Un Tim Batman. La rencontre de l'univers du cinéaste avec le super héros débouche sur une proposition inattendue. Sombre & gothique bien sûr mais également très sexualisé et surtout franchement glauque. La violence crue et le personnage malaisant du pingouin (la performance de De Vito est monstrueuse dans tous les sens du terme) est inimaginable dans un blockbuster actuel. Ce visionnage permet également de voir à quel point Hollywood a esthétisé la violence et le meurtre. Il n'y a pas plus de violence dans ce Batman que dans n'importe quel Marvel mais elle est sans conteste plus traumatisante. Le film a vieilli et les décors, effets spéciaux et les gadgets de la batmobile sont un peu désuet mais c'est surtout la différence de rythme avec les films d'actions contemporains qui frappe. L'avantage de ce Batman par rapport à la trilogie plus récente orientée vers davantage de réalisme est qu'ici les incohérences sont légions mais à aucun moment Burton ne prétend le contraire. Il ne crée pas une œuvre naturaliste mais une proposition artistique dans lequel son pingouin s'envole en parapluie. Le scénario délaisse clairement son héro (Keaton traverse le film comme un fantôme) pour se concentrer sur ses monstres Shreck, Catwoman et le Pingouin. Le scenario aurait probablement eu plus de force si ce dernier n'avait tenté de se venger qu'après avoir été rejeté par la ville tout entière, pas juste par ses parents. Car lorsqu'il annonce souffrir de voir son humanité ignoré, le pingouin est bien accueillis par la ville. Mais il a dès le départ son projet atroce et avec cette lecture, Burton donne ainsi raison aux préjugés : ce qui est laid est forcément mauvais.
quel nullité insupportable !! j'ai cracké a même pas la moitié du film. entre le maire insupportable au cobol pot un un scénario fourré jusqu'à l'os, ont a le combo gagnant. une salina Kyle complètement hors du coup, ont dirait une parodie.
C'est un film opéra sans la magie de la musique de Mozart. C'est ça le problème. C'est d'une grande vulgarité, comme pour la scène de la langue avec Michelle Pfeiffer et Michael Keaton. Dans une autre scène Michelle Pfeiffer a la même coiffure que Gene Tierney dans The Shanghai Gesture, un des chefs-d’œuvre de Josef von Sternberg. Qu'elle aille se recoiffer la pauvrette, car on ne peut comparer l'incomparable. Michelle Pfeiffer manque de piquant, de charisme. Alors c'est vrai, les codes de la séduction ont changé. Mais je veux bien qu'on m'explique pourquoi des films hollywoodiens des années 40 subliment les actrices comme Rita Hayworth, Lauren Bacall, Gene Tierney ou Ava Gardner, et qu'on retrouve toujours à notre époque cette sublimation, et que cela ne fonctionne pas des dizaines d'années plus tard, alors que c'est le but. Michelle Pfeiffer est employée pour cette fonction, mais il n'y a pas de charme, encore moins d'envoûtement. Autant certains films des années 40 atteignent la perfection, autant Batman, le Défi sonne vieux et dépassé. Un autre problème évident et récurrent dans ce genre de film, est qu'on n'est pas dans une bande dessinée. Alors certes ici on est pas encore dans les combats de catch, mais plutôt au théâtre voire dans une mise en scène d'un opéra (opéra bouffe), mais ça ne tient pas car on nous joue une bien mauvaise partition. C'est un film décevant, ennuyeux voire lugubre. Quelques années plus tard, Joel Schumacher aura compris la leçon avec le fabuleux, Batman Forever, et créera avec Nicole Kidman, un personnage typique qui retrouve les codes de la séduction des héroines des films hollywodiens des années 40. Il ne faut surtout pas oublié que Batman est une bande dessinée publiée depuis 1940.
Wow, encore meilleur que le premier ! L'ambiance "Burtonienne" comme on l'aime : hyper créative, brumeuse, macabre à souhait, agrémentée d'humour, et même d'une touche de sexy dans quelques scènes. La sublime musique de Danny Elfman et la mise en scène sont captivantes, hypnotisantes par moments. On ne s'ennuie pas grâce à des personnages hauts en couleurs, incarnés par des acteurs bluffants et très investis dans leurs rôles. Je recommande vivement à ceux qui ne l'auraient pas encore vu ! Et dire que ce film date de 1992, l'incroyable qualité des images en fait un film qui vieillit extrêmement bien et qui traverse les décennies sans prendre une ride.
