Mon compte
    Les Bonnes femmes
    Note moyenne
    3,2
    172 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Bonnes femmes ?

    27 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    7 critiques
    3
    9 critiques
    2
    9 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    selenie
    selenie

    6 412 abonnés 6 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    Un des pionniers de la Nouvelle Vague, Claude Chabrol est en 1960 en pleine euphorie et tourne son 5ème long métrage en 2 ans depuis "Le Beau Serge" (1958). Il retrouve deux actrices qu'il avait déjà fait tourner, Stephane Audran et Bernadette Lafont... On suit donc quatre vendeuses en électro-ménager, quatre caractères différents pour quatre types de la femme à la recherche de leur idéal masculin... Chabrol est alors en plein système Nouvelle Vague et on suit donc ces quatre jeunes femmes dans un style docu sociale qui pêche sur des détails qui retirent du réalisme ; par exemple comment croire à un tel ennui au magasin avec 4 vendeuses embauchées ?! Les deux lourdauds (environ 40-45 ans) sont d'une stupidité et d'une balourdise trop grossières... L'ennui de ses vendeuses à leur travail n'a d'égal que la notre. Les conversations ineptes aux desideratas lambdas ces 4 nanas n'ont finalement rien d'intéressant, leur vie médiocre ainsi montrée et voulue par Chabrol ne passionne pas vraiment. Le film est cependant réussi dans le sens où Chabrol l'a voulu ainsi, une sorte d'analyse sociale sur des jeunes femmes sans ambitions et naïves, le film est à l'image du sujet. Cependant nous, spectateur, ne sommes pas obligés d'apprécier pleinement. Mais ce film est semé de qualité, le plaisir du jeu d'acteur, une mise en scène inventive, le rapport entre les tenues et leur but à atteindre (aguicheuse pour l'une, bien sous tous rapport pour l'autre...), et les faux-semblants (les hommes cachent leur jeu... ou pas !). Résultat, un bon film, profond et intelligent malgré quelques réticences. A noter que ce film fut interdit au moins de 18 ans à sa sortie !
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    61 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2013
    L'affiche et le titre faisaient penser à un nanar un brin miso signé Max Pécas (pléonasme). Absolument pas. C'est plus ancien, totalement différent et surtout signé Claude Chabrol. Assez osé et barré pour l'époque (1960, interdit aux -18 à sa sortie), ce film « nouvelle vague » plonge dans le quotidien de 4 jolies jeunes filles de classe moyenne en phase avec leur époque. Comme il en prendra l'habitude plus tard et de manière plus féroce, Chabrol tacle allègrement la bourgeoisie, ses vices cachés et son conformisme. Un film libéré, témoin d'une époque, et pas si léger qu'il en a l'air. Du bon Chabrol.
    Ryce753
    Ryce753

    24 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2013
    Très bon film de Claude Chabrol où celui-ci nous dépeint le portrait de quatre femmes dans leur vie quotidienne et leur errance sentimentale. Celles-ci sont, par ailleurs, amies et ont un caractère très différent. Il y a l'extravertie, la discrète, la rangée et la secrète. C'est la diversité de ces personnalités qui rend ce film intéressant. Ainsi que l'ambiance du film particulièrement envoûtante et mystérieuse. Comme souvent dans les films de Chabrol. Le noir et blanc et l'époque de tournage (les années 50) y sont sans doute pour beaucoup. Les acteurs sont bons et mention spéciale à Mario David dans un rôle étonnant. A voir pour élargir vos connaissances sur ces vieux films qui ont représenté le meilleur du cinéma français d'époque.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    81 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2013
    Ce film raconte les bonheurs et malheurs de quatre jeunes parisiennes employées dans un magasin de luminaires. Chacun ayant son caractère, elles souhaitent toutes trouver un véritable amour et c'est le sujet de toutes leurs conversations. Mais le mâle (le mal) rôde et cela finira très mal pour l'une d'elles, la plus timide...
    Ce film est un crève-coeur : les extérieurs de Paris sont filmés comme on ne les verra plus jamais. Les rues, les trottoirs, le métro, les restaurants, les voitures, suscite en nous une forte nostalgie, d'un Paris rêvé. C'est un monde qui a disparu et qu'on a bien connu.
    Les quatre filles sont toutes très belles. C'est bien réalisé avec un Chabrol au mieux de sa forme. Les acteurs secondaires sont toujours très bons chez Chabrol. Le sujet est un peu mince et peut laisser apparaître un léger ennui lors de séquences trop longues.
    Mais c'est un film très agréable à suivre, les actrices étant merveilleuses, l'humour affleurant ça et là, et le Noir et Blanc, si...beau !
    arnaud1972
    arnaud1972

    39 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2012
    pour le charme des comédiennes (notamment clotilde joano et bernadette lafont) et l'ambiance parisienne de ce début des années 60 dans le petit milieu des employés moyens...
    Zarbondu74
    Zarbondu74

