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    La Prisonnière des Comanches
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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    553 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    Ce court western au scénario linéaire est une véritable épure. Sans doute un des meilleurs exemples de cinéma dépouillé. Tout est dans la beauté des lieux d'action et dans le personnage granitique que joue Randolph Scott. Nancy Gates, pour une fois en vedette principale, apporte aussi beaucoup de sobriété. Seul le méchant par la force des choses en fait et en dit un peu trop. Les deux compagnons de Ben Lane, mal dans leurs peaux, créent un malaise qui s'ajoute aux dangers du retour. Aussi la magnifique mise en scène totalement ''westerniène'' s'oppose au climat pesant qui ne cessera jamais, même après la séquence finale. Boetticher est un grand réalisateur, c'est dommage qu'il n'en ait pas eu conscience et qu'il ait gâché sa fin de vie à tenter de réaliser un projet fou au lieu de nous donner encore à ''voir ''quelques autres chef-d'oeuvres.
    Plume231
    Plume231

    3 612 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2012
    Comme il le prouvera à nouveau quand il passera lui-même derrière la caméra, le schéma des films de Burt Kennedy (ici il en est juste le scénariste !!!) c'est deux premiers tiers peu intéressants et trop lents, et ensuite un dernier tiers nettement plus soutenu avant un final réussi et inattendu. Malgré les défauts du film, Randolph Scott, toujours aussi expressif qu'un bloc de pierre ce qui n'empêche pas le talent, arrive à donner de la consistance à son personnage et son duo avec Nancy Gates marche plutôt bien. La mise en scène de Budd Boetticher donne quelques beaux plans d'ensemble.
    AMCHI
    AMCHI

    5 287 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    La Prisonnière des Comanches (appelé aussi Comanche Station) est un très court western durant seulement 1h10, de la part de Budd Boetticher je m'attendais à quelque chose de sec et nerveux.
    Et si, il y a bien quelques scènes de fusillades efficaces j'ai tout de même trouvé que l'ensemble manquait de punch avec des passages parfois bavards, d'ailleurs cela coupe le rythme de ce film qui aurait pu être plus tendu.
    Randolph Scott est bon en cow-boy solitaire et un peu taciturne face à lui Claude Akins en chasseur de prime pas tout à fait honnête ; tous les 2 veulent aider chacun à leur manière une femme (jouée par Nancy Gates) qui a été l'otage des Indiens (leur allure font assez série B).
    Scénarisé par Burt Kennedy (il a aussi tourné des westerns), j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu cette histoire, la scène finale est bien trouvée toutefois voici un petit western qui n'a rien d'inoubliable.
    bobmorane63
    bobmorane63

    164 abonnés 1 915 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2012
    Un bon Western, certe court par la durée (1 heure 15), mais qui contient un scénario malin de la plume de Burt Kennedy ajouté d'une mise en scène languisante de Budd Boetticher dont les images vieillissent bien !! Un chasseur de primes fait un troc avec les Comanches contre une femme dont le prix de sauvetage vaut 5000 dollars. Sur la route aprés une attaque d'Indiens, le héros sera aidé par trois hors-la-loi et la prime fait cogiter les esprits et plus l'histoire avance, plus on apprend les bonnes et les mauvaises choses des hommes. Pourquoi le héros risque t'il de mettre en péril sa vie contre une rançon? La somme sera t'elle partagé? Je suis un bon gars malchanceux et veut m'en sortir, dois je partir? Tuerons nous le bon héros pour devenir riches? Un simple coup de main peut devenir un complot. A part les attaques des Indiens, 5 acteurs complètent les 3 /4 du film dans des décors somptueux, Randolph Scott et les autres comédiens sont trés bons. Saluons aussi la musique qui accompagne ce long métrage qui est superbe. Un classique méconnu qui mérite attention.
    Shaka666
    Shaka666

    56 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2014
    Ce western très court (1h13) est assez classique mais est efficace dans son genre, avec un Randolph Scott aussi charismatique que taciturne, des paysages très beaux et ce qu'il faut d'action pour ne pas s'ennuyer.
    Antoine L
    Antoine L

    13 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 septembre 2012
    Quand on pense aux indiens d’Amérique, appelés aussi amérindiens, on pense souvent aux apaches, tribus autochtones qui coexistaient avec les civilisés au Far-West. Et bien qu’elle était la plus importante, d’autres grandes tribus occupaient les montagnes, dont les comanches. On s’en fout mais ça explique le titre et son contexte.

