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    Le Soldat bleu
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    55 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2024
    Porté par la lumineuse Candice Bergen, un western tragi-comique d’une terrifiante efficacité (avec 20 dernières minutes d’une grande violence) qui dénonce le génocide des Indiens par la cavalerie américaine à Sand Creek, en forme de parabole à la guerre du Vietnam.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2024
    Adapté du roman éponyme (1970) de l’Américain Theodore V. OLSEN (1932-1993), le film raconte le massacre de Sand Creek (Colorado) le 29 novembre 1864, par le colonel John Chivington (1821-1894), nommé Iverson dans le film, où 200 Cheyennes périrent dont une majorité de femmes et d’enfants. Son grand intérêt est d’être un western pro-Indiens, dénonçant la barbarie américaine, tout en faisant le parallèle avec le massacre de Mý Lai, crime de guerre américain (500 morts) pendant la guerre du Vietnam, le 16 mars 1968. La chanson titre est interprétée par la Canadienne Buffy Sainte-Marie (29 ans), d’origine amérindienne (Crie). On sent le changement de paradigme dans ce western (malgré le recours aux systèmes Techicolor et Panavision), même s’il y a eu auparavant d’autres films pro-Indiens, tels « La flèche brisée » (1950) de Delmer Daves, car la violence est montrée plus frontalement, dans la lignée de « La horde sauvage » (1969) de Sam Peckinpah. On pourrait reprocher au réalisateur la longueur du cheminement, après l’attaque du chariot par les Cheyennes, de Cresta Lee (Candice Bergen, 24 ans) et Honus Gent (Peter Strauss, 23 ans), alors qu’il permet de montrer la supériorité des Indiens (Cresta Lee a vécu 2 ans chez eux, comme femme du chef Loup Tacheté) par rapport aux Blancs, Gent étant inexpérimenté, naïf et prude, d’où le titre de bleu (fausse allusion à la couleur de son uniforme, qui donnerait un titre original de blue soldier et non l’inverse) : Cresta, débrouillarde, sait soigner, se cacher, brouiller les pistes, prédire le temps, se nourrir dans la nature, etc. On peut juste reprocher un anachronisme : il est fait allusion à la bataille de Little Bighorn où mourut le lieutenant-colonel George A. Custer alors qu’elle est postérieure (25 juin 1876) au massacre de Sand Creek.
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2010
    Un western dans la droite ligne de son aîné, "Little bg man". Ralph Nelson prend lui aussi fait et cause pour les Indiens chassés par les blancs de leur territoire de chasse et massacrés par la cavalerie américaine. Le résultat est saisissant. Et si la scène finale cède (trop ?) à la violence pure et dure, le "Soldat bleu" s'inscrit au rang des meilleurs westerns des années 70, post Léone. L'initiation du jeune soldat est une vraie réussite. Ici, les références sautent aux yeux. Peckinpah hante la réalisation de bout en bout... Un excellent moment de cinéma.
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2024
    "Soldat bleu" de Ralph Nelson se distingue par une scène de combat spectaculaire entre la cavalerie et les Cheyennes qui tourne au massacre pur et dur ( n'épargnant ni femmes, ni enfants) et qui dénonçe le côté souvent inavouable et longtemps inavoué de la Conquête de l'Ouest.
    Avant ce final déconcertant, on suit l'itinéraire d'un jeune soldat (Peter Strauss) et d'une femme (Candice Bergen), seuls rescapés d'une attaque ayant permis aux indiens de récupérer les fonds d'un convoi pour acquérir des armes auprès d'un vendeur ambulant interprété par un Donald Pleasence des plus tonitruants.
    Le scénario est sans surprise, mais la mise en scène et la photographie sont sans reproche et les presques 2h de ce western passent très facilement.
    mx13
    mx13

    248 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 avril 2018
    J’ai tout simplement immédiatement décroché, long, ennuyeux et navrant. Un des pires navets, proche de La horde sauvage en terme de style et de médiocrité. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 1/5
    jeanmarcd
    jeanmarcd

