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    La Femme des sables
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    4,2
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    37 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 septembre 2012
    On sort de ce film comme on sortirait de sables mouvants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 octobre 2011
    Mon premier film japonais (je crois) est c'est plutôt un bon départ ! Film qui interroge sur la quête de la personnalité. Très intriguant et très beau dans son esthétique à la fois. Le sable est un personnage à part entière de l'histoire tellement qu'il est travaillé. Une bonne histoire mais qui souffre comme souvent dans ce genre de film, des petites choses incompréhensibles ou un peu longue ...
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2011
    L'histoire d'une femme au fin fond du trou.
    C'est l'un des rares livres « noble » que j'ai lu après le lycée en dehors de Houellebecq, et le souvenir est encore très prégnant. C'est d'ailleurs là que le bât blesse. C'est une construction à base de voix off avec des digressions sur la nature humaine et sa condition. C'est profondément triste et sombre, autant qu'angoissant, cette histoire d'hommes confrontés à l'inexorable avancée du sable. Tout le livre pouvait être pris au deuxième degré du temps et son emprise sur la vie, et c'est là qu'était son intérêt.
    Hélas, le film ne peut à ce point se dédoubler, la voix off étant pour une fois non utilisée (la seule fois où elle était indispensable ?) et on se retrouve avec un film dont les images et les péripéties prennent le pas sur l'existentialisme.
    Evidemment on peut faire le travail nous même, mais la place du village, l'effacement de la femme, le découpage et peut-être la durée du film (dans le sens trop court) ne permettent pas à mon sens de développer l'angoisse. L'image par son essence montre trop l'absurde de la situation et déconnecte d'une certaine manière le tragique.
    Attention, je parle bien là de la comparaison avec le livre.
    En tant que tel, à part le format 4/3, le film tient très bien la route, musique contemporaine, images noir et blanc soignées, jeu et choix des acteurs sans erreur, rythme trop lent mais sans baisse notable.
    Seulement, aussi bien la fin que le cheminement ne me semblent pas à la hauteur du propos littéraire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 août 2011
    Magnifique, Superbe... Tout les superlatifs sont bons
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2011
    Du cinéma très avant-gardiste et expérimental. L’histoire est une sorte de fable absurde (avec du Kafka et du Beckett ou même le mythe de Sysiphe), existentielle, et politique sur des positions gauchisantes (le thème de l’aliénation est le plus clairement développé). Le film a les limites du genre, avec une fiction un peu trop systématique, une allégorie un peu trop appuyée, qui assèchent la profondeur poétique. C’est esthétiquement passionnant, et très japonais dans sa manière de créer de l’abstraction dans la représentation même de la réalité matérielle (très beaux plans très rapprochés de corps humains, de bans de sables, d’éléments liquides… tous d‘une étonnante sensualité). Un film intéressant, mais dans la mouvance de la nouvelle vague japonaise il y a plus abouti dans la recherche formelle ou narrative.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 décembre 2010
    Bouzi Bouzouf aime « La Femme des sables » de Hiroshi Teshigahara. Bouzi précise tout de suite pour les aficionados de comic books qui, à la lecture de ce titre, se sont mis à lécher l'écran de leur ordinateur tout en se tripotant le braquemart, que ce film ne propose pas une aventure inédite de Spider-Man où celui-ci est opposé à la girlfriend de l'Homme-Sable. Non, pas du tout. Alors on se calme les geeks ! « La Femme des sables » suit un instituteur passionné d'entomologie qui, au début du film, fait la course aux insectes dans un désert totalement paumé du Japon (Bouzi se demande s'il était bien utile d'ajouter l'adjectif qualificatif-épithète liée « paumé » dans la mesure où un désert l'est par définition). Absorbé par sa quête de la bébête rare, l'instit en oublie le bus qui devait le ramener chez lui. Trois autochtones chelous lui conseillent alors d'aller dormir chez une paysanne qui vit seule pas très loin ; elle habite une petite bicoque au fond d'un vaste trou de sable. Le mec accepte, suit les trois ploucs, descend l'échelle qui le mène jusqu'à la baraque, cause un peu avec la bobonne, puis il va se coucher. Le lendemain, il s'apprête à retourner chez lui quand il constate avec stupéfaction que l'échelle a disparu. Le voilà donc prisonnier dans le trou ! Commence alors une longue et douloureuse cohabitation forcée avec la ménagère... Bon, si le film est parfois austère sur la forme (l'ennui n'est jamais loin), il dit en revanche des choses très profondes quant au fond. Cette relecture contemporaine du mythe de Sisyphe, qui baigne dans la littérature affiliée à l'existentialisme des années 40 et 50 (« Le Mythe de Sisyphe », essai de Camus, est paru en 42) et dans le théâtre de l'absurde de la même époque (« Oh les beaux jours » de Beckett date de 1960 et propose une expérience assez similaire à celle du film de Teshigahara), cette relecture, donc, ne décrit pas seulement l'absurdité de l'existence ; elle écorche aussi la vie en couple des temps modernes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 février 2010
    Très beau film.