    Ainsi, un cow-boy ultra viril et ténébreux décide de partir reprendre aux comanches une jeune femme blanche qu’ils auraient enlevé, dans l’espoir qu’un jour l’une d’elles soient sa femme. Chose assez simple : avec juste des couvertures et un fusil, l’échange fut accepté. Mais ils ne seront pas son seul problème. En effet, à peine arrivé à une auberge, un ancien de ses « amis » lui tomba dessus, en pleine fusillade contre les indiens avec deux hommes à lui. Et avec une prime de 5 000 $ pour la fille, morte ou vivante, on en perd la raison.

    C’est à peine croyable. Les westerns sont rarement connus pour leur scénario particulièrement développé, mais là on ne peut qu’être admiratif devant tant de foutage de gueule : il sauve la fille des indiens et des bandits. Ça a dû être affreusement long et pénible pour réussir à inventer une si grandiose histoire. Alors du coup, ne pas avoir envisager de retournement de situation ni autre forme de rebondissement est excusable, les pauvres devaient être fatigués. C’est probablement le travail des acteurs d’ailleurs, puisque tous semblent exténués en permanence et font d’innombrables pauses et ne chevauchent gère plus d’une heure par jour, laissant le temps au spectateur de se reposer de tant d’éléments scénaristique (cinq personnages pour une mission). Mais à la fin, il n’en reste que deux ! Et quel suspense pour en connaître l’aboutissement ! En tout cas, la potiche remplie son rôle à merveille : elle sourit, est belle et ferme sa gueule. Que demander de plus ? Un minimum de considération pour nous serait en tout cas un bon début.


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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 175 abonnés 4 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Petit western sobre et efficace, difficile cependant de le voir comme un film mémorable par quelque aspect que ce soit, même si on sent qu’on n’est pas seulement dans la série B du genre.
    En effet Boetticher n’est pas qu’un faiseur, même s’il aura du mal à s’extraire vers les sommets. L’introduction du film en est la preuve, avec un choix audacieux, présenter les choses sans dialogue. Sa mise en scène est épurée, privilégiant les plans statiques, choix idéal pour les décors, l’ambiance, mais clairement plus discutable dans l’action qui peine à séduire. Le final est en ce sens assez décevant. Les décors sont très bons, avec des décors superbes servis par une photographie qui a belle allure, et par une bande son classique mais soignée, qui permet à ce Comanche Station de séduire l’œil de l’amateur du genre.
    Le casting est relativement décevant. Nancy Gates tire son épingle du jeu, mais pour le reste les acteurs sont fades, et heureusement que l’écriture des personnages permet d’avoir un peu de relief. Scott est un acteur qui ne manque pas de charisme, mais son rôle plutôt réaliste et pas très héroïque ne lui permet pas de le mettre vraiment en valeur, et son jeu n’est pas assez subtil pour vraiment valoriser ce héros. Il est entouré de seconds rôles du même acabit, et, malgré l’écriture appliquée des rôles, il aurait été clairement bienvenu d’avoir peut-être une dimension moins manichéenne.
    Le scénario souffre dans sa première partie de longueur, et d’une narration vraiment chaotique. Beaucoup d’évènements se succèdent à la fin en très peu de temps, alors même que la première partie manque de rythme, et cela donne une impression curieuse et pas très enthousiasmante. L’histoire en elle-même est classique, malgré un point de départ original, et rappellera énormément d’autres westerns offrant, de la sorte, des confrontations au sein d’un petit groupe, avec, au milieu, la plupart du temps, une femme.
    Pour ma part Comanche Station est surtout séduisant au titre que c’est à n’en pas douté un western séducteur par son classicisme formel. C’est la légende du western hollywoodien dans tous ses détails, sa musique, ses paysages, son technicolor superbe. Après ce n’est quand même pas décapant sur le fond, et on peut regretter qu’un acteur plus profond, plus réaliste, peut-être moins « carte postale » que Randolph Scott ici, ne se soit pas emparé du rôle. 3.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 067 abonnés 4 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2022
    « Comanche Station » (Rawnon cycle), sorti sur les écrans en 1960 est le septième et dernier chapitre de la série de westerns qui unit avec bonheur le réalisateur Budd Boetticher et l’acteur Randolph Scott dans la deuxième moitié des années 1950. Depuis ce cycle sans cesse réévalué fait partie de toutes les anthologies du genre. A ce duo, il faut ajouter le talentueux scénariste/réalisateur Burt Kennedy qui écrivit les scénarios de cinq des sept films en question. Ce dernier segment comme à l’habitude très concis (72 minutes), clôt admirablement une collaboration qui n’a fait que se bonifier au fil du temps. Les deux extrémités du récit exposent le niveau d’épure visuelle et narrative auquel, Budd Boetticher est parvenu dans le genre de prédilection qui était le sien. Cette maîtrise ne sera pas payée de retour car âgé de seulement 44 ans, au moment du tournage de « Comanche Station », Budd Boetticher ne se doute certainement pas qu’il est quasiment en fin de carrière. En effet, s’enferrant dans le projet « Arruza », documentaire biographique consacré à son ami, le toréador mexicain, Carlos Arruza, l’encore jeune réalisateur aborde une période de dépression et d’addiction alcoolique de presque dix ans qui l’empêchera de revenir à l’activité quand il voudra faire son retour dans les années 1970. Jefferson Cody (Randolph Scott), cow-boy solitaire, fait son apparition dans une entame sans parole où chevauchant à travers les paysages rocailleux des Alabama Hills (Californie), il se trouve encerclé par une troupe d’indiens avec lesquels il entre en négociation pour ce que l’on comprend assez vite être un troc pour la libération d’une femme blanche retenue prisonnière. Une femme (Nancy Gales) dont le mari offre une forte prime en échange de son retour au foyer. Dès lors, l’action se fixe sur le chemin du retour semé d’embûches, notamment avec les Indiens qui rôdent et une bande de trois brigands, menée par Claude Akins, lorgnant elle aussi sur l’alléchante prime. Une question lancinante scande cette aventure : " Pourquoi l’époux de la belle captive offre-t-il une récompense plutôt que de se mettre lui-même en recherche active de son épouse ? ". Randolph Scott totalement minéral et serein, parvient malgré tout à faire passer l’humanité d’un personnage dont la complexité va de dévoiler progressivement au fil du récit à travers les motivations profondes de sa quête. Enfin la dernière scène du film particulièrement touchante donne la réponse à la question posée plus haut, montrant que Budd Boetticher derrière sa façade exagérément virile était en réalité un humaniste pudique. Comme le dit un Patrick Brion nostalgique à propos du film et des six autres que le précèdent : « A cette époque, les réalisateurs savaient faire des films ».
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 568 abonnés 12 258 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2009
    Le dèbut de "Comanche Station" donne immèdiatement le ton: "Je te tuerai au bout du chemin", dit Claude Akins dans cet excellent western! De même, au moment où l'action est la plus tendue, où l'affrontement des hommes est implacable, l'humour surgit et prend une grande dimension! Le scènario de Burt Kennedy est d'une grande rèussite: Un riche fermier offre une forte prime à qui lui ramènera sa femme, enlevèe par les Comanches! Le monolithique Randolph Scott y parvient, se soustrayant à la vengeance des indiens et aux tentatives des chasseurs de primes dèsireux de s'emparer d'un tel butin! La femme qu'il a sauvèe est jolie! Scott en tombe amoreux (ça va de soit) et pense que devant tant d'hèroïsme son sentiment sera partagè! Le mari n'est-il pas un lâche pour n'avoir pas lui-même tentè de libèrer son èpouse ? Arrivè à la ferme, Scott comprendra tout...Moins grandiose que le superbe "Ride Lonesome", le film n'en reste pas moins un classique du genre dans l'oeuvre de Budd Boetticher...
    loulou451
    loulou451

