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LeLobo
45 abonnés
429 critiques
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1,0
Publiée le 10 novembre 2006
Ca y est, c'est fini pour l'Arme fatale. Si l'action reste bonne, le film devient insupportable. Il peine à être drole. A la place, on a des personnages qui gueulent à tue tête les uns en même temps que les autres, l'insoutenable personnage tenu par Joe Pesci étant l'un des pires de tous. RIP arme fatale.
On ne change pas une équipe qui gagne ! On reprend les ingrédients qui avaient fait la force des deux premiers opus et on recommence. "L'Arme fatale 3", troisième opus de la saga mythique, est aussi bon que ses prédécesseurs. Comme d'habitude le film commence fort avec une scène d'ouverture hilarante grandement réussi, où nous retrouvons Martin Riggs et Roger Martaugh qui tentent de désamorcer une bombe. Mais les instincts de Riggs ne sont pas toujours très bon et la bombe explose et détruit tout l'immeuble. Suite à cette bourde les deux policiers seront rétrogradés au rang de simple flic. Ils enquêteront à l'aide d'une inspectrice sur un trafic d'armes volées dans un commissariat. L'enquête s'accélère lorsque un des suspects est abattu froidement en salle d'interrogatoire par le chef de ce trafic, un ancien flic corrompu. Nos enquêteurs de choc s''engagent dès lors dans une sombre affaire plus complexe qu'elle n'y paraît. Pour la première fois de la saga, l'excellent scénariste Shane Black laisse les commandes à Jeffrey Boam suite à un litige concernant la fin du second opus. Ce départ est quasi inaperçu, car l'histoire est trépidante, plus drôle et plus explosive que jamais. L'humour et toujours aussi décapant, les vannes fusent et les acteurs sont plus excellent que jamais. Nous retrouvons donc l'un des duos si ce n'est le duo le plus comique du septième art j'ai nommé Mel Gibson et Danny Glover. Tout deux signent une nouvelle fois une prestation exceptionnelle montrant tout leur talent d'acteur. Mention spéciale à Mel Gibson toujours aussi parfait dans son rôle de flic suicidaire. Joe Pesci, René Russo et Stuart Wilson sont très bons dans leurs rôles respectifs, casting de choc. Derrière la caméra, Richard Donner reprend pour la troisième fois les commandes du film. Et il s'en donne à coeur joie, la mise en scène est toujours aussi impeccable, les scènes d'actions sont brillamment orchestrées, entre courses poursuites et fusillades démentes. Les effets spéciaux sont très réalistes et ont très biens vieillis. Comme d'habitude la BO d'Eric Clapton est géniale, le rythme est toujours aussi haletant. Quoi qu'il en soit, ce troisième opus, d'une des meilleurs saga d'action de tous les temps, est une pure réussite qui n'augure que du bon pour le quatrième volet.
Pas question dans ce troisième volet des exploits des 2 superflics de décevoir leur public, qui veut du spectacle ; résultat : un sommet du film d'action, un tourbillon de folie, véritable festival de cascades, poursuites, explosions en tous genres. Chaque épisode de la franchise joue la surenchère, et ici, Richard Donner n'a pas peur d'employer les grands moyens, il met le paquet aussi bien dans les séquences de pure comédie que dans celles de l'action, on a donc droit à une quantité incroyable de scènes à la bouffonnerie melgibsonienne et à d'autres bien torchées : la scène avec le chien ("c'est un truc de mecs"), celle des cicatrices, celle où Murtaugh s'aperçoit que sa fille fait une pub pour des capotes, la bagarre de Lorna avec les 5 mecs, où Riggs décoche fièrement "c'est ma nana !", ou encore les poursuites (celle avec le fourgon blindé, celle en moto)... Le scénario s'enrichit d'un nouveau personnage en la personne de la sublime Rene Russo, et on y découvre Stuart Wilson qui inaugure une longue liste de rôles de méchants. Un film déchaîné qui ne peut pas décevoir.