    Avant-garde japonaise des 60's.
    gamorreen
    gamorreen

    19 abonnés 456 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Etonnant, ambiance, lent, étrange, érotique, esthétique...
    Un film très intéressant, à voir absolument, même si je ne garantie pas que vous aimerez!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mai 2009
    un pur chef d'ouevre!! du trés grand cinema..
    Anaxagore
    Anaxagore

    125 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2008
    Film-phare de la «nouvelle vague» japonaise, «La femme des sables» (1964) de Teshigahara constitue l'un des trois fruits merveilleux de la collaboration de trois créateurs, à l'avant-garde de leur art propre, Teshigahara bien sûr, le compositeur Takemitsu et le romancier Kôbô Abe. Un entomologiste accepte l'hospitalité d'une femme mystérieuse sans se douter qu'il tombe de la sorte dans un piège, se retrouvant emprisonné, à la manière d'un insecte observé par ses pairs, dans un trou perpétuellement menacé d'ensablement. Vaste parabole, située à la lisière entre le réalisme et le fantastique, le film, volontairement équivoque, alimente une méditation dense et plurithématique sur l'enfermement, sur la part animale de la nature humaine, sur l'instinct de survie, sur les conditions minimales d'une civilisation ... Mais c'est surtout la mise en forme de ce contenu qui est parfaite! La photographie de Segawa est en effet une splendeur; la musique de Takemitsu est digne des plus hautes collaborations entre un cinéaste et un compositeur (et elles sont hélas très rares!); et la mise en scène de Teshigahara enfin, qui assume de manière avouée l'héritage de Resnais, est d'une créativité qui suscite une nouvelle fois la nostalgie de ce paradis perdu de l'art cinématographique que furent les années 60. Bien des séquences mériteraient d'être évoquées! Celle, saisissante, où l'homme, fuyant son trou, se retrouve traqué comme une bête dans la nuit ou encore, cette autre, fantastique, où l'homme et la femme, réduits à l'état d'insectes, sont contraints de se donner publiquement l'un à l'autre sous le regard de masques grimaçants ... Un chef-d'oeuvre, ni plus ni moins!
