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    Le Deuxième souffle
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    98 critiques spectateurs

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    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2022
    Encore un très grand film de Melville, qui à coup sûr a inspiré d'autres réalisateurs par la suite. Tout ce qui fait la force d'un bon film noir est présent. Ambiance, gangsters à l'ancienne, flics roublards (Paul Meurisse est exceptionnel) et des dialogues remarquablement bien écrit.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2017
    Un polar signé Melville pour se relaxer après une bonne journée, ca ne fait jamais de mal. Lino fait du Ventura, solitaire comme un caid fidèle à sa famille dans tous les sens du terme. Meurisse campe un commissaire rusé et fort soupconneux quant aux méthodes de ses collègues marseillais. Le noir et blanc sied bien à ce polar noir. Cadré au cordeau, l'essentiel y est, les années soixante un peu viellottes, certes on n'atteint pas le sublime du Samourai, mais on ne peut pas manger tous les jours de la langouste.
    TV 1 - novembre 2017
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    691 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2017
    Melville signe un film de braquage et de gangster enlevé, sombre, un poil long, mais efficace. Lino Ventura en tete, Le Deuxième Souffle à la classe.

    https://m.facebook.com/la7emecritique/
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Un gros film de JP Melville . Tout y est déjà, un climat pesant, un rythme Zen et distancié, et des acteurs magnifiquement dirigés. Ventura et Meurisse ( un acteur trop oublié) absolument excellents. L'intrigue est bien construite . Un moment de cinéma intense.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2017
    Dans ce polar froid et tendu, Melville prend son temps pour analyser les comportements des protagonistes. Il n’y a pas que l’action qui compte (à tel point que l’action sanglante n’a lieu qu’au bout d’1h30 de film), mais surtout la façon dont les évènements intègrent un certain code d’honneur que chacun des protagonistes s’acharne à faire respecter.
    Interprétation assez magistrale et film passionnant.
    Stephenballade
    Stephenballade

    396 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2017
    Personne ne m’empêchera pas de penser que le neuvième long métrage de Jean-Pierre Melville a un goût d’inachevé : il manque quelque chose. Quelque chose d’essentiel. Lorsque je vois la tendance générale des internautes, je me dis que je vais me faire envoyer sur les roses, et vous auriez sans doute raison. Mais essayez d’imaginer le même film… avec des dialogues de Michel Audiard… Ah oui, hein ? De suite ça le fait davantage ! Pourtant ce n’est pas mal écrit, loin de là. Mais les dialogues de José Giovanni sont parfois inégaux. Oh ! je ne dis pas que "Le deuxième souffle" n’est pas bien, surtout pendant la première heure durant laquelle on retrouve tous les codes du polar noir. Mais je n’ai pu m’empêcher de penser aux bons mots de Michel Audiard. Nous avons toutefois quelques bonnes banderilles verbales, notamment à travers Paul Meurisse à qui on a prêté un humour caustique, notamment lors de sa première intervention : spoiler: en tant qu’inspecteur Blot, le voir se foutre crânement de la gueule des truands est
    un grand moment de cinéma. Malgré un scénario relativement classique, Melville nous amène dans le monde des truands, un monde où la confiance ne se gagne pas en un claquement de doigts, où la trahison est sévèrement punie, où le langage corporel (les positionnements, les regards échangés souvent sans aucune équivoque remplaçant avantageusement toute réplique), et où le maniement d’armes est pour ainsi dire naturel, si naturel qu’on pose parfois les flingues comme on pose les clés sur le premier meuble venu quand on rentre chez soi. Si Meurisse nous régale dans un premier temps, le duo Constantin/Ventura prend un temps le dessus, bien que le regretté Michel n’apparaisse finalement qu’assez peu. C’est dommage, parce qu’il dégage une présence folle, toujours droit dans ses bottes, quelles que soient les circonstances ! D’ailleurs peu de répliques lui ont été attribuées, et c’est dans la gestuelle qu’on voit que la paire qu’il forme avec Lino fonctionne le mieux. Le tableau n’aurait pas été complet sans la présence de la très belle Christine Fabrega : telle une femme du monde aux jambes joliment gainées de bas-couture, elle apporte du charme, voire même un certain glamour. Sans compter qu’on aime se perdre dans la couleur claire de ses yeux, en dépit d’un regard souvent inexpressif. A croire dans ces moments-là qu'elle n’a d’yeux que pour la fameuse ligne bleue des Vosges, point imaginaire à fixer utilisé au théâtre pour garder la tête droite. Je vous l’ai dit : tous les codes du polar noir sont là, ce qui rend le film assez prévisible. A plusieurs reprises, j’ai senti venir la scène suivante. Seulement Melville n’a pas fait les choses simplement : il y a mêlé une pointe de dramaturgie, m’évoquant de façon succincte dans sa trame "La métamorphose des cloportes" que j’ai découvert récemment. Le rythme est lent, souvent sans musique, mais cette lenteur est maîtrisée pour la rendre hypnotique par une mise en scène soignée et un cadrage millimétré de tous les instants. De plus, la mise en images est d’une qualité rare pour un film en noir et blanc, avec de superbes contrastes obtenus par un éclairage lui aussi maîtrisé. C’est ainsi que nous suivons tout au long de ces 143 minutes sans véritable ennui tous ces acteurs d’une étonnante sobriété car ils n’en font jamais trop, même si on commence à sentir que ça fait un peu long sur la fin.
    Eselce
    Eselce

