Derniers Avis : 1492 : Christophe Colomb - Page 9

Une fresque historique bien construite et très crédible. Les paysages sont superbes.
Mais le film manque sérieusement de rythme. Gérard Depardieu est au sommet de son art, et porte le film à lui tout seul.

1492: Christophe Colomb; un film qui donne des frissons... Revivez la phénoménale épopée du navigateur génois parti pour un voyage vers l'inconnu (qui devait être l'Asie) porté par une vision et une conviction impénétrable presque christique et qui découvre au péril de la vie des marins de la Pinta, de la Nina et de la Santa Maria le nouveau monde.
La musique est bien entendu sublime et le jeu des acteurs est vraiment bon. J'ai vu ce film trois/quatre fois et je suis à chaque fois subjugué. Ce n'est cependant pas un film à montrer aux enfants pour quelques scènes qui pourraient les choquer. Je conseille à ceux qui ont regardé ce film de regarder le film "Mission" de Laurent Joffé avec Jérémie Iron et Robert de Niro (qui est diront nous un peu plus manichéen que ce 1492 mais qui révèle certaines vérités historiques).

Même avec des bâtons dans les roues (des poutres, dans certains cas), Ridley Scott reste le meilleurs, malgré un Christophe Colomb aux cheveux sales et au nez tordu, malgré une image un peu terne, malgré un sujet trop ambitieux, malgré Michael Wincott qu'il est laid, malgré le buldozzer Arte passé sur l'explorateur déboussolé. Ce 1492 arrive donc quand même à captiver, merci Vangelis.

Un de mes films préférés ! Tout est là pour faire une très grande fresque historique : des décors à tomber, une photo grandiose, des personnages forts et approfondis (même si certains sont un tantinet manichéens), un Depardieu exceptionnel, la musique de Vangelis biensûr, ainsi que le talent de Ridley Scott qui impose ici sa vision personnelle sur le mythe de Christophe Colomb.

"1492 : Conquest of Paradise" est un film marquant évoquant la vie de l'homme qui découvrit le Nouveau Monde le 12 octobre 1492. Le film nous montre chaque facette du personnage, incarné par un Gérard Depardieu saisissant, et nous fait clairement comprendre pourquoi cet homme est un héros.
La reconstitution historique est excellente, la musique est tout simplement extraordinaire et culte (Vangelis qui a déjà composé la musique de Blade Runner), et certaines scènes sont d'une beauté et d'une efficacité rare (le départ vers le Nouveau Monde, la découverte de l'Amérique, édification du premier clocher américain ...).
Cependant, le film a des grosses lourdeurs qui gâchent les quelques points positifs

Réalisé pour fêter les 500 ans de la découverte des Amériques, voici le biopic de Christophe Colomb, le film retrace sa vie et en particulier sa découverte des Amériques (sans blague !)
Un film long (2h40), et un peu trop. En effet, les événement se succèdent trop lentement. Depardieu a beau être relativement convaincant dans le rôle principal, le film souffre quand même de grosses longueurs.
Les bons moyens financiers permettent quand même une belle reconstitution de l'époque, des costumes aux bateaux utilisés pour traverser l'atlantique.
Le seul point extrêmement fort du film est la musique de Vangelis (cf lien) qui reste une des bandes originales les plus cultes.

