oeuvres . Je mets 4 étoiles parce-que c'est un grand film a pleins de niveaux il faut l'avouer mais personnellement je l'ait trouvé un peu long et pas toujours captivant .
Un très bon film policier. On est pris dans le scénario, le casting est très bon. Il manque juste peut-être une petite musique par moment, mais le cinéma à l'époque voyait les choses autrement. Sinon, il y a tout ce qu'il faut pour faire un bon film de gangster : évasion de prison, braquage, règlements de comptes, traque policière ... Bref, un excellent film de ce très grand monsieur qu'est Jean-Pierre Melville !
très bon film noir avec des histoires de gangsters avec les pourris et les loyaux , des flics pourris, toute une époque mise en scènes de très bons acteurs VENTURA, MEURISSE avec son humour acide, CONSTANTIN, BOZZUFI Une bonne histoire un bon moment de cinéma
"Le Deuxième Souffle"(1966) représenta un tournant dans la carrière de cinéaste de Jean-Pierre Melville. Si l'homme au Stetson continuera à faire ses polars noirs en hommage aux Américains,il le fera dorénavant en exacerbant le côté mythologique des truands,délaissant alors le réalisme de Bresson ou Clouzot. Cette œuvre-maîtresse de 143 minutes suit les pas d'un gangster aux méthodes chevaleresques et sur une morale de réciprocité qui n'existe plus en ce bas-monde. A peine évadé de prison,Gu Minda se lançe dans un dernier coup(le braquage d'un fourgon blindé) avec la complicité d'un patron de cabarets. Mais quand les choses dérapent,la trahison attend Gu au tournant... Melville a toujours eu cette imagerie du truand en imper,que l'on peut confondre avec le policier(immense Paul Meurisse),des longues voitures américaines,des arrières-boutiques où les coups se préparent... Tous ces éléments gravent le film dans le marbre,sans psychologie superflue,avec juste ce qu'il faut d'attrait et de fascination pour des personnages condamnés,et conscients de l'être. De cette mélancolie de tous les instants,parfois lancinante,Melville tire un film hypnotique et puissant.
Le Deuxième Souffle s'impose comme un des meilleurs films noirs français. Melville prend d'abord le temps d'installer l'intrigue, brillament écrite par Giovanni, avant de faire accélérer le rythme du récit, accélération qui mènera le "héros" (sublime Ventura !) vers sa fin, inéluctable. Le jeu des acteurs est remarquable (rôles secondaires y compris) et les dialogues savoureux. Un film à voir absolument: du grand Melville !
Que dire qui n'ait été dit?Polar noir, froid, un vrai scénario, un vrai réalisateur, de vrais acteurs. C'est du Melville pur sucre! Surement un de ses meilleurs, peut être le meilleur! C'est le dernier grand film noir, en noir et blanc, français. Comme si une page se tournait! Ici, on est dans la lignée du Grisbi, de Razzia sur la chnouf... Ce film est du même calibre! La distribution est vraiment parfaite. Une des forces de Melville, c'est d'avoir sut toujours utilisé au mieux ses acteurs. A voir et à revoir!
Un bon polar noir à l’ancienne qui nous manque tant. Tout y est grand, l’ambiance, le réal (forcément), les acteurs (idem)...bref, un classique à voir au moins rien que pour le plan séquence où Paul Meurisse débarque dans un bar après une fusillade et donne sa vision des faits. Un régal !
Le Deuxième Souffle est le film qui renforce le talent pour le réalisateur Jean-Pierre Melville a de un,réaliser de bon polar à la française et de deux à parler du milieux criminelle comme personne!!!Ce polar français est menée par un très bon casting,on retient les performance de Paul Meurisse dans le rôle de l'inspecteur et de l'excellent,le légendaires et le monstre du cinéma Lino Ventura(à qui je voue un culte) dans le rôle du truand Gus,ce qui est bien avec cette acteur c'est qu'il peut très bien joué le rôle d'un inspecteur de police comme il peut très bien joué un truand!!!Ce polar possède aussi un très bon scénario avec de bon rebondissement et surtout un très bon dénouement,un dénouement tragique où spoiler: le personnage de Lino Ventura meurt tragiquement,un peu comme les personnages de Alain Delon ou Jean-Paul Belmondo dans Le Cercle Rouge et Le Samouraï pour Alain Delon et Le Doulos pour Jean-Paul Belmondo,le héros meurt tragiquement !!Il y a beaucoup de liens qui unissent ce film et les autres polars de Jean-Pierre Melville ce qui va donner l’expression "film melvillien",,à savoir les imperméables et le chapeau,les mêmes habits aussi bien pour les flics que pour les truands ce qui brouille la différence entre les flics et les truands,la nuit,il y a aussi les petits détails comme les gants blanc et la torche du personnage de Jean-Paul Belmondo dans le Doulos qu'on retrouve un peu dans les mains du personnage d'Alain Delon dans Le Cercle Rouge,les voitures un peu à l'américaine qui renforce l'hommage et le fanatisme de Jean-Pierre Melville pour les polars américain de John Huston par exemple,les débuts un peu silencieux qu'on retrouve dans Le Samouraï et Le Doulos,les bars avec musiciens et danseuses qu'on retrouve dans Le Cercle Rouge,Le Samouraï et Le Doulos et puis une action qui accompagne le générique comme Lino Ventura qui court avec son complice pour ce film,Un train qui s'en va pour Le Cercle Rouge et puis le personnage de Serge Reggiani qui marche seul sous un pont dans Le Doulos!!Tout cela sont des ingrédient qui peuvent faire en sorte qu'on reconnaisse un film de Jean-Pierre Melville entre mille(Bon j’exagère un peu) mais il y a comme même un défaut dans ce film,à savoir que ce film est un peu trop longs et il y a des longueurs parfois!!Mais cela reste quand même un très bon film,à voir absolument!!!