    110 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    Un bon petit western joliment ficelé par un maître du genre. Pour ce Comanche Station, Budd Boetticher retrouve son acteur fétiche, Randolph Scott... et trouve ses repères. Certes, le scénario n'a rien de très original et ne réserve que bien peu de surprises, mais on peut au moins saluer la cohérence de l'ensemble.
    this is my movies
    this is my movies

    655 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2015
    (...) Si le scénario en soit n'est pas très original et reprend beaucoup de thèmes tirés des précédentes collaborations entre Boetticher et Scott mais aussi de "L'appât" d'Anthony Mann, il demeure tout de même un modèle de caractérisation et de une véritable leçon de narration. Comme le film est très court, on ne s'ennuie pas et il réserve son lot de fusillades mais il y a aussi et surtout une vraie recherche au niveau de la profondeur psychologique chez la plupart des personnages. Ainsi, le héros s'avère bien tourmenté, superbement rendu par Scott, comme toujours dans le rôle du gentil mais avec une présence, un charisme et une prestance peu commune. En face, les 3 outlaws sont campés par des inconnus à mon niveau mais chacun se révèle bien campé et surtout très bien écrit quand le rôle féminin est assez dur, très intense et si parfois le personnage de Nancy Gates donne l'impression de subir les événements, elle est loin d'être inactive et se révèle aussi farouche qu'émotive. Le scénario multipliera les rebondissements (parfois même plusieurs au sein d'une même scène), avec des développements inattendus par instants et qui iront toujours dans le sens de nous faire découvrir les personnages, leurs doutes, leurs rêves, leur passé aussi. Sans oublier le rebondissement final, pour le coup vraiment bien vu et qui sera bien émouvant.(...) La mise en scène de Boetticher est simple, sans artifice et évolue en terrain connu, proposant de nombreux paysages extérieurs saisissants. Il se laisse parfois aller à de longs plan-séquence horizontaux d'une virtuosité rare, surtout quand on sait avec quelle économie de moyens il a réalisé son film. Les scènes d'action sont également assez dynamiques et son découpage est d'une fluidité exemplaire. Sa façon de filmer les paysages est typique du genre et il exploite au mieux l'horizon de ses paysages escarpés et il a le bon goût de se concentrer sur l'essentiel. A l'époque, il est déjà un vieux routier du genre et sa mise en scène atteint alors un maximum d'épure, débarrassé de tout effet de style. Un modèle du genre. La critique complète à lire içi
    ronny1
    ronny1

