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Un visiteur
2,0
Publiée le 9 mai 2012
Le scénario était bon par contre Chabrol apporte avec sa réalisation un coté étrange qui colle mal au au sujet avec une conséquence direct sur le jeu de Stéphane Audran, mauvais et crispant. Par rapport au casting on reste aussi un peu sur sa fin car seul Rouvel et cassel en couple diabolique on des roles intéressants. Pour moi c'est Cassel qui sauve un peu le film qui garde tout de meme un démarrage difficile et une fin bancale.
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3,0
Publiée le 12 avril 2011
En exergue de "La rupture", Claude Chabrol a placè une citation extraite de Racine: "Mais quelle èpaisse nuit tout d'un coup m'environne". Depuis "Le boucher", le cinèaste amorce un redressement et ouvre une troisième èpoque dans sa filmographie! "La rupture" est une oeuvre violente (la scène d'ouverture est très dure), heurtèe, où les sèquences s'articulent avec mèticulositè et nècessitè! Le ton caricatural adoptè ici ôte parfois mais jamais la force de l'histoire! Même si le scènario est parfois compliquè avec une ambiance malsaine à souhait, il y a là quelques èlèments très intèressants et surtout très chabrolien! La mise en scène souvent brillante (comme cette belle et longue scène du tramway entre Audran et Duchaussoy) privèligie les acteurs, Stéphane Audran en tête dans le rôle de la mère mèprisèe et le machiavèlique Jean-Pierre Cassel dans un registre inhabituel! Presque du Hitchcock! Presque...où Audran n'est qu'un pion au service d'un rèalisateur qui la regarde souffrir avec une certaine jubilation...
Un Claude Chabrol plutôt mou qui vaut par l'interprétation magnifique de Stéphane Audran. A-t-on déjà vu plus belle femme dans le cinéma français ?? Face à elle, Jean-Pierre Cassel est plutôt convaincant dans un rôle de faux ami. Pour le reste, on oubliera un scénario maigrelet, une intrigue à deux francs et une mise en scène chaotique.
En 1970 Chabrol démembre à nouveau la bourgeoisie provinciale avec un film qui quoique n’ayant pas eu le succès escompté n’en demeure pas moins un de ses préférés. Il faut dire que cette fois-ci personne n’échappe à la vision pessimiste de Chabrol hormis Stéphan Audran sorte de sainte vierge entourée viles crapules qui ne dépareraient pas les plus virulentes charges de Mocky. Rien n’est à sauver dans cette classe intermédiaire née de la révolution française et qui atteint son apogée sous le régime gaulliste. Avide d’accumulation et surtout soucieuse de former une caste infranchissable elle est la cible privilégiée de Chabrol qui la « dézingue » gaillardement avec l’aide de tous les genres que peut lui offrir le cinéma, du polar au drame en passant par la comédie de mœurs. Ici c’est les potentats locaux qui sont dénoncés au travers d’une ville du Nord indéterminée proche de la Belgique. Michel Bouquet est bien sûr gigantesque en père qui ne veut pas admettre que son fils a un problème avec la drogue et qui rejette les troubles de son rejeton sur sa bru, danseuse nue dans un cabaret mais d’une probité sans faille. Il était inscrit dès le départ de cette union qu’un jour elle devrait se dissoudre et la moindre occasion est tout naturellement saisie par Bouquet pour tenter d’y mettre fin. Il peut jouir au passage du pouvoir de l’argent qui lui permet de salir sans lui-même se salir les mains. L’argent corrompt tout, parfois même en cascade, et c’est un Jean-Pierre Cassel (Giraudeau avant l’heure) dans une de ses meilleures prestations qui va se faire l’exécuteur des basses œuvres au sein d’une pension de famille. Le pire des stratagèmes est pensé pour salir l’honneur d’une Stephan Audran curieusement curieusement irréprochable (rare chez Chabrol !), mêlant une pauvre infirme à une sombre histoire de fausse partouze. Tout ceci est vraiment abject et Chabrol n’a pas le cœur de laisser aller les choses jusqu’au bout, organisant un happy end salutaire .
Un Claude Chabrol intéressant sur l'accusation délictueuse ne générant bien entendu que troubles & malaises: De +, hormis les bribes ou le film nous montre des réalités pas si innocentes, nous restons saisis par l'interprétation de J-P Cassel de ce fameux 'anti-héros'!
