Universal Soldier, sorti en 1992, est le premier film américain de l'allemand Roland Emmerich qui se fera connaître dans les années à venir comme un spécialiste du blockbuster. Citons Stargate, Independance Day, Godzilla ou Le jour d'après. Il propose un face à face tonitruant entre 2 champions de karaté : le belge Jean-Claude Van Damme et le suédois Dolph Lundgren. 2 "acteurs" surtout connus aujourd'hui pour avoir participé à bon nombre de séries B sorties directement en vidéo, quand ce n'est pas pour Van Damme, une série de déclarations très spéciales qui font les beaux jours des bétisiers de noël. Mélange de Terminator et Robocop, Universal Soldier commence durant la guerre du Vietnam. Luc Devreux (Van Damme) et Andrew Scott (Lundgren), s'entretuent car le deuxième, devenu complétement cinglé, abat des innocents. 25 ans plus tard, on les revoit dans la peau de soldats invincibles, les fameux "Uni-Sol", mais très vite auront des souvenirs très nets de leurs passés respectifs. Le règlement de compte pourra commencer au milieu d'une journaliste, qui elle, cherchera à mettre toute la lumière sur cette histoire de soldats ramenés à la vie. Le film, 17 ans après au moment où j'écris cette critique, reste divertissant et n'a pas du tout vieilli. Lundgren, que je ne connaissais que par le biais de Rocky IV, m'a fait plutôt bonne impression. 23 millions de dollars de budget, pour des recettes de près de 100 millions, c'est sans commune mesure avec ce dont dispose Emmerich aujourd'hui et pourtant il ne fait pas pire. Bien au contraire. Le combat de fin, que l'on attend dès le début du film en fait, est très réussi. C'est une bonne série B sans aucun temps mort, qui nous fait encore plus regretter les 80 ou 90's.