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rocky6
31 abonnés
1 731 critiques
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4,0
Publiée le 2 juin 2020
Un grand film d'action des années 90 qui a bien vieilli. Il offre à Van Damme un de ses meilleurs rôles. Face à lui le géant suédois Lundgren est parfait en soldat invulnérable obsédé par sa mission. Les scènes d'action, nombreuses, sont fort bien emballées. Et le combat entre Lundgren et Van Damme vaut son pesant d'or.
Le pire, c'est que je l'aime bien Roland Emmerich. Mais là, c'est juste indéfendable. L'introduction a beau être assez « WTF », elle reste marrante et plutôt inattendue, provoquant un minimum notre curiosité. Mais bon, on vient très rapidement nous rappeler qu'on est dans un bon gros film d'action bien lourd (pour ne pas dire bovin), et cela se ressent. Au-delà des dialogues absolument indigents mais logique au vue du projet, tout est tellement prévisible et banal que j'ai lâché prise très vite, comprenant qu'il n'y aurait de toute façon rien à sauver ou presque d'un nanar s'assumant tel quel. C'est lourd, bête et totalement inintéressant, l'aspect science-fiction étant à ce titre incroyablement bâclé alors que c'était le seul truc potable du scénario. Reste un budget conséquent, les deux beaux athlètes que sont Jean-Claude Van Damme et Dolph Lundgren, compensant ainsi une inexpressivité quasi-totale (surtout le premier) et une Ally Walker vraiment craquante, seule vraie satisfaction dans cette débâcle. Les amateurs de bourrinade apprécieront probablement, mais tous ceux exigeant ne serait-ce qu'un peu plus passeront sans aucun regret leur chemin.
Qui dit Roland Emmerich, dit déception à l'arrivée ! J'ai beau avoir passé une partie de ma jeunesse avec le poster de ce film grandeur nature en face de mon plumard (autant dire que ça prenait tout le mur), il faudra pourtant bien avouer que ce "Universal soldier" n'est certainement pas ce qu'il se fait de mieux chez Jean-Claude Van Damme... Le concept de base n'est pas mauvais du tout, entre un "Robocop" bodybuildé et un "Demolition Man" précoce, le film se laissera facilement regarder, même s'il ne trouvera grâce que dans l’œil du nostalgique de la grande époque JCVD. Roland Emmerich nous faisait déjà part de ses faiblesses de cinéaste, et aura bien du mal à mettre en valeur cette guéguerre futuriste entre Van Damme & Lundgren. "Universal soldier" détenait pourtant un potentiel de bonne saga, mais malheureusement remis entre de mauvaises mains, et ce dès le premier épisode, pour rapidement dériver en véritable série nanardesque ; c'est pourquoi, on ne vous conseillera jamais de vous aventurer au-delà de cet épisode original.
La partie de "poker face" entre le petit belge Jean-Claude et le géant suédois Dolph débouche sur une égalité. Par contre, physiquement, leur affrontement, arbitré par Roland Emmerich, est plutôt explosif mais le résultat ne vole pas bien haut, ce qui n’empêchera pas la mise en chantier de 3 suites et deux téléfilms. Et oui, y’a des choses qu’on explique difficilement…
Pour ses débuts américains, Roland Emmerich signait un film d'action bien burné et bourrin, joyeusement débile, qui doit tout à son duo vedette.
La première scène est impressionnante, Dolph Lundgren en impose, Le reste est plutôt bien maîtrisé et très bien photographié. Dommage tout de même d'avoir évacué tout le côté science-fictionnesque au bout des trente premières minutes ...
Les deux têtes d'affiche, Jean Claude van Damme et Dolph Lundgren pourrait sembler être ridicule mais ils s'en sortent plutôt bien. La réalisation ne n'est pas trop mauvais, Roland Emmerich sait y faire, l'humour est très bon voire très drôle avec des situations cocasses, comme la scène du restaurant. Ally Walker de la série Profiler, vue également dans Sons of Anarchy, fait la part belle au glamour. Les effets spéciaux sont plutôt bon et le scénario est intéressant. Un peu violent par moment. Jerry Orbach nous joue le savant de service. L'affrontement finale est impressionnant et spectaculaire. Un bon film de science fiction.
C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs pains dans la gueule. Je vous parle d’un temps où la chorégraphie du combat se limitait à une esquive, un high kick et un uppercut. La base. Van Damme incarne ici un soldat que le gouvernement américain a sauvé de la mort au vietnam en le transformant en soldat bionique. Le truc, c’est qu’ils ont aussi transformé un sale type et ça tombe plutôt bien car il fallait un rôle pour Dolph Lundgren, l’autre trogne bankable de l’époque. Mais si le corps change, qu’en est-il de l’esprit ? Oui, Universal Soldier est un film sur la résilience et sur le cul de Van Damme. Point de subtilité dans la contrée du film d’action des 1990‘s mais une forme de sincérité qui fait que ça fonctionne bien. On y va tambour battant et quand tout explose, on fait appel à des artificiers plutôt qu’à des graphistes. L’humour marche bien également et Jean-Claude fait ce qu’il sait faire de mieux. En bref, un moment qui fait du bien quand il est consommé frappé et à petite dose.