Les surprises en moins, bon moment en perspective.Le duo passe au quatuor avec une nouvelle recrue. PLV : un pur moment de distraction rythmé par des scènes d'action.
En 1987, Richard Donner avait lancé une saga-clef du buddy movie avec L’Arme fatale, un polar assez sombre possédant toutefois de petites touches humoristiques. Deux ans plus tard, le second épisode laissait une place plus importante à la gaudriole mais restait tout de même assez sérieux. En 1992, pour le troisième volet, Richard Donner choisit d’accentuer encore plus le virage et transforme clairement L’Arme fatale 3 en comédie policière. En effet, l’humour est présent quasi systématiquement. Il n’est donc pas étonnant de voir revenir le personnage de Leo Getz, devenu agent immobilier mais amenant malgré tout sa contribution à l’intrigue policière. De même, le réalisateur choisit de faire apparaître également un personnage féminin dont le but est uniquement comique avec celui de Delores, une conductrice de fourgon blindé qui tombe follement amoureuse de Murtaugh. Ainsi, même les relations amoureuses se trouvent sous l’angle de la comédie. Si, dans L’Arme fatale 2, la relation entre Riggs et Rika était traitée sérieusement et possédait une importance dramatique, celle entre ce même Riggs et Lorna Cole a surtout pour but d’offrir de nombreux gagsspoiler: notamment lors d’une séance de séduction à base de concours de cicatrices . Pourtant, Lorna est bel et bien l’élément important de cet épisode puisque le personnage joué par Rene Russo devient un incontournable de la série en constituant un alter-ego féminin à Riggs : elle est tout aussi à l’aise voire plus dans les scènes d’action que le personnage incarné par Mel Gibson. Ce dernier accentue son aspect clownesque n’ayant pas peur de se ridiculiserspoiler: (il en arrive même à imiter un chien !) . Si les rires sont plus nombreux, il n’est pas étonnant vu tous ces éléments que l’intrigue en elle-même possède beaucoup moins de force, son intérêt étant donc de servir de faire-valoir à cet humour potache et à des scènes d’action assez présentes. Comme le laisse penser son générique de début (le plus travaillé de la saga), L’Arme fatale 3 possède des moments d’action encore plus imposants et très bien menés. On pourra juste noter que, pour rester dans l’ambiance plus familiale, celles-ci sont moins violentes que dans les précédents volets. Débutée sur un ton relativement sérieux, la saga de L’Arme fatale adopte donc un virage réellement plus humoristique avec ce troisième volet. Le résultat est donc beaucoup moins fort que dans les épisodes précédents mais reste très agréable et plus abordable pour un public familial.
J'avais un peu peur que la franchise "L'Arme fatale" ne perde en qualité avec le départ de son scénariste Shane Black. Finalement, c'est avec soulagement que je constate que ce n'est pas le cas. Le duo Gibson - Glover devant la caméra de Richard Donner fonctionne toujours aussi bien.
On a une véritable comédie d'action qui ne penche pas plus vers l'action ou plus vers la comédie mais qui cherche un véritable équilibre. D'ailleurs, ce troisième opus n'est pas une suite vaine mais permet d'inverser un peu la perspective par rapport aux précédents opus : ici, le flic un peu désaxé et instable n'est plus tellement Riggs mais plutôt Murtaugh qui est déstabilisé par certains événements (je ne vous spoile rien).
Bien sûr, le scénario a des faiblesses et notamment les méchants ne sont pas très charismatiques ou pas très intéressants mais le principal c'est que l'on soit diverti une fois de plus. Mission accomplie !
3ème film de la franchise, on sent un essoufflement ce qui peut paraitre logique. Les acteurs vieillissent, les histoires sont grosso modo les mêmes puisque ici, même si le duo se retrouve rétrogradés à la circulation après une scène déroutante et magique, on suit la traque d'un gang de trafiquants d'arme possédant des balles perforantes dites "tueuses de flics". Comme pour le second opus, on rajoute un personnage en l’occurrence ici Rene Russo. Mais malgré de bonnes scènes, et malgré toujours l'épatant Joe Pesci, on peine à prendre autant de plaisir que sur les 2 premiers films. Bref : un nouveau film moins fatal mais toujours agréable.
