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    Macao, l'enfer du jeu
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    2,8
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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 janvier 2011
    lL'exotisme de l'entre deux guerre; le pessimisme de la fin des années trente; mais surtout un merveilleux Von Stroheim en officier allemand déchu devenu joueur et trafiquant d'armes
    selenie
    selenie

    6 209 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2019
    Le film sera interdit par l'occupant allemand dès juin 1940 du fait que l'acteur Erich Von Stroheim, autrichien anti-nazi et juif de surcroît... Les affaires entre le marchand d'arme et le parrain chinois est intéressant, le jeu de séduction genre la belle et la bête ne manque de souffre mais l'idylle des deux jeunes qui n'est pas du goût du papa patron de casino est trop convenue et n'apporte pas grand chose, notamment à cause d'un journaliste trop sous-exploité. Un petit film, un sous-Casablanca, mais qui reste assez divertissant de par son exotisme désuet et par les drames historiques qui entourent le tournage.
    Site : Selenie
    marc sillard
    marc sillard

    8 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2024
    Film sorti en 1942, mais ce que l'on voit aujourd'hui c'est la version 1939 tournée à Nice avec Eric Von Stroheim. On dirait "le lotus bleu" de Tintin, mais avec des femmes. Mireille Balin, la réprouvée de la Libération, joue une aventurière française, sans complexe et au grand coeur. Elle a un côté gouailleur à la Arletty, et, comme elle, porte avec élégance des robes fourreau, pour Mireille au cours de ses soirées au casino. Macao a été un comptoir portugais en Chine du côté de Canton, jusqu'en 1999 où la ville est devenue entièrement chinoise. Je ne sais pas si c'était "l'enfer du jeu" et du trafic d'armes, mais certainement quelque chose de différent. Von Stroheim nous refait "la gande illusion"; mais en uniforme blanc de marin, sans minerve, avec claquements de talons et coups de bouc. Il fait beaucoup pour la saveur du film. Hayakawa en méchant et fourbe japonais rappelle le Mitsuhirato de Tintin. Henri Guisol, qui sera l'abbé Faria pour Autant-Lara, déjà truculent dans "drôle de drame", fait ici un excellent numéro de bonimenteur portugais dont il convient de se méfier. Il faut rendre hommage à Delannoy, une des bêtes noires de la Nouvelle Vague, d'avoir fait ce film plaisant, avec peu de moyens, en parvenant à donner une ambiance chinoise tout à fait crédible. Les acteurs et figurants sont bons, les dialogues ciselés, la mise en scène soignée. S'il faut trouver un défaut, pour moi, c'est un certain manque de rythme, les choses ne s'enchainent pas toujours comme on aimerait. Ce film est digne des cinémathèques. A voir.
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