4sur5 Commande majestueuse destinée à célébrer les 500 ans de la découverte de l'Amérique par l'Occident, 1492 demeure l'un des vilains canards de Ridley Scott avec Hannibal et Legend alors que, comme ceux-là, il s'agit de l'un de ses films les plus virtuoses et édifiants. Pourquoi cette mise au ban ? Déjà, le film est loin d'être l'objet consensuel que les studios s'attendaient probablement à délivrer à leur Nation chérie (d'ailleurs, le financement fut finalement européen dans l'ensemble, les grands studios se désistant à la lecture du scénario). Ensuite, il est si dense, si fulminant, si bancal peut-être aussi, que 1492 a pu rebuter par son trop-plein thématique. Mais ce n'est pas tout et décidément, on comprend pourquoi le film a pu être rejeté par tant de sensibilités.
Ridley Scott prend des libertés avec l'Histoire et la chronologie, que ce soit au niveau de Bobadilla, de la découverte de la route des Indes, de la remise en question qui fut beaucoup plus précoce de la politique menée par Colomb. Il passe outre l'esclavage initié par le navigateur. En lieu et place, il offre à voir la tentative de construction d'un paradis et le cauchemar, le chaos en retour.
Le Christophe Colomb de Ridley Scott est une figure idéalisée de pionnier rebelle, mais aussi complexe et dérangeante. Ce n'est pas un simple pion des autorités espagnoles, c'est véritablement l'homme d'un Nouveau Monde, un ange et un despote à la fois. Ce Colomb est un passionné et un anticonformiste, c'est un personnage paradoxal, un insoumis, presque un fanatique, qui voit au-delà des lois et de la Raison.
La mise en scène est sobre, la reconstitution elle est faste. Ridley Scott sait fabriquer des aventures épiques profondément existentielles, de celles qui vous prennent à la gorge. Le spectateur y retrouve cette éternelle quête de sublime (la BO de vangelis est d'un lyrisme triomphant), ce soin du détail cher au réalisateur. Sa peinture est excessive, sans doute peu réaliste, néanmoins 1492 est une quête de vérité. Le résultat est peu reluisant pour l'Amérique et ses origines (plongée dans l'obscurantisme de l'Inquisition, extrapolée sous toutes ses formes), au point que 1492 peut sans doute être abordé comme l'échec d'un ''rêve américain'' prématuré. Le rêve de civilisation a débouché sur une barbarie notoire ; habile commentaire sur la beauté criminelle du geste utopique.

Ridley Scott signe ici un film d'une qualité photographique impressionnante. Mais le scénario pseudo historique s'épuise dans sa longueur et dans l'ennui général. Certaines scènes sont superbes mais on les compte sur les doigts de la main. La réalité historique est douteuse et tous les ingrédients sont réunis pour se servir d'un fait historique pour réaliser une épopée hollywoodienne réchauffée.

Film d'aventures qui fait date, une des plus grandes pages de l'Histoire de l'humanité et une conquête qui se devait d'être racontée. Énormément de plans splendides, certaines scènes sont moins bien tournées dans la seconde partie de l'épopée.

Ridley Scott a énormément de potentiel, et peut nous pondre des classiques de toute beauté comme des médiocrité frisant le nullissime. Malheureusement ce film vient se placer à dans la seconde catégorie. Un navet qui ne manque pourtant pas de moyens ni de bonnes intentions ... Mais que c'est mou et pénible. Et que vient faire Depardieu ici?Très déçu, d'autant plus que le thème était vraiment intéressant. Optez sans hésitation pour "Le Nouveau Monde" , dans le même genre.

film vu enfant qui est pour moi culte suis je objectif je ne sais pas il faudrait que je le revoie en tous cas à sa sortie j'ai adoré

Une photographie magnifique, une musique de Vangelis excellente, un très bon début...malheureusement le reste ne suit pas et le film s'essouffle au bout de 45 min.