Si la suite tient du navet, le premier "Universal Soldier" est une série B regardable. Certes, le scénario est très limité et prévisible, à moitié cohérent, et pompe sans vergogne sur "Robocop" pour les soldats ressuscités et "Terminator 2" pour le duel entre ceux-ci. Mais la réalisation tient la route et offre quelques scènes sympatoches (l'intro au Vietnam, le combat final). Quant à Van Damme, il est assez ridicule au départ dans son rôle de lavé du cerveau, mais se montre un peu plus convaincant sur la deuxième partie du film. Dolph Lundgren lui vole d'ailleurs la vedette en taré de service, et contribue grandement à l'ambiance. Correct.
La rencontre entre Roland Emmerich et JCVD ne pouvait rien donner de bon et ce premier "Universal Soldier" le prouve. Aucune surprise quant à la qualité de ce long métrage donc qui compile scénario bidon, dialogues nanars et mise en scène mollassonne. Les scènes d'action ont plutôt bien vieilli mais on a vu bien mieux dans le même genre et des prouesses physiques plus spectaculaires de la part de Van Damme. Bref, "Universal Soldier" a tout du film d'action bas de gamme.
Roland Emmerich, bien avant Stallone, avait réussi à réunir à l'écran deux poids lourds du film d'action des années 80/90 en faisant s'affronter JCVD et Dolph Lundgren dans un fratras d'explosions, de cascades, de bastons, de gunfights et de giclées de sang. Si ses suites ne se sont jamais montrées à la hauteur, ce premier "Universal Soldier" a acquis ce fameux statut "culte" qui en a fait l'un des tout meilleurs film avec Van Damme. On remarque qu'il n'a pas tant vieilli malgré son aspect série B et qu'il s'avère toujours aussi efficace en terme d'action, d'autant que le scénario, une fois n'est pas coutume, était particulièrement original pour l'époque et la mise en scène bien menée. Ce n'est certainement pas l'oeuvre majeure d' Emmerich mais ses nombreuses qualités n'en sont pas moins présentes avec notamment une très belle ambiance malgré quelques scènes un rien désuètes. En bref, ça fait toujours plaisir à revoir.
Ce film louche du côté de Robocop, mais sans vraisemblance ni cohérence. Ca passe quand on a douze ans; après... ça fait mal aux yeux. Depuis, Roland Emmerich a commis d'autres films pas top, mais il y en a aussi qui font oublier cette erreur cinématographique.
Réalisé par Roland Emmerich (à qui on doit les futurs Independance Day, Godzilla ou encore Le jour d’après), Universal Soldier se démarque des autres van dammes grâce à son cadre militaire se déroulant durant la guerre du Vietnam, avec une certaine violence et une psychologie plus poussée des personnages. Luc Deveraux (Jean-Claude Van Damme) y est opposé à Andrew Scott, interprété par Dolph Lundgren (Rocky IV, Les maîtres de l’univers, Dans les griffes du dragon rouge), alors qu’ils s’entretuent sur la fin de la guerre car ce dernier, atteint d’une folie souvent rattachée à cette guerre, commençait à éliminer des civils. Devenus de bons soldats obéissants et surtout plus puissants grâce à une modification de leur ADN (des sortes d’androïdes privés de sentiments), ils vont être utilisés en mission par le colonel Perry, joué par Ed O’Ross (qui avait déjà fait des apparitions dans des films comme L’Arme fatale, Full Metal Jacket et Dick Tracy).
Non sans rappeler RoboCop et reconnaissable avec son appareil monoculaire, Van Damme va petit à petit retrouver ses sentiments et aider une journaliste en s’enfuyant avec elle, tandis que Lundgren finit par les traquer en reprenant son libre arbitre mais tout en restant hanté par les horreurs de la guerre. Entre scènes d’action dignes de la trilogie Rambo, relations solides entre les personnages, humour apparent (Van Damme qui se met nu sans aucune gêne pour refroidir son corps et qui demande à Veronica de retirer son traceur en cherchant quelque chose de dur) et combat final d’anthologie, Universal Soldier est un grand classique des années 90 et clairement un des meilleurs van dammes !
Les soldats morts au combat deviennent des revenants grâce au sérum magique top secret, le contrôle mental exercé sur le cœur et implant de ces super-guerriers sortis de leur confinement réfrigérant n’ont peur de rien après le néant morbide, aucun état d’âme éprouvé et de ressenti à tuer. Une ligne de scénario familier pour cette mise en scène amusante et jouissive, les acteurs sportifs sont dopés aux barres énergisantes, des coups de pied renversant par de jambes puissantes. Ce n’est pas Bruce Lee mais Jean-Claude Van Damme, un corps d’esthète athlète et l’inspiration de la réalisation pour les prénoms frenchy de « Godzilla », son homologue antagoniste au sang froid sans pitié, l’intrigue de vilain est pas mal, son art martial vaut le coup, un parfait adversaire de taille capable de battre.
Universal Soldier est le premier film de Roland Emmerich pour Hollywood. Le divertissement est calibré et fait la part belle à deux monuments musclés : le belge Jean-Claude Van Damme et le suédois Dolph Lundgren. L'affrontement entre ces deux acteurs est le principal intérêt du film, surtout qu'on sait à l'avance que le réalisateur allemand maîtrisera impeccablement la mise en scène (déjà) notamment lors de scènes d'action généreuses. L'histoire, largement inspirée de « Terminator », fait très années 1990, n'est pas dénuée d'humour mais n'est que "secondaire" ici.
Quel plaisir de revoir ces films des années 80, début 90, où la science fiction laissait encore place à l'efficacité de ces messieurs muscles. Dolph Lundgren convaincant dans le rôle du méchant et un des meilleurs derniers rôles (déjà) de JCVD.