    13 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2009
    Un grand film qui rappelle un sombre épisode du génocide indien par l'armée américaine.
    Pas de longueurs, on passe d'une ambiance de calme au pire des massacres.
    A voir absolument.
    bobmorane75
    bobmorane75

    23 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Très beau film, qui avec "little big man" et quelques trop rares autres, ont rendu au western et surtout au peuple amérindien leurs vraies lettres de noblesse et une vérité sur leur génocide. Peter Strauss et Candice Bergen sont criants de vérité et de douleur. Pas de manichéisme, juste un constat amer très longtemps occulté par une propagande forcenée du "bon cow-boy" et des "méchants peaux rouges". Les soldats bleus étaient plutôt des Waffen SS du septième de cavalerie. La musique chantée par Buffy Sainte Marie est terriblement émouvante.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2012
    1864, un convoi de cavalerie accompagne une femme blanche à un fort, aux confins des territoires « civilisés » pour qu’elle y retrouve son « fiancé ». Le convoi est attaqué par les indiens. Seuls la femme et un soldat en réchappent. Ils partent à pied vers le fort affrontant sur leurs routes les dangers de la nature et des ennemis.
    Western atypique et surprenant. Atypique parce qu’il prend comme rarement, la défense des Indiens et affirme clairement le génocide dont ils ont été victimes. Surprenant parce que construit en deux temps d’ambiance complètement différente : Pendant une heure et demi, on suit les pérégrinations des deux héros –la femme et le soldat- dans les superbes paysages de canyons et des vastes étendues. Récit picaresque sur le mode des « films-tandems » où tout oppose deux protagonistes aux profils assez caricaturaux, bien obligés de se supporter dans l’adversité. Le ton est au badinage, à l’humour, à la romance et à l’amour final bien prévisible. Et puis tout bascule dans une violence extrême quand la cavalerie attaque un village Cheyenne affichant pourtant ses intentions pacifiques, arborant un drapeau blanc et un drapeau américain. Sept cents indiens - dont plus de 350 femmes et enfants sont massacrés, violés, démembrés.
    Jipis
    Jipis

    39 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le soldat bleu entretien le nouveau courant hyper violent crée par «La horde sauvage » de Sam Peckinpah quelques années auparavant qui consiste à dévoiler d’une manière très réaliste un relationnel musclé entre les personnages d’un récit.

    Le Western dont le pistolet et le fusil sont les emblèmes de références est le cobaye idéal pour montrer cette dérive sanguinaire sans filet.

    Les balles traversent les corps, les enfants sont tués, les femmes violées et éventrées. Toutes ces images sont nouvelles, le liquide rouge coule à flots, les comportements sont bestiaux. C’est la surenchère des effets réalistes dans une nature sauvage. Les éléments humains sont déchaînés.

    Les courants nouveaux qu’on le veuille ou non sont attractifs, celui-ci comme un autre, l’art cinématographique est condamné à évoluer.

    La violence visuelle est à démarquée de la violence réelle qui elle seule s’exprime, c’est le langage que l’on entendait à l’époque afin d’atténuer les effets néfastes de ce nouveau genre.

    Le soldat bleu est une œuvre de référence qu’il est bon de visionner pour se positionner dans un cinéma qui tentait d’abandonner à l’époque un lyrisme de sacrifice dénué d’hémoglobine au profit d’une approche brutale et sanguinaire entre les humains.

    Le juste milieu est hélas impossible à démontrer. Malgré la bavure historique des Etats-Unis montrée dans ce film (Le massacre d’un village d’indiens pacifiques par l’armée américaine), on a vraiment du mal à croire à une telle violence. Que s’est il réellement passé ?. Pourquoi un tel carnage ?