L'arme fatale 3 contient certainement le plus formidable début des films de la série. Riggs, voulant s'improviser démineur, fait exploser un immeuble. Lui et Murtaugh se retrouvent dès lors mutés à la circulation où leurs débuts sont détonnants (la scène où ils rendent fou un piéton qui a traversé hors des clous est formidable de drôlerie).Par hasard, ils vont retrouver leur grade en enquêtant sur un vol d'armes mené par un ex-flic ripou, Jack Travis. Flanqués de Lorna Cole (la très belle et trop rare Rene Russo, une inspectrice de l'IGS, et du toujours impossible Leo Getz, Riggs et Murtaugh sont repartis pour une nouvelle aventure encore plus drôle et explosive que les précédentes. Humour, scènes d'action spectaculaires, discours social en arrière-plan, acteurs convaincants, musique inoubliable, réalisation talentueuse du grand Richard Donner, L'Arme fatale 3 s'impose comme un chef-d'oeuvre du genre d'une grande modernité à l'aura des grands films noirs de l'âge d'or. Définitivement culte.
Retour du duo Riggs et Murtaugh mais pas seulement, l'exubérant Leo Getz est lui aussi de retour dans ce troisième opus. De nouveau, le sergent Murtaugh est à quelques jours de la retraite. Le film commence à nouveau par une galère pour nos deux héros et un petit chat... Cette fois ci, nos deux héros ont à faire à un ancien flic ripoux. Entre humour et action, ce long métrage est dans la continuité des deux premiers. Mais comme dans le film précédent, notre trio infernal va rencontrer un nouveau personnage : l'agent de la police des polices Lorna Cole.
Ce troisième opus des aventures des policiers Riggs et Murtaugh, toujours dirigé par Richard Donner, envoie cette fois-ci l’inoxydable duo de Los Angeles enquêter sur un trafic d’armes.
Si ce troisième opus reste un minimum efficace et agréable, on ressent quand même un certain essoufflement dans la saga. Richard Donner semble cette fois-ci axer de plus en plus la saga sur l’humour et s’attache beaucoup moins à la psychologie du personnage de Riggs, déjà un peu moins présente dans le second film. Elle est même d’ailleurs presque inexistante et celui-ci devient parfois un peu lourd à sortir des gags toutes les deux minutes, surtout qu’ils ne sont pas tous réussi (même si quelques-uns sont franchement marrants). Par contre, il s’intéresse un peu plus au personnage de Murtaugh, qui révélera quelques failles psychologiques.
Le début commençait pourtant de la meilleure des manières avec la rétrogradation des deux flics après une bavure de Riggs, mais peu à peu Donner s’attache à des éléments guère passionnants tel un personnage de Joe Pesci (certes peu présent) qui n’apporte pas grand-chose et surtout un méchant peu intéressant, tout comme la romance un peu mièvre (malgré la séduisante Rene Russo). Même Clapton semble trop vieux pour ces conneries, la bande originale n’est pas toujours bien convaincante…
C’est d’autant plus dommage que le duo de flics est toujours sympathique et attachant, tandis que les scènes d’action sont toujours réussies et vraiment bien foutues, à l’image de la scène finale. Catogan ou non, Mel Gibson est toujours impeccable et charismatique dans son rôle mais dans cet opus, c’est surtout Danny Glover qui se montre très bon où il apparaît plus torturé que précédemment.
À mes yeux, un troisième opus en dessous des deux précédents qui confirme que la saga est en perte de vitesse. Donner axe beaucoup plus son film sur l’humour au point d’en oublier le scénario et le méchant, qui ne sont guère convaincants, bien que l'ensemble reste tout de même un minimum efficace et sympathique.