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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 décembre 2009
Un western du temps des hippies, de la lutte contre les "pigs" et contre la guerre du vietnam. Les tunique bleus sont les suppléants de Nixon ! Le western, genre consevateur, est envahi par la contestation. Celui-là réussit le prodige d'être un vrai western par le réalisateur de "gun at el diablo", d'être un brûlot de la contre-culture, et d'être d'une violence Peckinpestre ! Et en prime, Dieu qu'elle était délicieuse, Candice Bergen, son nez pointu, sa bouche si délicatement ourlée, son regard bleu qui reflétait l'horizon... la blonde qui n'était pas une blonde de maintenant mais une blonde d'alors.... Ah, nostalgie quand tu nous prends...
Un grand film qui rappelle un sombre épisode du génocide indien par l'armée américaine. Pas de longueurs, on passe d'une ambiance de calme au pire des massacres. A voir absolument.
Évidemment ce film dépeint une image plutôt bonne des indiens, face aux méchants colons envahisseurs. Néanmoins, il y a sans aucun doute une grande part de vérité dans ce récit. Les Cheyennes étaient connu comme étant un peuple "sage" et ce massacre, une des plus sombres annales de l'histoire, est signe d'une grande barbarie. Il est étonnant à quel point les pires actes peuvent être commis au nom d'idéaux fumeux mais légèrement tentants...
Niaiserie totale dont le sujet aurait mérité un autre traitement. Le massacre du village cheyenne qui est censé être le sujet central du film en occupe les 5 dernières minutes. Entre temps vous aurez Paul et Virginie qui finiront par s'embrasser dans la grotte du désert, passionnant. Musique mauvaise, décors naturels mais dignes d'un western tourné en Espagne. Indiens simplets, toute la palette y est. Actrice taillée comme un top model aux cheveux bien propres et bien peignés. Parfait. Un feu qui prend en 30 secondes et qui brûle un bosquet d'arbres verts.Et pour couronner le tout, 4 étoiles chez les spectateurs qui m'ont fait acheter cette daube. Reste la photo, correcte, ça fait maigre.
Western basique dans lequel les protagonistes, ne tolérant aucun cliché & libres au-delà de tout, combattent la constante médiocrité de riches propriétaires - le sang appellant le sang -; On regrettera juste que les Cheyennes occupent le + souvent des rôles de second plan... Grand film malgré tout.
Bien éloigné des westerns héroïques de la période classique des années 50 et 60, ce western prend, dès le début du film, le contre pied des intrigues du genre qui évoquent généralement la conquête de l'ouest et les durs combats contre les sauvages. Ce film se place dès le début contre la légendaire cavalerie puis résolument du côté des natifs du pays. Le réalisateur s'evertue tout du long du film à dépeindre les soldats bleus (appelés ainsi à cause de leur tunique de la même couleur) comme des hommes puritains mais cruels, idiots et accomplissant les pires cruautés aux indiens (viols, sclaps, démembrements, massacres des femmes et des enfants, etc.). Tandis que de l'autre côté, les indiens sont représentés comme un peuple pacifique vivant en harmonie avec la nature. Si le réalisateur parvient à convaincre le spectateur, c'est aussi par le mode narratif choisi en utilisant un couple forcé de co-habiter et que tout sépare au début : elle est une blanche ayant vécue deux années parmi la tribu des Cheyennes, et lui est un jeune soldat naïf rempli d'idées reçues. Il faut signaler pour finir une réalisation originale et intelligente.
On s'ennuie beaucoup pendant les 3/4 du film, qui n'est qu'un genre de comedie romantique vieillotte (avec des acteurs plutot sympathiques malgré tout).Bon le coup des deux personnages que tout oppose obligés de collaborer et qui finissent par s'aimer ca s'est vu un million de fois.Et d'un seul coup sans qu'on comprenne ce que ca vient vraiment faire dans le scenario, on voit un campement Amerindien se faire devaster par les soldats.Ca dure 10min et hop generique et voila le film fini.Alors c'est sur que c'est ce passage qu'on retiens le plus,car il y a une certaine violence quand meme, mais on n'apprends rien sur les circonstances dans lesquelles ce drame historique a eu lieu, ce qui aurait pourtant pu donner un film bien plus interessant.Dans le genre Little Big Man est bien meilleur!!
Le soldat bleu entretien le nouveau courant hyper violent crée par «La horde sauvage » de Sam Peckinpah quelques années auparavant qui consiste à dévoiler dune manière très réaliste un relationnel musclé entre les personnages dun récit.
Le Western dont le pistolet et le fusil sont les emblèmes de références est le cobaye idéal pour montrer cette dérive sanguinaire sans filet.
Les balles traversent les corps, les enfants sont tués, les femmes violées et éventrées. Toutes ces images sont nouvelles, le liquide rouge coule à flots, les comportements sont bestiaux. Cest la surenchère des effets réalistes dans une nature sauvage. Les éléments humains sont déchaînés.
Les courants nouveaux quon le veuille ou non sont attractifs, celui-ci comme un autre, lart cinématographique est condamné à évoluer.
La violence visuelle est à démarquée de la violence réelle qui elle seule sexprime, cest le langage que lon entendait à lépoque afin datténuer les effets néfastes de ce nouveau genre.
Le soldat bleu est une uvre de référence quil est bon de visionner pour se positionner dans un cinéma qui tentait dabandonner à lépoque un lyrisme de sacrifice dénué dhémoglobine au profit dune approche brutale et sanguinaire entre les humains.
Le juste milieu est hélas impossible à démontrer. Malgré la bavure historique des Etats-Unis montrée dans ce film (Le massacre dun village dindiens pacifiques par larmée américaine), on a vraiment du mal à croire à une telle violence. Que sest il réellement passé ?. Pourquoi un tel carnage ?
Suite à ce manque déléments, considérons ce genre comme un art qui a permis la création dimages hors du commun.
Très beau film, qui avec "little big man" et quelques trop rares autres, ont rendu au western et surtout au peuple amérindien leurs vraies lettres de noblesse et une vérité sur leur génocide. Peter Strauss et Candice Bergen sont criants de vérité et de douleur. Pas de manichéisme, juste un constat amer très longtemps occulté par une propagande forcenée du "bon cow-boy" et des "méchants peaux rouges". Les soldats bleus étaient plutôt des Waffen SS du septième de cavalerie. La musique chantée par Buffy Sainte Marie est terriblement émouvante.