    Suite à ce manque d’éléments, considérons ce genre comme un art qui a permis la création d’images hors du commun.
    Wagnar
    Wagnar

    85 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2017
    Très violent pour son époque (giclures de sang, mutilations...), Soldat Bleu n'a toujours rien perdu de sa force et demeure à ce jour l'un des plus beaux plaidoyers pour la cause indienne et contre la guerre. Le massacre final continue encore à marquer les mémoires même si on a vu bien pire depuis. Un film à posséder dans la vidéothèque de tout amoureux du western et de la culture indienne. Puissant.
    JohanJett
    JohanJett

    38 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    ce western des années 70 est exceptionnel c'est sans doute celui qui fut le mieux réalisé par Ralph Nelson,c'est vrai que ce western c'est le plus violent sur les massacres de la cavalerie U.S contre les expéditions criminelles sur les Nations Amérindiennes. Ce film est basé sur une histoire vraie celle du génocide de 1864 que la cavalerie U.S massacrera tout un peuple Cheyennes.On est loin des westerns typiquement hollywoodien comme La conquête de l'ouest qui est une fausse vérité sur les colons et la cavalerie.

    Les acteurs sont excellent, l’héroïne est Candice Bergen une femme à caractère bien trempé qui à vécu au milieu des Cheyennes donne des sacré leçons à un jeune soldat novice interprété par le génial mais trop rare au cinéma Peter Strauss qui croit connaitre l’Amérique,jusqu'au dénouement de la fin il comprendra ses erreurs,mais cela va lui coûter très cher. Trois autres acteurs ne sont pas à négliger Donald Pleasence un marchand d'arme assez pervers, un John Anderson assez démoniaque dans le personnage de l’officier qui conduira le génocide contre les Cheyennes et un Jorge Ribero bien superieur dans ce western que celui de Rio Lobo de Howard Hawks,dans Soldier Blue il interprétait avec brio ,le chef des Cheyennes.

    On ne peut pas non plus également oublier la chanson du générique ,Soldier Blue chantée et composée par la pacifiste canadienne et de race ethnique amérindienne Buffy Sainte-Marie dont sa chanson reste encore hanté au fond de moi,cette merveilleuse chanson est inoubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 janvier 2014
    Un film lent et un peu intéressant. La vieillesse de ce film ne lui rend pas service. Heureusement que l'histoire qu'il y a derrière ce film est intéressante. En effet, ce film dévoile une page sombre de l'histoire Américaine. Cependant, le voyage des deux protagonistes est faiblard. Leurs aventure est ponctuée par quelques moments longuets dans lesquels on perd vite le fil de l'histoire. Ce film reste cependant à voir pour ce qui ne connaisse pas cette période historique même si il n'est pas très entraînant.
    Mysterfool
    Mysterfool

    10 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    - Une belle chanson de Buffy Saint Marie :

    - Un beau poème d’ Alfred TENNYSON: LA CHARGE DE LA BRIGADE LÉGÈRE »

    - Un superbe film pour ne pas oublier la tuerie de Sand Creek, le 29 Novembre 1864 : 900 mâles blancs complètement saouls ont massacré 700 indiens de la tribu Cheyenne, dont 350 femmes et enfants( scalps, corps démembrés, viols j’en passe et des pires

    Le massacre est à la fin du film, pour le reste c’est l’initiation d’un jeune bleu par une femme. Elle lui fait comprendre toute la cruauté de l’armée dont il fait partie, le tout sur des images superbes de l’Amérique et les prémisses d’une belle histoire d’amour qui naît.
    Le film est sorti 2 ans après le massacre de My Lai et ce n’est pas un hasard. L’armée américaine a mitraillé ce village vietnamien le 16 mars 1968 et a tué 504 villageois civils !
    Dalion
    Dalion

    1 abonné 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2021
    Un très bon western dur et réaliste loin des standards de l'époque réalisé par les maitres d'alors comme John Ford
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juillet 2011
    Un western 70's non commercial, violent et très brutal, à
    réserver à un public averti. Un véritable choc.
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