Rien qu'à prononcer le nom de Jean-Pierre Melville, la première chose qui nous vient en tête est le "film noir" à la française, genre dans lequel ce dernier s'est le mieux illustré au cours de sa carrière. "Le Deuxième Souffle" entre pleinement dans ce genre. Adaptation du livre de José Giovanni, "Le Deuxième Souffle" offre un univers sombre et violent de première qualité avec retournements de situations, dialogues percutants, élements bien ancrés dans ces polars français des années 60. Un certain charme s'émane de la réalisation et ce, dès les premières minutes ou Gustave (Lino Ventura) s'évade de la prison ou il était retenu en compagnie de deux acolytes. Les plans utilisés lors de cette évasion sont surprenants et cette originalité ne pâlit jamais durant l'intégralité du long-métrage. La mise en scène est aussi de grande qualité, bien "vintage", mise en scène quasi théâtrale par l'abondance des dialogues et ces unités de lieux. Au "Deuxième Souffle" on ne peut que regretter le fait que certains moments soient soporifiques mais, fort heureusement, assez rares pour évoquer un réel point négatif de grande envergure. Melville exprime ici tout son talent et filme un polar prenant aux tripes, assez lent mais ô combien excellent, porté par un Lino Ventura toujours au top de sa forme et secondé par Paul Meurisse, épatant en commissaire.
Chef-d'oeuvre incontournable du film noir français, Le deuxième souffle n'usurpe en aucun point sa réputation. La ribambelle de bon acteurs est au top, et si le scénario, très bon, est lent il ne traîne jamais en longueurs. Immanquable!
Après son formidable Road-Movie "L'aîné des Ferchaux", Melville retourne au polar. Si "Le doulos", qu'il avait déjà fait quelques années plus tôt, était très réussi dans un style classique, "Le deuxième souffle" marque un changement de ton et lorgne vers une polar plus sombre. Changement plus que réussi ! Le film est un modèle du genre. Long pour un film de l'époque, le film ne tombe jamais dans la monotonie. Servi par un casting excellent, on y retrouve avec plaisir l'excellent Lino Ventura dans un rôle qu'il endosse à la perfection et Paul Meurisse qui campe avec brio un commissaire doté de tirades qui font mouche. Les seconds rôles ne sont pas en reste non plus (Pierre Zimmer, Michel Constantin, Raymond Pellegrin, Marcel Bozuffi... Tous bons !). Le code d'honneur et le professionnalisme des bandits de l'ancienne génération, thème assez récurrent dans les polars de Melville, sont de nouveau présents. C'est le début d'un virage dans la carrière du réalisateur qui fera les classiques qu'on lui connaît ("Le samouraï", "Le cercle rouge", etc.)
Melville prend le temps de développer ses personnages, leur psychologie et les relation qui les unis, ne s'interessant finalement qu'assez peu au braquage (on ne voit par exemple aucun préparatif) qui n'est finalement là que pour précipiter les évênements. Le héros joué par Lino Ventura est un gangster à l'ancienne et vieillissant, conscient que son temps est terminé mais qui se lance dans un dernier coup pour une question d'honneur. Il regrette les nouvelles pratiques des jeunes malfrats, et même les nouvelles méthodes policières. On notera au passage la présence d'un Paul Meurisse en grande forme, en particulier lors de sa savoureuse première apparition. Le cinéaste prend également le parti de ne pas dévoiler tous les détails de son histoire, laissant volontairement de nombreux détails flous ou sans réponse. Le film s'ouvre ainsi en plein milieu d'une évasion, Melville renforcant le côté destabilisant de cette ouverture par des choix de cadrages surprenants et très travaillés. De la même façon, il n'explique jamais les origines du contentieux opposant Gu et Paul Ricci quand bien même il s'agit d'un des principaux moteurs du récit. Le cinéaste maîtrise complètement la durée de son film (2h30) et installe sur la longueur les enjeux de son récit pour les faire se rejoindre lors du réglement de compte final.
Considéré comme l'un des sommets du cinéma de Jean-Pierre Melville, "Le deuxième souffle" souffre pourtant d'une première heure ennuyeuse qui met difficilement en place les protagonistes et les enjeux du récit. Cependant, il prend de l'ampleur à chaque instant.
Le deuxième souffle est trop inégale, on enchaine de très bonnes scènes avec d’autre trop molles. La lenteur ce fait trop ressentir, contrairement au cercle rouge ou au samouraï. Un bon film cependant mais sans surprise.