Dernier de la trilogie complètement givrée, féerique et festive, cet ultime face à face avec une légende déchue fut aussi bien un régal qu'une certaine overdose visuelle. Si Tim Allen conserve toujours son jeu attachant, sa joie de vivre et son paternel historique, que notre désormais Mère Noel est installée, prête à accouchée et que son interprète, Elizabeth Mitchell, respecte complètement son rôle, bien que n'ayant jamais été réellement montrer à l'écran. Le nouveau venu, Frost, camper avec talent et sa pointe d'exagération par Martin Short, est l'exact version maléfique, impopulaire et méconnu d'Hadès (sans le dernier défaut) ou son talent orale, corporel et son esthétisme visuel auront brillés. Si le scénario est quelque peu ressemblant au 2ème volet, que la qualité visuelle d'ensemble reste inchangée avec encore et toujours le visuel numérique peu crédible, mais des décors à tomber,
seule la scène du Pôle Nord changer en parc à thème est le handicap visuel tant l'effet de masse est présent, effet d'autant plus absurde que plus grand chose n'est distinct. Mais la morale grandissante de cette scène prouve qu'à vouloir tous changer, tous rendre publique et donc mondial, on fini par totalement dénaturer un lieu qui d'origine, devait rester aussi secret que féerique.
Une magie finale opérante, une dernière aventure coloré et drôle avec sa dramaturge habituelle, "Super Noel" fut une trilogie efficace et aura révélée à bien des enfants et ados, un casting devenu royal.