1492 Christophe Colomb raconte, comme son titre l'indique, la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb.
J'ai découvert ce film très tôt et il m'a profondément marqué, donc difficile d'être objectif.
On commence par la préparation du voyage, dans une Espagne en proie à l'Inquisition et l'obscurantisme. Préparation lors de laquelle Colomb tente, non sans mal, de convaincre les principaux dignitaires du royaume. Grâce au soutien de quelques amis haut placés, dont la reine en personne, vient alors le voyage. Puis le contact avec les Indiens. Les relations, d'abord amicales, finiront par s'envenimer, notamment à cause de certains nobles cruels. Les événements se dégradent progressivement, pour finir par la chute de Colomb...
Commençons par le point faible du film selon moi : la fin. La fin est triste. Réaliste mais triste. Elle laisse un goût amer, et on se détache peu à peu de l'histoire. Étrangement, quand le personnage principal d'une histoire tourne mal, le spectateur se détache de lui...
Les points forts : Ils sont nombreux selon moi. Le premier, et pas des moindres, les acteurs et leurs personnages. Depardieu, bien sûr, est absolument immense en Christophe Colomb visionnaire, idéaliste, courageux à la limite de l'inconscience, de la folie. Armand Assante, en ministre des finances, tantôt ami, tantôt ennemi. Sigourney Weaver, en reine bonne et loyale. Michael Wincott en méchant ténébreux et flippant à la voix inoubliable. Et encore d'autres, Tchéky Kario, etc. Des acteurs qui en quelques secondes ont plus de présence à l'écran que ne l'auront d'autres en toute une vie.
Les dialogues sont intelligents, ni trop, ni pas assez, et traduisent bien la mentalité de l'époque.
La mise en scène est impeccable (Ridley Scott quand même!). Chaque plan, chaque scène s'enchaîne parfaitement, nous captivant.
Et la musique de Vangelis est cultissime.
Bref, un film culte, qui mérite plus que les critiques moyennes qu'il a reçu à sa sortie.