Ce film manque de tension et de savoir faire. Même si l'histoire peut surprendre le spectateur, la réalisation est molle. On peut remarquer que tous les éléments chabroliens sont là (personnages atypiques, dénonciation de la bourgeoisie, drame psychologique).
On peut regretter la dernière demi-heure ou tout s'enchaîne de manière trop rapide et de façon légèrement désordonné mais ce Chabrol peu connu bénéficie d'un scénario solide et d'une interprétation sans faille (que ce soit les premiers ou les seconds tous sont impeccables) avec une Stéphane Audran qui trouve sans doute ici un de ses plus beaux rôles ou encore un Jean-Pierre Cassel qui est un escroc pas si antipathique que ça, on peut aussi apprécier les jolies formes de Catherine Rouvel. La Rupture est un drame cruel voire sadique (à l'image de la 1ère scène du film qui est très dure).
Un Chabrol mineur malgré un scénario intéressant et une distribution de premier ordre (Audran, Cassel, Bouquet, Duchaussoy, Carmet, Cordy...). La mise en scène quelconque et la fin totalement foireuse empêchent d'apprécier ce film à sa juste valeur.
Un bien bon film de Claude Charbol, mettant en scène Stéphane Audran, grande habituée de ce cinéaste et toujours aussi bien dirigée. L'histoire est intéressante et bien racontée et les personnages sont tres bien développées... Pas un tres grand Chabrol, mais cependant un film de qualité qui mérite d'être vu. Avec en plus de superbes performances de Jean Pierre Cassel et Michel Bouquet.
Réalisé pendant la période la plus relevée (selon moi) de la filmographie de Claude Chabrol, celle de la fin des années 60 à celle des années 70.
Ce moment Chabrolien donnera naissance à ses chefs d'œuvre ( " le boucher", " que la bête meure", " la femme infidèle", " les noces rouges").
Mais dans cette filmographie foisonnante ( plus d'une cinquantaine d'opus), il existe des titres moins connus, jugés plus mineurs parmi lesquels figure " la rupture" (70).
Pourtant le film a beaucoup à offrir malgré ses défauts ( la photo et les décors sont de qualités modestes).
Le casting est par contre de premier ordre ou trône l'égérie et épouse du moment du cinéaste, la très belle Stéphane Audran ( à mes yeux peut-être la plus grande photogénie du cinéma français de la période) entourée par Bouquet, Cassel, Duchaussoy ( acteurs fétiches de l'auteur de la nouvelle vague française).
Le scénario ( un couple se sépare) est l'occasion pour Chabrol de dénoncer les différences entre les classes sociales ( dûes au destin comme en témoigne la présence des trois vieilles femmes, représentation des trois Parques).
C'est aussi un coup de griffes porté à l'argent comme instrument de domination et parfois de destruction ( les déséquilibres psychologiques du personnage interprété par JC Drouaut sont sans doute liés à la rigidité des parents qui imposent leur volonté à leur fils dans son choix sentimental).
La fin du film ou l'on voit le ton jusqu'ici réaliste basculer dans un ton onirique pourra décontenancer certains spectateurs.
A mes yeux, l'interprétation de Stéphane Audran n'est malheureusement pas à la hauteur dans plusieurs scènes où elle a beaucoup de texte.
Néanmoins, "la rupture" mérite d'être connu et est sans doute aujourd'hui un des opus les plus sous estimés de la carrière du cinéaste.
Pourtant réalisé en plein dans sa période pompidoudienne, c'est à dire sa meilleure période, ce film de Chabrol est une déception. La critique féroce de la bourgeoisie paraît faire acte de présence, Stéphane Audran donne de l'émotion à son personnage même si elle se fait un peu tirer la couverture par Jean-Pierre Cassel convaincant en salaud pas totalement dénué de remords, l'idée de départ est prometteuse, la galerie un peu étrange de personnages secondaires l'est aussi (au passage pas la peine de se précipiter sur la première scène où elle apparaît, on a largement le temps de voir la plastique de Catherine Rouvel par la suite en espérant qu'elle ne se soit pas enrhumée sur le tournage !!!) mais le fait que tout part en couille dans la dernière demi-heure pour donner l'impression au final que Chabrol ne sait pas comment terminer son film donne un amer goût de baclage au final.
Franchement ce Chabrol est mauvais... Stéphane Audran, que j'aime pourtant surjoue terriblement, Cassel s'en sort plutôt bien... mais cette histoire abracadabrantesque, on y croit pas, 2 heures d'ennui...