Votre avis sur 1492 : Christophe Colomb ?
4,0
Publiée le 11 mars 2024
Christophe Colomb est interprété par Gérard Depardieu : il est le sujet principal du film et joue tous les événements que Colomb aurait vécus.
Isabelle d'Espagne est interprétée par Sigourney Weaver : c'est la reine d'Espagne qui va financer les voyages de Colomb.
Frère Buyl est interprété par Armand Assante : il représente la dimension religieuse et éthique du voyage.
"1492 : Christophe Colomb" a été créé dans le but de raconter l'histoire de Christophe Colomb et son voyage légendaire vers le Nouveau Monde en 1492. Le réalisateur Ridley Scott a cherché à explorer les motivations de Colomb, ainsi que les conséquences de sa découverte pour les peuples indigènes et le monde dans son ensemble. Le film offre une interprétation cinématographique des événements historiques et des défis auxquels Colomb et son équipage ont été confrontés lors de leur voyage. De plus, le film a été créé pour commémorer le 500ème anniversaire de l'arrivée de Colomb en Amérique.
4,0
Publiée le 22 décembre 2023
Une histoire parfois romancée et parfois juste historiquement. Touchante et violente, la colonisation des Amériques par les colons espagnols motivés par l'or et la reconnaissance fait mal à voir. Un film qui restera par son interprétation et sa musique iconique un chef-d'oeuvre à voir et à revoir.
4,5
Publiée le 9 décembre 2023
1992 marquait les 500 ans de la découverte de l’Amérique. Hollywood ne pouvait manquer l’occasion de célébrer cela. Et pourtant, même s’il produisit Christophe Colomb : La Découverte de John Glen, c’est un film européen (et en grande partie français tout comme la scénariste Roselyne Bosch) qui marqua réellement l’événement : 1492 : Christophe Colomb !
Il faut dire que voir sur une même affiche les noms de Ridley Scott, Gérard Depardieu, Sigourney Weaver, Tchéky Karyo et Vangelis ne pouvait qu’attirer l’attention. Et force est de constater que l’on assiste à une œuvre visuellement splendide et spectaculaire bénéficiant de décors naturels superbes, le tout servi par de grands comédiens parfaits dans leurs rôles.
Ainsi, si on pourra lui reprocher quelques facilités de scénario spoiler: (on est surpris de la rapidité avec laquelle nos personnages trouve un traducteur alors que les amérindiens n’avaient aucune idée de l’existence des européens)
, quelques inexactitudes historiques spoiler: (Moxica qui se suicide alors qu’il a été pendu dans la réalité)
ainsi que l’incapacité de Ridley Scott de faire ressentir l’écoulement du temps, le cinéaste livre une histoire passionnante réussissant à montrer à la fois le rêve de découverte de Colomb (splendidement incarné par Gérard Depardieu) mais également les débuts du génocide des amérindiens que cela engendra, le tout porté par la magnifique musique de Vangelis qui marqua son époque.
Un après un Thelma & Louise plus intimiste, Ridley Scott signe à nouveau un excellent film spectaculaire qui divertit autant qu’il peut inciter à s’intéresser à l’Histoire.
Pascal Roussel

2 critiques

Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 mai 2023
Un film extraordinaire. N'écoutez rien de ce qui pourrait être négatif. Laissez vous porter. On aimerait retrouver, aujourd'hui, des productions de ce niveau. Depardieu, magnifique, avec l'ensemble des comédiens. Merci.
4,0
Publiée le 28 décembre 2022
Le film devait se faire et les navires étaient de véritables répliques. Je n'ai jamais vu le film auparavant et j'ai été surpris de la qualité. Cette histoire se veut gentille avec Christophe Colomb et est vraiment un aperçu des événements les plus marquants je pense. On veut dépeindre Colomb comme un avant-gardiste, ce qu'il était probablement vrai. Mais le choc des cultures n'en demeure pas moins. Les abus ne sont pas insistés et étaient en fait vrais pour tout le monde. Même les rois et les reines pouvaient être maltraités ces années-là.
J'ai définitivement adoré le film et c'est un excellent moyen d'entrer dans la vérité historique, que l'on peut ensuite comparer avec l'histoire réelle.
4,0
Publiée le 6 décembre 2022
Gérard Depardieu et Sigourney Weaver excellents dans leurs rôles respectifs de Christophe Colomb et de la reine Isabelle.

Les costumes, les lieux de tournage nous immergent complètement dans le XVeme siècle. Le film est une retranscription assez fidèle de la réalité historique. La situation est clairement expliquée, la volonté de découvrir les Indes par l'Ouest.

Certaines scènes sont toutefois décevantes comme l'entrée dans la forêt une fois arrivés dans les Caraïbes, qui manque de réalisme et la découverte des indiens.