Regarder "Christophe Colomb" revient à accomplir un long et pénible chemin de croix. La route défile lentement sous les pieds et semble même à un moment donné interminable. Rendons tout de même à Ridley ce qui appartient à Ridley, la première demi-heure est tout à fait regardable. Le réalisateur britannique nous sert les poncifs anti-cléricaux habituels afin de nous démontrer que vraiment ces mecs en soutane sont tous des rétrogrades. Il force le trait mais bon, why not. Les faits historiques sont globalement respectés, même si l'on peut regretter le voile jeté sur la première femme de Colomb. Il me semble que le Génois a notamment bossé dans la boutique de cartes de son beauf, ce n'est pas quand même pas anodin. Une première demi-heure correcte donc, bien que percluse de clichés. La suite est en revanche un véritable supplice. On en vient presque à regretter que ce con de rital ait réussi son fucking voyage. Si les deux caravelles et la caraque avaient eu la bonne idée de couler, on aurait évité la sieste forcée. Ridley Scott use et abuse des ralentis, qui sont au demeurant fort esthétiques. A croire qu'il avait conscience du manque d'intérêt de cette partie des voyages américains. Il cède, par ailleurs, à la tentation de l'anachronisme. Ainsi, Colomb-Ridley prédit avec une assurance déconcertante que l'Histoire n'allait retenir que son nom. Bravo ! Je suis persuadé moi-aussi que Colomb avait une faculté de projection dans le futur. Encore un peu et Ridley Scott allait nous parler de la fin de l'URSS et de l'avènement de l'ultra-domination américaine. Il profite en tout pour adresser une nouvelle pique au goupillon, avec ce pauvre prêtre qui implore à Colomb de revenir en Espagne, car vraiment c'est trop injuste de devoir supporter la chaleur et ces connards d'indiens (Caliméro, si tu nous regardes...). Et Colomb-Ridley de lui faire la morale à base de "pauvre con, tu vas faire vachement avancer l'évangélisation en filant ainsi à l'anglaise, enfin à l'espagnole plutôt". Un grand moment de cinéma. En définitive, Colomb apparaît comme une déception, pas tellement au niveau historique mais surtout en ce qui concerne l'intérêt. Ridley Scott signe-là l'une de ses plus mauvaises réalisations historiques.

Ridley Scott fait là ce qu'il sait faire de mieux, à savoir un divertissement spectaculaire au scénario manichéen. Or il ne s'agit sûrement là de la recette idéale pour offrir aux spectateurs une leçon d'histoire crédible et didactique, il s'agit don bien d’une relecture glorifiante faite à l’occasion de la célébration du 500ème anniversaire de la découverte du continent américain. En effet, les décors splendides mis en avant par une mise en scène digne du meilleur des films d'aventure et par une musique envoûtante servent de contexte à l'épopée, naïvement contée, de ce gentil navigateur idéaliste qui réalisera son rêve puis perdra ses illusions à l'arrivée des méchants bourgeois sur son paradis terrestre. Au-delà de ça, il est certain que le fait de voir Gérard Depardieu, premier choix du réalisateur, interpréter avec une telle intensité son personnage est une bonne surprise qui plaira sans doute au public français.

Ridley Scott, capable du meilleur comme du pire, nous livre ici le pire. Dommage, car l'on était en droit d'espérer beaucoup de la rencontre entre le 7ème art et l’une des plus passionnantes et fascinantes aventures humaines : la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb. Le projet cinématographique était ambitieux, le résultat sur la pellicule est décevant. Ridley Scott a raté son rendez-vous avec l’illustre navigateur d’origine génoise. Inégal, sans rythme, sans souffle épique, son film se laisse regarder sans déplaisir mais ne convainc pas, tant l’ensemble manque de panache. Il y a trop de longueurs, beaucoup de maladresses et la barbarie de certaines séquences gâche un peu plus l’ensemble. Qu’apportent au film des langues de suppliciés écumantes filmées en gros plans ? Je me surprends à rêver en imaginant ce même projet concrétisé par Wolfgang Petersen, à qui l’on doit le somptueux "Troie". Mais il est vrai que "1492", c’était avant l’âge du numérique. Je pense également au flamboyant "Mission" de Roland Joffé, Palme d’Or au festival de Cannes en 1986. Les moments forts ne manquent pourtant pas : Colomb qui expose son projet aux experts espagnols ; Colomb qui rencontre pour la première fois Isabelle de Castille, son seul vrai soutien ; le départ des trois caravelles sur les flots mordorés; l'arrivée de Colomb sur le sol du Nouveau Monde, que Ridley Scott filme comme les premiers pas des astronautes sur la Lune. C'est lourd mais l'émotion passe. Pour ces quelques instants de plaisir, combien de déceptions. Si "1492" ne sombre pas tel un galion espagnol dans les profondeurs abyssales, s’il ne dérive pas vers les rivages de l’oubli, c’est grâce à quelques fulgurances et à la somptueuse partition musicale de Vangelis, l’une des B.O. les plus vendues de l’histoire de la musique. Autre point positif : le casting relativement solide. Du haut de son imposante stature, Gérard Depardieu campe un Christophe Colomb très convaincant, même si quelquefois, comme à son accoutumée, il ne peut s’empêcher d’en faire un peu trop.