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Votre avis sur La Femme reptile ?
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Voilà une production Hammer qui respecte à la lettre le cahier des charges des films de monstre des années 60. La seule véritable surprise, c'est le look de sa créature qui impressionne toujours autant (le maquillage est excellent). Dommage alors que celle-ci n'apparaisse pas plus souvent car ses quelques attaques sont absolument terrifiantes. Cela dit, le film n'est pas pour autant ennuyeux car la mise en scène est soignée et l'ambiance gothique fort bien retranscrite. Enfin, soulignons-le, la Hammmer a toujours été très inspirée dans le choix de ses actrices (elles sont superbes). Recommandable.
ce qui est magique avec la Hammer c'est que pratiquement sans effets spéciaux la firme a toujours réussi à installer un climat très particulier (et plaisant) dans ses films. Même les maquillages de monstres (souvent très kitchs) s'incorporent parfaitement au décor de sorte que ca n'est pas dérangeant. C'est le cas pour "la femme reptile" dont l'apparence pourra prêter à sourire. L'intrigue est elle un poil en dessous de ce à quoi la Hammer m'avait habitué et je suis moins rentré dans le film que j'ai trouvé globalement décevant. 2 / 5
Redzing
"The Reptile" fut tourné en même temps que "The Plague of the Zombies", si bien que ces deux productions Hammer partagent le même réalisateur, des décors et acteurs communs, et ce jusqu'à l'intrigue vaguement similaire. On retrouve en effet le concept du savant extérieur qui débarque dans un village frappé d'une mystérieuse maladie, et qui va devoir affronter l'hostilité des autochtones, et un aristocrate local. Un pitch classique, agrémenté de la fameuse touche gothique du studio britannique, et de quelques influences indiennes bienvenues. Quelques maquillages n'ont pas très bien vieilli, et l'on n'est clairement pas ici devant le meilleur cru du studio, mais l'ensemble se laisse regarder.
Un classique de la Hammer.
La Femme Reptile est un habile film d'épouvante qui joue vraiment avec les peurs du spectateur.
Suite à une malédiction, une jeune et jolie femme se transforme en femme serpent et attaque les habitants de son village. Le frère d'une victime et sa femme viennent enquêter sur les lieux.
Tous les décors sont là: manoir, maison isolée en forêt, cimetière, habitants louches, corps déterrés etc
On suit donc avec intérêt ce grand film grâce à un suspens bien amené et entretenu.
Dommage cependant que les attaques de la chose soient très rares car le costume d'époque était particulière bien fait et original (de la vraie peau de serpent parait il...).
Un classique du film d'épouvante, qui restera en mémoire comme un Dracula par exemple!
La Femme Reptile est un habile film d'épouvante qui joue vraiment avec les peurs du spectateur.
Suite à une malédiction, une jeune et jolie femme se transforme en femme serpent et attaque les habitants de son village. Le frère d'une victime et sa femme viennent enquêter sur les lieux.
Tous les décors sont là: manoir, maison isolée en forêt, cimetière, habitants louches, corps déterrés etc
On suit donc avec intérêt ce grand film grâce à un suspens bien amené et entretenu.
Dommage cependant que les attaques de la chose soient très rares car le costume d'époque était particulière bien fait et original (de la vraie peau de serpent parait il...).
Un classique du film d'épouvante, qui restera en mémoire comme un Dracula par exemple!
Un couple hérite d'une maison dans un endroit assez reculé après le décès du frère de Monsieur. Ils s'y rendent en décidant d'y habiter et doivent faire face à plusieurs événements troublants, le premier étant la mort du frère en question.Un petit film dans le plus pur style Hammer. Je ne sais pas lequel de La femme reptile ou de La Gorgone a été tourné en premier mais les histoires sont étrangement similaires (même scénariste, tiens tiens...), de même que le coup du jeune héritier qui hérite d'une propriété et se heurte à l'hostilité des voisins rappelle étrangement Le chien des Baskerville tourné six ans plus tôt. Une impression de déjà vu donc pour les aficionados de la firme au marteau, un petit film d'épouvante sympathique à suivre pour les autres; même si les effets ont un peu vieilli et que la femme-reptile en question prête plus à rire aujourd'hui qu'à réellement faire peur...