Je regrette la longueur du film surtout pour la dernière heure au cours de laquelle il y a trop de scènes répétitives.
4,0
Publiée le 25 juin 2022
Film épique retraçant le parcours de Christophe Colomb et sa découverte du nouveau monde. Il mourut injustement méconnu à son époque, si Amerigo Vespucci découvrit le continent proprement dit, c’est Collomb qui ouvrit la voie. Le contexte violent et sombre est bien reconstruit, les décors et costumes d’époques soigneusement choisis et mis en scène. Aucun reproche concernant les acteurs, même si je ne suis pas une inconditionnelle de Gérard Depardieu. Le film me semble avoir été durement noté, c’est un beau film sur un moment important de l’histoire. Ce n’est peut-être pas le meilleur film de Ridley Scott (Blade Runner et Thelma et Louise sont mes préférés), mais c’est néanmoins un bon film historique.
4,0
Publiée le 25 juin 2022
Très bon film de Ridley Scott, Christophe Colomb représenté par un grand Gérard Depardieu en forme et beau. J'aime le voir dans ce genre de film. La vie de Christophe Colomb dans ses caravelles et ses voyages à la découverte des Amériques. Cet espagnol voulant naviguer et trouver de nouveau monde... A voir vraiment meme en 2022 ;)
4,5
Publiée le 20 mai 2022
Un jalon clé de l'Histoire de l'humanité

Si ce film historique de Ridley Scott est à mettre en parallèle avec des péplums (La Dernière tentation du Christ de Scorsese, Spartacus de Kubrick), des biopics (Ludwig – Le crépuscule des Dieux de Visconti, JFK de Stone) ou des films de guerres (Les heures sombres de Wright, Dunkerque de Nolan ou Le labyrinthe du silence de Ricciarelli) ces chefs d'œuvre exposent tous, à travers différentes époques, une avancée sans précédents pour l'Homme. Ils nous racontent un brusque changement.

L'énigme qui clive en cette fin du XVe siècle est la suivante. Qu'y a-t-il à l'Ouest, peut-on rejoindre les Indes par cette route maritime ? Dans une société en ébullition où la religion régit les rapports entre les sujets royaux et les banques tissent des liens étroits avec les puissants, le génois Christophe Colomb arrive en Espagne. Père de deux enfants, il essaye depuis sept ans déjà d’organiser une expédition à l’Ouest. Baptisé "Cristóbal Colón" (Gérard Depardieu), le téméraire explorateur sait s'imposer jusqu’à la Reine d’Espagne (Sigourney Weaver) qui finance entièrement son voyage. Deux caravelles (la Pinta et la Niña) et une caraque (la Santa Maria) accostent enfin sur les îles de Guanahani (baptisée San Salvador) et d’Hispaniola (aujourd’hui Haïti) après des mois de traversée. Accueillis comme des dieux par les « indigènes », ils s’échangent des présents.
De retour en Espagne avec de l’or, des « Indiens », des aras… Colomb souhaite d’ores et déjà retourner en Inde afin d’aller plus loin. Mais le deuxième voyage sera celui du sang. Une guerre débute entre les Amérindiens et les Espagnoles, prêt à tout pour parvenir à leurs fins. Scott restitue avec exactitude cette tension. Entre les plans larges mettant en avant cette nature indomptée par l’Homme lors du premier voyage et des face à face mortels entre rouges et blancs lors du deuxième, en plan serré, dans lesquels le spectateur mal à l’aise observe impuissant le sang couler à flot. Cette croisade, qui ne dit pas son nom à deux missions : évangéliser les populations et percevoir de nouvelles richesses à la gloire de l’Espagne. Fort de son expérience, des tensions éclatent pour occuper la place de Gouverneur. Une mutinerie fulmine. On ne compte plus les morts. Et par-dessus, arrive avec précipitations un violent orage. Isabelle (la première ville espagnole sur le nouveau continent) est en partie détruite. Colomb est dévasté. Bientôt renversé lui aussi, avec ses frères, son nom sera volontairement effacé au profit d’un confrère. Sa postérité retient un fervent catholique et un ambitieux découvreur. Une dichotomie amplifiée par Scott. Il saisit deux visages de l’Espagne : les intrépides explorateurs et les conquérants meurtriers. Le réalisateur britannique nous invite à méditer sur ce « glorieux » passé dans la mesure où la guerre avec les autochtones vient seulement de débuter. Les conquistadors arriveront en nombre pour dépouiller une région riche et commettre plusieurs génocides (incas et aztèques).
4,0
Publiée le 18 mars 2022
Je me rends compte, avec ce film, que j’apprécie plus l’exploration que la science-fiction. Ce film pourrait tout à fait retracer la vie d’un prochain rêveur qui ira au bout de ses fantasmes pour découvrir une nouvelle planète! Plus incroyable: y découvrir aussi des extra-terrestres qui nous ressemblent, incarnés par ses tribus aveuglées par la curiosité de découvrir Gérard! 😊
Ankor