    31 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2019
    Avant dernier long métrage pour le cinéma (le dernier : A TIME FOR DYING sera aussi décevant qu’ambitieux) et dernier film de la société indépendante Ranown (contraction du nom de leur fondateur : Randolph Scott et Harry Joe Brow) ainsi que de la collaboration entre Scott, Kennedy et Boetticher. COMANCHE STATION se présente donc comme l’aboutissement du cycle qu’ils avaient construit en commun. Il présente une histoire quelque peu similaire à RIDE LONESOME (La chevauchée de la vengeance) sorti un an plus tôt, mais sur un thème différent. Ici pas de vengeance, mais une quête qui se poursuit au delà du mot fin, le héros n’ayant toujours pas retrouvé son épouse enlevée. Randolph Scott est aussi monolithique que dans la mouture précédente et encore un peu plus énigmatique. Il suit un tracé linéaire qui mène à une fin des plus logique même si elle peut surprendre. Ce côté très symbolique du personnage, loin de tomber dans l’abstrait, lui donne une consistance certaine. Malheureusement le reste du casting n’est simplement pas à la hauteur. Si Nancy Gates (dont ce sera la dernière apparition au cinéma, avant de basculer à la TV) est une séduisante et convaincante épouse (même si ce n’est pas Gail Russell, Maureen O’Sullivan ou Karen Steele), le méchant (Claude Akins) et ses deux ados attardés sont par contre assez médiocres, si bien que l’inquiétude ne monte jamais en intensité, la seule scène véritablement stressante étant la traversée du cirque montagneux et l’attaque indienne qui va avec. Servi par une remarquable pellicule de Charles Laughton Jr. et des scores de Mischa Bakaleinikoff et de stock musique signée en partie par le grand Max Steiner, Heinz Roemheld (les films précédents), George Dunning, ce casting déséquilibré fait que malgré toutes les qualités du film il reste inférieur à RIDE LONESOME.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    52 abonnés 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2021
    Quel plaisir de voir les paysages américains en cinémascope après six mois de disette! Un film recommandé par le disparu Tavernier et présenté par Frémeaux en son nom. Ne rien connaitre de l'histoire rend le film encore plus attrayant. Oui c'est série B, mais un bon. Randolph Scott, tient la rampe de cette courte fable humaniste, où l'essentiel de l'intrigue ne se déroule pas entre les cowboys et les indiens… Il faudrait être aveugle pour ne pas vite s'en rendre compte! cinéma mai 2021
    Caine78
    Caine78

    6 247 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2012
    On nous annonçait un chef d'oeuvre, une œuvre magistrale... De ce point de vue, j'avoue être resté sur ma faim concernant ce « Comanche Station » très classique à bien des égards, notamment vis-à-vis du scénario. En effet, l'évolution de ce dernier est prévisible, si bien que le résultat n'est pas toujours passionnant. Cela dit, cette ultime collaboration Budd Boetticher - Randolph Scott n'est pas sans intérêt pour autant. Les personnages s'avèrent notamment plus subtils qu'au premier abord, notamment celui de Dobie, second rôle a priori sans intérêt dont le réalisateur fait un beau personnage tragique. De plus, l'auteur de « Sept hommes à abattre » s'y connaît en mise en scène, et nous gratifie de plusieurs très beaux plans, sans oublier une exploitation des décors nettement au-dessus de la moyenne. Enfin, alors que le film avait manqué de surprises jusque-là, ce dernier nous en offre une belle à travers une fin émouvante et réussie. Le classique espéré n'est donc pas là, mais « Comanche Station » n'en reste pas moins un western aussi solide que fréquentable, à condition de ne pas en attendre trop.
    real-disciple
    real-disciple

    71 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2012
    Commanche Station, dernière collaboration Boetticher-Scott est de facture classique dans le sens sympathique du terme (beaux paysages, héros solitaire, méchants, happy end) mais il n'a pas l'intensité de "La chevacuhée de la vengeance" ni l'émotion de "L'homme de l'Arizona"
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