Un film fauché n’est pas forcément un nanar mais dans le cas The Roost on a bien droit à un mauvais film ou le manque de moyens financiers se fait cruellement ressortir, mal interprété, souvent ridicule et surtout sans aucune originalité ; franchement éviter de voir ce film. Seul la B.O. est emballant.
Un film d'horreur dans la plus pure tradition de ce qui se faisait dans les années 80 et à ce titre, The Roost excelle sans mal grâce à un paquet d'idées de mise en scène originales, notamment en ce qui concerne l'utilisation d'une musique magnifique et percutante, les images sombres et granuleuses (les personnages sont uniquement éclairés par leur torche), quelques montages visuellement nerveux ou encore l'introduction et les entractes très Hammer (excellent Tom Noonan se foutant allégrement des clichés sentimentaux). Après, il est clair que Ti West cache comme il le peut son manque de moyens mais il le fait tellement bien que The Roost s'impose sans mal comme un film d'horreur puissant et très réussi. Un film allant à l’encontre des métrages formatés à la Scream ou autres conneries horrifiques pour adolescents boutonneux, le rendant dès lors incontournable.
Bloqués en pleine campagne après un accident, 4amis vont devoir faire face à des créatures malfaisantes! Totalement convenu, mais terriblement efficace! Pas un moment de répit, dès les premières minutes, on est happé par le suspense. Usant du film dans le film (on pense parfois à BLAIR WITCH pour l'ambiance), on suit pas à pas les 4jeunes gens dans leur lutte pour survivre. Doté d'une musique stressante, THE ROOST fait sursauter, et surtout effraie. Comme quoi, on peut être une série Z et être de qualité. De haute qualité même!
C’est pathétique à quel point ce film peut être nul ! Certes, il existe des films qui ont peu de moyens, mais qui arrivent à s’en sortir, voir même à surprendre ! Mais celui là, il aurait mieux valut qu’il ne voit jamais le jour ! Une bande de jeunes se retrouve perdu en pleine forêt en voulant se rendre à un mariage. Leur voiture est inutilisable, ils décident donc de continuer à pied, à la recherche de secours. Mais c’était sans compter sur les terribles bestioles qui pullulent tout autour d’eux. En effet, ils vont se fait attaquer par une horde de chauve souris enragées (comme quoi, Bigard avait raison, elles existent réellement !). A la moindre morsure, les voilà transformés en zombies assoiffés de sang ! Bref, The Roost (2005), qui bénéficie de très peu de moyens technique et financier (50 000 dollars), vous dévoile un semblant de scénario, pas abouti, avec les acteurs les moins chers du marché, des effets spéciaux aussi crédible que le film en lui-même. On se demande même ce que vient faire ce prologue complètement inutile. Un ramassis de clichés et d’idées déjà maintes fois utilisées auparavant avec ce direct to video (inédit en France).
Le préambule et l'interlude qui rappellent les films de la Hammer sont sûrement les meilleures idées de ce navet incommensurable. Des acteurs minables, un jeu de caméra épileptique et incongru, une mise en scène désastreuse, des éclairages au rabais et un scénario sûrement écrit à la pause café sur un coin de nappe sont les principales composantes de cette stupide histoire de chauve-souris hargneuses. On jubile toutefois de voir ces personnages crétins se faire massacrer et on regrette même que l'ellipse volontaire de certaines morts (par manque de budget sûrement) ne permette pas de lever notre verre à leur santé. J'aime les navets quand ils s'assument, mais là c'est loin d'être le cas. 75 minutes que j'aurais pu consacrer à autre chose. Snif.