    123 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2012
    Sur le plan de la mise en scène c'est surement se que a fait de mieux Chabrol, qui assez dans l'esprit de la Nouvelle Vague, avec des dialogues qui rappelle Godard ou Rohmer, les rues de Paris toujours aussi bien filmé, les actrices sont très bien chacun dans leur rôle, Clotilde Joano qui rêve au grand amour, Bernadette Lafont qui elle pense a drague où être drague, Stéphane Audran qui est super en chanteuse de cabaret, et Lucile Saint-Simon qui elle veut épouser un bourgeois, il y a aussi une sublime photographie et une bonne BO, mais je ne suis pas sur avoir tout compris surtout a la fin, ce qui empêche apprécie tout le film à voir comment il va évaluer sans ma tête.
    benoitparis
    benoitparis

    115 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2011
    Chabrol excelle à suggérer le malaises derrière les contenances, la fausse jovialité des fêtes ou les habitudes bourgeoise. « Les bonnes femmes » donne le sentiment d’être radicalement construit autour de ce principe de vanité, de démystification : jusqu‘à la tragédie finale. Le réalisateur adopte le point de vue de ses personnages féminins, et du coup réussi à croquer des comportements masculins au vitriol (mention spéciale pour le patron de la boutique, irrésistible de suffisance paternaliste, et pour les deux sinistres rigolos dragueurs). C’est presque plus impressionnant que les portraits de femmes. C’est du cinéma au fil des successions de scènes, qui restitue le sentiment de la durée réelle (jusqu’à la limite de l’ennui), et l‘improvisation des actions au quotidien. On a du mal à comprendre ce qui a pu motiver l’interdiction aux mineurs. Le film devait être ressenti au moment de sa sortie comme porteur d’un mauvais esprit beaucoup plus condamnable que la violence ou le sexe explicitement montrés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 juin 2011
    Extrêmement original et abouti : Chabrol réalise l'un des meilleurs films de sa carrière et certainement son plus beau final.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 avril 2011
    La quotidien, les sorties, et les amours de quatre bonnes femmes, quatre collègues d'un petit magasin parisien. Un Chabrol gonflé de caractère et de singularité. On oscille entre une certaine légèreté (Bernadette Lafont superbe fille facile), un regard tendre sur Paris, le salasse de ces messieurs et la force du drame qui achève cette histoire. Pour les amoureux de Chabrol ce film est une pépite. Il prend son temps, celui des lieux et de ses personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 janvier 2010
    Le style nouvelle vague avec ses avantages et ses inconvénients, un ton direct et un aspect presque documentaire mais quelques longueurs et un scénario minimaliste, du coup on a le temps de ce faire une idée du final. Le film doit beaucoup à son casting féminin assez recherché.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 107 abonnés 12 489 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2012
    Dèja remarquèe dans "Les cousins", Stèphane Audran, qui deviendra la femme de Claude Chabrol et son interprète fètiche, trouve ici son premier grand rôle! Aux côtès de Bernadette Lafont, irrèsistible de gouaille, elle compose une jeune fille sensible qui mène une double vie à l'insu de ses amies! "Les bonnes femmes" surprennent la critique de l'èpoque ou le cinèaste donne une vision sans complaisance de la vie de quatre modestes employèes et de leurs amours à la petite semaine! Accusè de vulgaritè et de cynisme, l'auteur rètorqua que le public n'aimait pas qu'on lui tende un miroir et qui ne pardonne pas de l'avoir fait! On apprècie la verve animale de Bernadette Lafont, la chatterie mèfiante de Lucile Saint-Simon, la douceur lasse de Stèphane Audran et le charme ètonnant de Clotilde Joano! Du bon Chabrol...
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    29 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2007
    Troisième film de Chabrol, « les bonnes femmes » garde l’essentiel des attributs propres à la nouvelle vague : tournage en extérieur, petit budget et dialogues spontanés. S’y ajoutent des effets de caméra en accord avec l’atmosphère des scènes, une photographie souvent belle, et un rythme délibérément lent.
    L’ensemble sert à suivre le destin de quatre jeunes vendeuses perdues dans un univers où ringardise et fausse gaieté sont partagées par les deux sexes. On navigue donc de soirées vulgaires en conversations moroses dans un magasin sans clients, au hasard des errances d’héroïnes médiocres, à la recherche du prince charmant.
    Même si le milieu étudié est très différent, le film est assez proche de la précédente production de Chabrol (les cousins) par sa méthode d’analyse sociale, faite de descriptions distantes de scènes qui se complètent comme les images d’un kaléidoscope. Méthodes et propos font aussi songer à « la dolce vita » de Fellini, contemporain.
    La longueur des séquences, voulue, crée hélas un sentiment diffus d’ennui, qui persiste malgré l’unique tension dramatique située à la fin, laquelle est d’ailleurs quelque peu en porte à faux par rapport au reste du spectacle.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top