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Parkko
162 abonnés
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2,0
Publiée le 22 juillet 2013
De peur qu'on ait pas compris dans son précédent film Distant voices, Still Lives, Terrence Davies nous refait un film pour nous expliquer que dans sa famille on aimait la chantonette ! Youpi, nous voilà rassuré, quatre ans après son premier long-métrage, Terrence Davies signe et persiste en refaisant grosso modo le même film sur sa famille, dans une sorte de kaléidoscope de souvenirs de son enfance. Mais que fait-il de tout ça ? Malheureusement, pas grand chose. Il n'interroge jamais réellement la mémoire, son rôle, la pertinence et l'exactitude de ses souvenirs. Les moments qu'il nous propose ne permettent quasiment jamais au spectateur d'en saisir les enjeux par rapport à sa vie adulte. Un film qui se voudrait plonger par la nostalgie et la tendresse mais qui ne dégage vraiment pas grand chose.
Difficile de partager l'enthousiasme de Pierre Murat (in Télérama n° 2475) pour le second film de Terence Davies, "The long day closes" (1994). Là où il voit "un tendre et illusoire bras de fer entre Terence Davies et sa mémoire", je ne vois qu'esthétisme visuel et musical au service d'une non-histoire et de personnages qui manquent inévitablement de consistance. On se laisse bercer un moment, longtemps pour ceux qui apprécient la chansonnette, mais on ne ressent point d'intérêt, à fortiori d'émotion, pour la mémoire évoquée.