"La Femme reptile" c'est vraiment le film d'épouvante typique des années 60 et de l'âge d'or la mythique société de production britannique de films de genre, j'ai nommé la Hammer Film Productions. On y retrouve tous les éléments classiques de ce type de long-métrage, à savoir une histoire dans des lieux isolés (un village, un manoir perdu dans les landes et un cottage tout aussi paumé), une musique tonitruante et baroque ainsi qu'une atmosphère propices au suspense, une malédiction qui affecte un personnage et des protagonistes cachant un lourd secret. En dépit d'un budget modeste le cahier des charges est respecté de manière très professionnelle par John Gilling (un habitué de la Hammer dans les sixties), aidé par un maquillage réussi de la bête et un sens de la mise en scène théâtrale à rendre jaloux certains cinéastes d'aujourd'hui. Sans prétention, comme la majorité des films de la Hammer, mais sympathique.
John Gilling n'est certes pas Terence Fisher mais il sait se débrouiller pour nous proposer des sujets intéresssants. Le film est globalement plaisant bien qu'étant de facture très classique. Le scénario est simple mais intéressant. Toutefois, artistiquement, le film est loin de valoir les Maîtresses de Dracula ou la Malédiction des Pharaons. Et il aurait été intéressant de développer davantage le personnage de Valerie et, pourquoi pas, faire ressortir cette dimension Dr Jekyll/Mr Hyde comme Terence Fisher l'avait fait dans la Nuit du Loup Garou. En conclusion, un film qui rempli son cahier des charges, mais qui n'a rien d'indispensable, et qui échoue à être du niveau de l'Invasion des Morts Vivants du même cinéaste.
Au milieu des années 1960, la Hammer tente d’élargir sa palette d’affreux, histoire de ne pas tourner en rond avec Frankenstein ou Dracula. Après une incursion plutôt réussie dans le monde des morts-vivants, elle enchaîne aussitôt (dans les mêmes décors et avec le même réalisateur) avec cette histoire de malédiction qui propose un personnage original. Le renouvellement n’est pas total, loin de là, puisqu’on retrouve, dans une certaine mesure, un croisement entre la gorgone et la momie mais l’atmosphère se veut différente. Moins flamboyante, plus rurale, le Mal semble avoir gangréné la campagne pour frapper n’importe quel innocent.
Si l’idée fonctionne, son développement est, en revanche, plus discutable. Les personnages principaux (pour ne pas dire certains acteurs) manquent d’épaisseur et de charisme, et l’histoire est avare de mystère. On aurait préféré voir la terreur peu à peu grandir dans le village plutôt que d’être déjà dans une angoisse qui paralyse tellement les habitants qu’on a le sentiment qu’il n’y a même pas de figurants pour peupler le film qui se concentre alors sur une coupable (et son entourage) connue dès la première séquence.
Dès lors, le film se déroule sans surprises jusqu’au dénouement final attendu (et comme trop souvent chez la Hammer) bien vite expédié alors que la situation devenait enfin tendue. Cela reste très convenable mais il y avait, semble-t-il, matière à faire mieux pour être plus intriguant et efficace.
Si l’idée fonctionne, son développement est, en revanche, plus discutable. Les personnages principaux (pour ne pas dire certains acteurs) manquent d’épaisseur et de charisme, et l’histoire est avare de mystère. On aurait préféré voir la terreur peu à peu grandir dans le village plutôt que d’être déjà dans une angoisse qui paralyse tellement les habitants qu’on a le sentiment qu’il n’y a même pas de figurants pour peupler le film qui se concentre alors sur une coupable (et son entourage) connue dès la première séquence.
Dès lors, le film se déroule sans surprises jusqu’au dénouement final attendu (et comme trop souvent chez la Hammer) bien vite expédié alors que la situation devenait enfin tendue. Cela reste très convenable mais il y avait, semble-t-il, matière à faire mieux pour être plus intriguant et efficace.
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