    1 390 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2016
    A l'époque, le film était sans doute bien meilleur et la présence de Lino Ventura, Michel Constantin et Paul Meurisse y est pour quelque chose. Cependant, aujourd'hui, trop de longueurs... Le hold-up remontre un peu le rythme avec la traque policière. Les acteurs sont bons et le film est soigné et bien ficelé, les acteurs sont dans le ton. Dommage qu'il y ait tant de discussions et de scènes d'attentes. Le final est moins bien que dans le remake, pour moi.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2016
    C'est vraiment avec Le Deuxième Souffle que la seconde vie de Melville commence, celle des polars noirs épurés où l'action et la tragédie sont privilégiées face aux dialogues et potentielles lourdeurs inutiles.

    Dès les premières secondes avec l'évasion, il nous fait rentrer au coeur du récit en nous faisant suivre le périple de cet évadé où amitié, dignité, trahison, police et honneur vont être au rendez-vous. Pas d'histoire d'amour ou de complexité inutile, Melville va à l'essentiel et cela il le fait à merveille, bénéficiant d'un scénario adapté de José Giovanni parfaitement ficelé et mettant en place une ambiance sombre, parfois trouble, toujours prenante et de plus en plus fataliste et tragique.

    Il orchestre donc son récit avec brio, trouvant toujours le bon équilibre et sachant nous immerger au centre du récit pour mieux y ressentir la noirceur, la violence du milieu et la tragédie. Il axe son film sur Gu, ne cherchant pas à le juger malgré des actes criminels mais préférant observer le milieu du crime, ainsi que celui des flics, et les relations qu'il aura avec son entourage et ceux qui vont être mêlés à ses affaires. Tout le long il place un soupçon d'ambiguïté sur lui, ainsi que l'ensemble des personnages d'ailleurs, et l'une des grandes réussites du film viendra de son opposition avec le flic (immense Paul Meurisse). Il fait ressortir, sans artifice, toute la complexité et les sensations des protagonistes, notamment Gu à qui un formidable Lino Ventura offre présence, force et émotion.

    Jean-Pierre Melville propose une oeuvre très épurée, avec une mise en scène parfaite et millimétrée, laissant peu de place aux hasards et rendant son récit captivant de la première à la dernière seconde. Le rythme lent est adéquat à la façon de faire de Melville qui donne une intensité de plus en plus forte, jusqu'à un final mémorable et inéluctable. Il opte toujours pour le ton juste alors qu'il mêle plusieurs intrigues en même temps pour finir par les regrouper, tandis que sa science du cadrage et du détail participe pleinement à cet immense édifice qu'est Le Deuxième Souffle.

    Pour l'anecdote, le film devait d'abord être tourné en 1964 avec Serge Reggiani, Simone Signoret, Lino Ventura ou encore Roger Hanin dans les rôles respectifs de Ventura, Christine Fabréga, Paul Meurisse et Marcel Bozzuffi, mais ce premier projet fut abandonné, malgré les contrats signés, à cause de problèmes financiers (ainsi qu'un autre projet similaire où Jean Gabin était impliqué).