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2009
    Qu’il est plaisant de découvrir de grands cinéastes oubliés! Une filmographie entière s’ouvre alors à nous, car il est impossible de ne pas mourir d’envie de découvrir les autres œuvres de Teshigahara après avoir vu ce chef d’œuvre absolu qu’est "La femme des sables". Un professeur japonais, entomologiste à ses heures, a réussi à obtenir 2 jours de congés et part dans le désert pour récolter et étudier les insectes vivant dans ce milieu. Ayant raté le bus de retour, il est hébergé chez une veuve vivant au fond d’une fosse naturelle entourée de sable. Il prendra alors conscience qu’il est tombé dans un piège et se retrouvera prisonnier de ce trou, condamné à vivre avec cette femme en l’aidant, chaque nuit, à enlever le sable qui se répand partout et menace la demeure d’effondrement. Après plusieurs tentatives infructueuses d’évasion, l’homme apprendra progressivement à accepter sa condition et après un long travail d’introspection, à y trouver source d’épanouissement pour finalement accéder à la sagesse et la sérénité. La richesse thématique du film est telle qu’il m’est impossible de l’aborder ici, en quelques mots. La vision du film s’impose pour appréhender toute la profondeur du propos, un propos porté par une inventivité visuelle sidérante. Filmé dans un superbe noir et blanc nous offrant des images d’une beauté saisissante (les plans du sable roulant sous le vent, entre autres, sont sublimes), le film déroule une mise en scène d’une richesse infinie, en osmose parfaite avec le fond. La puissance symbolique conférée aux éléments est grandiose, le travail de la lumière est impressionnant et les gros plans d’une sensitivité évocatrice rarement ressentie au cinéma. Le tout agrémenté de l'excellent travail sonore de Takemistsu, créant des ambiances d’une irréalité propice à l’évasion du spectateur. Un chef d’œuvre total, un nirvana cinématographique, issu de la collaboration parfaite entre un cinéaste, un romancier et un musicien. A découvrir de toute urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2008
    Si vous êtes allé en bord de mer l'été pendant une tempête, vous avez vécu la force du sable et son côté désagréable. Il est pourtant bon de marcher sur ces petits grains. Il est pourtant agréable de le sentir glisser entre les mains. Il est pourtant agréable de la creuser, de la sculpter. Ici, le film nous montre toute l'oppression qu'il peut procurer. Etre obligé de vivre ensablé en permanence, de faire reculer l'avancée du sable à coup de pelle. Sentir son corps faible et en besoin d'eau. Ce film permet au personnage principal de faire un parcours initiatique. Lui qui ne veut qu'une chose quitter cet endroit, se voit finalement attiré par l'endroit et la découverte qu'il a fait. La relation qu'il a avec la femme des sables lui ouvre les yeux sur la réalité, le fait grandir, lui fait comprendre que vivre dans la difficulté fait grandir. Un grand film pour un grand moment de cinéma.
    Spiriel
    Spiriel

    36 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2008
    La femme des sables est un chef d'oeuvre étonnant. Magnétique et envoutant, tant par les images que par la bande-son, il offre également une plongée profonde dans l'âme des personnages, et c'est surtout la femme, dans une situation on ne peut plus difficile, et originale, qui passionne dans ce film. Si le thème de la prison sans barreau qui retient l'homme a déjà été abordé (tout comme l'ensemble de métaphores sur la société humaine qui vont avec), le cas de la femme (l'homme se retrouve emprisonné avec elle, et elle doit le convaincre de devenir un bon mari...) est lui d'une immense complexité, et son traitement est à la hauteur de sa richesse. Linterprétation de l'actrice est incroyable. La construction scénaristique est très maîtrisée, et le film se révèle très prenant.
    Marc H
    Marc H

    61 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2008
    un chef d'oeuvre de subtilité visuelle, un scénario excellent, un casting haut de gamme, une atmosphère envoutante...génial, pas d'autres mots.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2007
    Ce "Femme des Sables" est l'expression cinématographique parfaite de certaines chansons de black métal (désolé pour ceux qui abominent ce genre de musique) : un climat pesant et deux ou trois notes jouées sans arrêt du début à la fin avec, en toile de fond, un bruit trop omniprésent pour être ignoré. Car ce film n'est composé que de deux notes - un homme et une femme – jouées sans répit avec, en toile de fond, ce sable omniprésent qui s'engouffre partout et qui ne peut être oublié un seul instant. Et, tout comme certaines chansons de black métal nous laissent scotchés pendant 10 minutes, ce film nous colle au fauteuil pendant 2h30, et ce, malgré la pauvreté structurelle de ces deux formes d'art. Mention spéciale à la jeune comédienne japonaise, dont les expressions faciales (tristesse, gaieté, désespoir) sont d'une sincérité à couper le souffle. La preuve que quelques milliers de dollars et une dune de sable suffisent encore à faire du bon cinéma, n'en déplaise aux amateurs du Seigneur des Anneaux et autres Spiderman. Seul bémol : une fin qui nous laisse sur notre faim (quoique logique par rapport au déroulement de l'histoire).
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