Cette suite de Batman est tres réussi et qui introduit de nouveaux personnages ; Michael Keaton joue son rôle a sa perfection et c est également le cas de Danny DeVito ! Super film et super Batman
Batman le défi surpasse le précèdent opus. Tim Burton a joué de son talent pour nous livrer un film à la grande beauté visuelle, mais aussi par sa noirceur. Dans cet opus, Batman va devoir déjouer les plans du Pingouin, qui veut devenir maire de Gotham, avec l'aide de l'infâme Max Shrek. De plus le Pingouin va avoir l'appuie de la séduisante et dangereuse Catwoman. Un défi de taille pour le chevalier noir. Le film est beaucoup plus sombre que le précédent, il a une grande ambiance gothique, voir fantastique. En plus il est filmé sous la neige ce qui accentue ce côté là. Côté casting, il met la barre haut. On retrouve toujours Michael Keaton dans le rôle du héros, Danny de Vito dans celui du Pingouin qui lui va à la perfection et Michelle Pfeiffer dans celui de Catwoman apporte une touche sexy. Les deux protagonistes ont la force d'avoir des destins tragiques, le Pingouin rejeté par ses parents et Catwoman la vie banale rejetée par la société. Ces deux personnages sont tellement forts, qu'ils voleraient presque la vedette à Batman. Les décors sont aussi transformés dans le monde gothique, même la batcave. On sent la grande implication de Tim Burton . Même le costume de Batman est plus beau que dans le précédent. Une belle réussite pour une suite, servi par de grands acteurs. Même Danny Elfman s'est plus impliqué dans le thème musical que dans le précédent. Cet opus fait que Batman le défi est devenu une référence dans la mythologie du héros sur grand écran.
Batman (Michael Keaton) affronte pas moins de trois vilains : le Pingouin (Danny DeVito), Max Shreck (Christopher Wallen) et Catwoman (Michelle Pfeiffer), et l'on se demande qui sera le plus roublard des trois. Même si le premier opus a lui aussi été réalisé par Tim Burton, ce nouvel opus est la quintessence de son style unique : la ville de Gotham City ne sera jamais aussi belle qu'ici où elle a une identité visuelle qui lui est propre. Le scénario est quelque peu flou sur les motivations des vilains, mais nous retrouvons là l'essentiel de l'univers du Batman. En 4K UHD le film paraît dix ans de moins.
Suite fidèle à Batman.spoiler: Dès le début, on apprend l'histoire du Pingouin ce qui nous permet de pas être forcés de passer tout le film à faire une enquête sur lui. Après, je trouve qu'il est beaucoup trop hystérique et dégueulasse et sa mort à la fin semble presque aussi triste pour nous que pour ses "enfants". A aucun moment non plus, j'ai eu de la compassion pour Catwoman dont la relation avec Batman semble trop simple à mon goût, sans compter du fait qu'à aucun moment, on connait son but. Même chose pour le salaud qui a tenté de la tuer et qui parait en plus, à la fin, comme un gentil. Et les retournements de situation sont trop variés à la fin.
De très loin, le meilleur film de la saga et de son auteur! Inégalé et inégalable, c'est un festival gothique, sombre et désenchanté, doté d'une imagerie qui imprime la rétine durablement! DeVito est absolument monstrueux et définitivement culte et Pfeiffer rentre inévitablement au panthéon des fantasmes cinéphiles! Ce chef-d'oeuvre de Burton est un film unique, à la fois spectaculaire et auteurisant, témoin de la vision encore débridée de son auteur au sommet de son art! Indispensable!
Un peu trop long à défaut d’être moins lent que le premier, moins attrayant que son aîné mais plus de mouvements, plus d’actions donc plus rythmé, toujours aussi bien réalisé avec un Tim Burton d’exception aux manettes. Le pingouin est un personnage fascinant et Danny DeVito l’interprète à merveille néanmoins comme méchant il n’arrive pas à la cheville du Joker, Michelle Pfeiffer est remarquable et incroyablement belle dans le rôle de Catwoman, la meilleure interprétation. Parfois à la limite du ridicule mais sans jamais y tomber, Batman: le défi est un bon film, beau esthétiquement parlant avec de jolis décors, une bonne suite au premier. Toujours un plaisir de se balader dans les rues de Gotham en Batmobile, les décors sont réussis tout comme les effets spéciaux. Du très bon cinéma.
La suite tant attendu du premier film, réalisée à nouveau par Tim Burton. Malgré la grande qualité de ce long métrage, celui-ci est beaucoup trop sombre et déprimant pour la majorité du public, laissant place à un univers plus "coloré" dans les deux prochains films.
Batman fait partie pour moi de ces suites qui surpassent le premier film. Burton nous montre qu'il sait jongler avec autant de protagonistes forts. Outre un développement de chacun des trois nouveaux protagonistes propre à chacun bien qu'avec des zones floues qui sont dommageables, leur personnalité sont suffisamment fortes pour occulter le Batman ou au moins sur son premier quart. Je trouve que si la réalisation de Batman 1er du nom était réussie, son esthétique et ses scènes d'action me semblait un peu kitch. Ce problème est ici corrigé avec une meilleure exécution des chorégraphies et un degré encore plus "dark" de son univers, ce qui pour Burton est une qualité. De plus, le message du film avec le pingouin est encore plus travaillé sans toutefois entacher le personnage qui reste un dingue bestial plus dangereux encore que son prédécesseur. Ainsi, je trouve que cette suite fait tout mieux que son aîné !
Pour son second Batman, Tim Burton met à nouveau à l'honneur des seconds rôles géniaux (notamment un superbe Danny De Vito) dans un divertissement délirant.