    Jean-Pierre Melville commence une nouvelle phase dans son cinéma avec Le Deuxième Souffle, dans un style plus épuré et direct, servi ici par une ambiance sombre, intense et tragique où le metteur en scène de Le Doulos orchestre son récit avec brio et grand talent, bien aidé par d'immenses comédiens.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2015
    Gustave Minda, aussi appelé « Gu » s'évade de la prison de Castres et à peine rentré sur Paris décide de faire un dernier coup : attaquer un fourgon transportant pas moins de 500kg de platine. « Le Deuxième Souffle » est le film qui modifia totalement la carrière de Jean-Pierre Melville, après le succès obtenu, celui-ci est devenu le maître du polar à la française, le maître du film d'hommes à la française tout en s'appuyant sur les modèles américains. Et pourtant, bien que charnière dans son, ce « Deuxième Souffle » n'est pas le meilleur film de Melville. Deux raisons à cela. Premièrement, l'intrigue du film met beaucoup, voire trop de temps pour se mettre en place. Du coup, dans ces conditions, il n'est pas évident de captiver celui qui regarde. Deuxièmement, le film souffre d'un rythme étonnamment inégal. Surprenant, car d'habitude les films de Melville ne présentent pas ce problème… Autre surprise : elle se situe au niveau des acteurs cette fois-ci. Si Paul Meurisse est tout simplement à un niveau de jeu stratophérique, Lino Ventura paraît en dedans, limite effacé par instants. S'il reste bon, il est toutefois moins performant qu'à l'accoutumée et pourtant ce rôle lui allait vraiment comme un gant. Mais bon, d'un côté il faut dire que Meurisse est un vrai ouragan et ne laisse que des miettes. Considéré comme un classique du cinéma français, « Le Deuxième Souffle » ne laisse pourtant pas de souvenirs impérissables. Du même Melville et dans un registre similaire, préférez plutôt « Le Doulos » ou « Le Samouraï » qui sont de véritables pièces maîtresses du genre.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    89 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    "A sa naissance, il n'est donné à l'homme qu'un seul droit: celui de choisir sa mort. Mais si ce choix est commandé par le dégout de la vie, alors son existence n'aura été que pure dérision". Le Deuxième Souffle est le film le plus fataliste de Melville. Dès l'apparition de cette citation en début de film, on comprend que Gu et son code de l'honneur n'ont plus leur place dans le Milieu d'après-guerre. Dès lors, on suit la trajectoire torturée de ce personnage vers sa fin tragique et inéluctable. Sur le plan technique, c'est quasi parfait: la distribution est sensationnelle (Lino Ventura et Paul Meurisse au top), l'intrigue est d'une fluidité exemplaire malgré sa complexité et la réalisation épurée mettra tout le monde d'accord. Un des plus grands polars français!
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2015
    Un polar sombre au rythme assez (un peu trop ?) lent qui rend hommage au code de l’honneur de certains truands. Des scènes d’anthologie (la scène du hold up) et une interprétation magistrale, notamment le commissaire joué par l’impérial Paul Meurisse et Gu alias Lino.
    carbone144
    carbone144

    89 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2014
    Encore un excellent polar noir de Melville. Presque comme une série, l'intrigue est toujours la même : les truands au passé mauvais et obscure vont de nouveau sévir. Que vont-ils faire et comment s'y prendront-ils ? Quand on a vu l'essentiel de ses films sur le sujet (Un flic, le doulos, le cercle rouge, le samouraï), on sait malheureusement, tel Columbo, la façon dont ça va finir. C'est à peu près mon seul regret bien qu'il soit évident que l'on reste avant tout cerné par l'action, la manière d'agir. Et là, c'est toujours beau. Une préparation pointue, une mise en action pleine de tension, une poursuite éprouvante. Les personnages ont tous un important charisme, ne parlent jamais pour rien. Ils sont particulièrement durs, froids, et très violents. Pas de bons sentiments : torture, exécutions sans passer par quatre chemins. Melville commence alors à sérieusement épurer ses films. On observe ce qu'il se passe comme cachés derrière un buisson et c'est fascinant. Attention toutefois à la peur de se perdre dans l'identité des personnages, souvent cités sans que l'on soit toujours en mesure de bien savoir qui parle de qui.
    Top of the World
    Top of the World

    67 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2016
    Réalisé en 1966, ce classique de Jean-Pierre Melville reste aujourd'hui encore un sommet du polar. La mise en scène épurée du cinéaste transcende un scénario classique en y insufflant un parfum de tragédie: le héros, Gustave Minda dit "Gu", ne cherche pas tant à survivre qu'à mourir avec honneur et dignité, les armes à la main. Sa destinée est irrévocable et il le sait. Ce qu'il y a de fascinant est le mépris du cinéaste pour toute forme de vraisemblance: ses personnages sont de pures figures cinématographiques et évoluent dans un monde fantasmé, où seuls comptent flics et gangsters. La maîtrise du rythme y est aussi prodigieuse, avec cette lenteur hypnotique qui fait retenir son souffle et rend chaque action passionnante, soutenue par l'extraordinaire sens du détail du cinéaste (voir Ventura essuyant ses mains moites avant le hold-up). "Le deuxième souffle" est donc un polar puissant, dégraissé jusqu'à l'os et magistralement interprété par des comédiens admirables de sobriété. Indémodable.
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2014
    Sommet du film de gangster à la française. Paul Meurisse est tout simplement énorme ! Lino est comme à son habitude, un des plus grand et Christine Fabrega dite Manouche fait une femme du milieu des plus convaincante. Un polar sombre, tendu où rien n'est superflu. Un bémol, c'était l'époque où les cinéastes ont fabriqués le mythe du code de l'honneur des voyous.......totalement faux........... sinon film prenant.
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2014
    Un film de gangsters Français a l'Américaine, baignant dans une ambiance froide au rythme lent et posé. Melville offre une vision percutante du banditisme avec classe, sobriété et violence .
    La réalisation est excellente, le noir et blanc magnifique, Lino Ventura parfait mais globalement trop long et mal rythmé bien que l'on reste accroché grâce au scénario bien écrit et a l'ambiance qui s'en dégage .
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