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Un visiteur
3,5
Publiée le 6 décembre 2013
Vraiment un très beau film signé par le grand David Lean ("Le pont de la rivière Kwai", "Lawrence d'Arabie"..). Un souffle épique et romanesque, des paysages somptueux et des acteurs éblouissants.
L'Irlande au début du XXe siècle, véritable oeuvre d'art déposée sur la pellicule, une femme romantique et passionnée dans une contrée non moins passionnante. C'est de la peinture britannique pure, une histoire digne des récits chantés par les ballades irlandaises, une historie d'amour tourmentée et émouvante à souhait. La condition des gens, et principalement des femmes dans cette Irlande de la belle époque, contexte de crise, mais c'est dans ce contexte que naît la passion, entre ciel ennuagé et mer, verts pâturages et chemins sans fin, la poésie de ce film est sans pareille. David Lean signa un autre grand chef d'oeuvre avec ce film, démontrant si besoin était qu'il fut un très grand réalisateur. L'art cinématographique porté comme une toile où l'on aime s'égarer...
Un très beau film, doté d'un souffle élevé, et d'un romantisme qui ne sombre jamais dans la sensiblerie que le sujet pouvait apporter.
On regrettera que la musique de très haute facture soit parfois totalement inappropriée, je pense à l'annonce de la pendaison ou à la scène de lynchage public, deux scènes illustrées par une musique joyeuse et grandiloquente absolument déplacée.
Les décors des plages d'Irlande sont stupéfiants de beauté, et le jeu des acteurs fin et pénétrant.
Et quelle surprise d'apprendre que le film fait plus de trois heures, car le temps défile sans qu'on ne le voit passer.
Un casting un peu malheureux ternit la majestueuse réalisation du maître Britannique. Autrement, c'est constamment magnifique. "Un petit bijou", confia t-il.
Après "Le Pont de la rivière Kwai", "Lawrence d'Arabie" et "Le Docteur Jivago", David Lean livre sa 4ème grande fresque historique à mi chemin entre cinéma anglais intimiste de ses débuts et les films à grands spectacles qui ont fait sa renommé. Et "The Ryan Daugter" n'a rien à leur envier. Sur fond de guerre civile irlandaise durant la premiere guerre mondiale, une tragique et passionnante histoire romantique sûblimé par la photographie somptueuse de Freddie Young et les très beaux thèmes de Maurice Jarre. La mise en scène de David Lean est toujours aussi belle et les acteurs parfaits. Un chef d'oeuvre de plus qui fût fraichement acceuilli par la presse à sa sortie et désormais reconsidéré à sa juste valeur.
Un beau film, original, où se mêlent une quantité de thèmes autour de l'intrigue principale qui peut n'être finalement qu'un simple fil conducteur si on a envie de s'intéresser à tous les détails qui gravitent autour et à côté. Un film qui parle de la force et de la faiblesse des hommes, de l'amour et du mépris, de la beauté et de la laideur, de la souffrance et du bonheur, de l'égoïsme et du don de soi, et plein d'autres choses encore... Images superbes. Scénario soigné. Acteurs convainquants, y compris les seconds rôles. Le contexte de la première guerre mondiale vécue en Irlande nous apporte une vision bien différente de celle que nous voyons plus couramment dans les films. A voir.
Quel beau film ! Décidément, David Lean est le réalisateur des épopées qui marquent. Moins connu que Docteur Jivago ou Lawrence d'Arabie, c'est un film à découvrir ! Une belle histoire romanesque sur fond de 1ère guerre mondiale et de conflit Anglo-Irlandais, une mise en scène flamboyante, des acteurs impeccables servant des personnages haut en couleurs, des paysages sublimes, une photographie à la hauteur ! les 3h passent sans un instant d'ennui. A revoir
Ce film me laisse mitigé. Autant j'ai adoré cette peinture d'une société irlandaise sous la première guerre mondiale, ses paysages, ses habitants, autant la première partie du film m'a semblé extrêmement longue. Le coup du vaudeville prévisible en somme. Mais la seconde partie plus vivante et plus psychologique m'a enchanté. Ce film reste néanmoins à voir car tout est beau : réalisation, photographie, musique, jeu d'acteur...même si je doute que beaucoup supporte certaines scènes qui traînent en longueur.
Techniquement c'est grandiose. Une profusion d'images sublimes. C'est impressionnant. Mais autant ce style épique convient merveilleusement à un film comme Le Pont de la Rivière Kwai, dont je suis un adorateur fanatique, autant on peut être sceptique quand le thème principal est celui, intimiste, d'une épouse qui fait cocu son mari (même si ce n'est pas le seul sujet)..Il y a comme un décalage : c'est comme se servir d'un bazooka pour tuer une fourmi. Robert Mitchum esr un acteur
formidable. Mais là il est complètement à contre-emploi. En un mot comme en cent, osons le dire, c'est une erreur de casting. Accessoirement, le personnage joué par John Mills est assez déplaisant : je trouve qu'en réalité, il est mal joué.
Restent deux scènes d'amour absolument prodigieuses, pour moi parmi les plus grandes du cinéma mondial de tous les temps : celle dans la forêt, et surtout celle du premier baiser dans le café, réellement fascinante. Deux joyaux dans un ensemble un peu mitigé.
A mon avis, ce film qui aurait pu être un très grand film, a été handicapé par une distribution étonnamment malheureuse : imaginez donc Julie Christie - teinte en rousse - dans le rôle de Rosy... imaginez un Michum un peu moins âgé et mou, plus révolté... imaginez un major anglais un peu plus humain
En revanche , Trevor Howard et John Mills sont bons.... et c'est dont surtout l'impossible couple - même en Irlande en ces temps-là Michum-Miles qui ternit ce film.
L'histoire en elle-même - l'Irlande en 1916, la péninsule de Dingle - constitue une toile de fond parfaite, les décors sont superbes et la musique de Maurice Jarre exquise.
Non, vraiment, j'en veux à Robert Michum et surtout à Sarah Miles de ne pas avoir fait montre de plus de charisme, d'espièglerie irlandaise...
Dieu que c'est long.J'ai bien failli ne pas aller au bout malgré la beauté des paysages irlandais et un Robert Mitchum convainquant et employé à contre emploi.
Heureusement que les indépendantistes irlandais débarquent au millieu du film...