4 critiques

Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 janvier 2022
Aucune mention dans les critiques sur la prestation de la sublime Sigourney Weaver_ elle paraît peu mais est magnifique en reine et toujours quel charisme (même sans atour à son habitude, alors là) et quelle aisance dans sa façon de faire passer ses émotions ; rien, personne dit rien !! On dirait que les mots "classe", "charisme" ont disparu...
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 11 septembre 2021
Qui sommes nous pour juger une tentative réussie historique, équivalente à Neil Armstrong. Les Italiens sont forts avec lui et de Vinci, ange. Etc.
4,0
Publiée le 24 avril 2021
La traduction française retenue pour le titre détourne de façon malheureuse la thématique principale du long métrage et essentielle au cinéma de Ridley Scott : ce dernier relit Christophe Colomb à la lumière de la Bible, soucieux d’en faire le héraut et le rédacteur d’un nouveau récit de Création qui prolonge, remotive et réitère l’ancien comme le « nouveau monde » se corrompt aussitôt qu’il est pensé ainsi, selon une relation de renaissance qui n’est, en réalité, que reproduction des fléaux de l’« ancien monde ». La reine de Castille parle à terme d’un « désastre », soit littéralement la chute de l’astre qui servait de guide au navigateur et à son équipage ; Colomb lui oppose, non sans cynisme, l’« accomplissement » en l’attribuant à la monarchie traditionnelle qui couronne une noblesse imbue d’elle-même et ignore les explorateurs véritables. C’est que lui se situe du côté de la création : il a contribué à l’érection de citadelles et de cité, a œuvré pour la modernité, quoiqu’en agissant ainsi il ait déclenché malgré lui le chaos. Le cinéaste nourrit son film d’une tension permanente entre création et destruction, l’une n’allant pas sans l’autre, et investit la découverte de l’Amérique comme la « conquête du Paradis » qui conduira à son saccage, c’est-à-dire au saccage de l’idée de paradis, au saccage d’un idéal. Il s’approprie donc, avec l’aide de sa scénariste Roselyne Bosch, l’essai fondamental de Mircea Eliade, Le Mythe de l’éternel retour, publié en 1949. Une fois débarqué et intégré, Colomb déclare à ses hommes : « je crois que nous avons retrouvé le jardin d’Éden » ; ces propos se ternissent à mesure que la réalité climatique et anthropologique prend le pas sur l’émerveillement initial : la cupidité grandit, l’exploitation des peuples colonisés se généralise. L’Éden rejoue la Chute, symbolisée par la morsure du serpent qui cause la mort d’un membre de l’équipage. Ridley Scott compose un parcours de désillusion qui doit ramener l’homme à sa bestialité primitive : la terre promise n’apparaît que derrière un voile de brouillard, écran sur lequel les Européens projettent leurs fantasmes teintés de christianisme. Leur apparence physique les transforme d’ailleurs en dieux aux yeux des autochtones : ce statut n’aura qu’un temps. Colomb prétendait vouloir aller « par-delà les horizons » : il ne réussit qu’à ressentir davantage le plafond de verre contre lequel se heurtent l’humain et sa condition. Lui détracteur de la torture, le voilà assis à contempler un étranglement, pris au piège de ses contradictions. Porté par la partition superbe et emphatique de Vangelis, mis en scène avec éclat et ralentis à foison pour mimer et extérioriser l’enthousiasme des colons, 1492: Conquest of Paradise représente la quête d’un idéal collectif et étatique qui n’est, en fin de compte, qu’un leurre reproduisant l’ordre monarchique établi, ses inégalités, sa cruauté. Ridley Scott compose un Christophe Colomb divinement inspiré, moins par Dieu que par lui-même, soucieux de fonder « un nouveau monde dont personne ne veut, sinon [lui] ». Il trouve en Gérard Depardieu l’acteur qu’il lui fallait.
4,5
Publiée le 15 avril 2021
Un film d'une grande qualité visuelle et sonore. En effet la mise en scène est excellente et la BO signée Vangelis est méga culte. C'est un récit intéressant, sanglant, dépaysant et captivant. Je trouve dommage de voir tant de critiques négatives...
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 23 mars 2021
Ce film mérite bien 3,5 étoiles. Lors de sa sortie il était un des rares films français à gros budget et au scénario travaillé. Bien évidemment des sottises historiques spoiler: sont là pour affirmer une certaine propagande voire une propagande certaine anticléricale comme le moment ou Colomb explique à son fils que la Terre est ronde, chose que l'on sait depuis 358 avant Jésus-Christ tout de même !

Au delà, Depardieu magistral comme souvent et donné gagnant d'avance pour un Oscar s'est vu privé de sélection suite à un scandale sexuel que l'industrie US du cinéma n'a pas manqué de sortir du chapeau à l'époque.
Les meilleurs films de tous les temps