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Ti Nou
496 abonnés
3 495 critiques
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3,0
Publiée le 21 février 2013
Tout Tarantino est déjà dans ce premier long-métrage : illustration décomplexée de la violence, dialogues interminables, le casting... et aucune histoire digne de ce nom à raconter. Tarantino est un passionné certes mais il n'a rien à dire.
Reservoir Dogs est le premier long-métrage de Quentin Tarantino . Pour sa première réalisation , ce film est une réussite avec un scénario plus que simpliste et avec un casting connus et méconnus . Plusieurs scènes sont devenues cultes spoiler: comme celle de l'oreille Mais en soit , le film ne mérite pas plus car je ne suis pas grand fan de ce réalisateur mais je le respecte comme tout grand réalisateur du 7e art
C'est mon thriller préféré et selon moi, le meilleur film de Tarantino. Tous les acteurs sont géniaux. Beaucoup livrent là leurs plus belles prestations : Harvey Keitel, Tim Roth (avec sa balle dans le ventre), Michael Madsen (coupeur d'oreilles en musique...), Steve Buscemi (M. Pink). L'histoire est limpide. Mais la construction cinématographique non linéaire avec ses flash-back qui éclairent progressivement le spectateur, est petit un bijou de savoir-faire. Le langage vulgaire et coloré donne lieu à des dialogues cultes. Quant à la BO, j'en suis accro et réécoute souvent le CD. Bref, rien à jeter.
Bon dieu, quel premier film. Thriller ultra violent porté par une distribution magnifique (Roth, Buscemi, Madsen), Reservoir Dogs est toujours pour moi le meilleur film de Tarantino.
Voici donc le film culte tant acclamé par les critiques et les spectateurs.
Que dire, si ce n'est qu'il annonce le style (si on peut appeler ça un "style") de Tarentino : des bavardages inutiles, genre le mec qui se la pète et qu'en a rien a foutre (c'est vachement 'in' d'être 'out');
De la violence, car il faut bien que la populace ait sa dose d'hémoglobine, sinon, ces cons n'iront pas voir son prochain film;
Et ce qui plaît aux foules (Cf. un dictateur allemand des années 30-40), de la vulgarité et du racisme, parce que si ces types ne parlaient pas de chattes et de nègres à longueur de temps, le spectateur lambda se ferait chier, pas vrai?
Le cinéma de Tarantino a toujours eu une haute impression de lui même. Et pensant s'imposer à tous comme un modèle, il devient parfois égoïste et même vantard. Alors parfois ça passe ( Pulp fiction, kill Bill ) ou alors ça casse ( jackie brown, Reservori dogs, Inglorious basterds ), mais le réalisateur a eu un temps le mérite de servir un cinéma fidèle à ce qu'il est. Il faut reconnaître à Reservoir Dogs qu'il ne triche pas, mais passée son idée intéressante ( le cambriolage raté et toutes les conséquences désastreuses entre les personnages qui s'en suivent ), il en fait un sujet de réflexion sur la violence très niais au demeurant et qui ne vaut que pour son côté très "américain et fier de l'être" comme le prouve le perpétuel éventail référentiel 100% U.S. agité à tout va. Alors oui on peut chercher les points positifs, mais si on y regarde bien on s'aperçoit que les points positifs évoqués par ceux qui défendent Tarantino sont des sortes de manie qu'il a créé lui même : fantasme podologique, plan vu du coffre... Ce ne sont pas des atouts, ce sont des détails qui font du cinéma de Tarantino ce qu'il est certes, mais en quoi cela lui confère son statut de maître ? La violence qu'il a su montrer avec chorégraphie et esthétisme dans Kill Bill est ici ramené à sa simplicité bestiale, mais cela va a contrario de l'idée du film qui est de faire resurgir la stupidité de l'homme et sa qualité animale, car si en toute logique cela semble cohérent, Tarantino offre une vision simpliste de la violence qui ne s'exprime dans ses films que sous une forme physique en omettant totalement la vraie violence dont ses personnages semblent tous prémunis ou habitués. mais si c'est de cette façon la qu'il veut émettre quelconques critiques sur la société ultra-violente américaine, il a beaucoup à apprendre pour trouver l'équilibre qui donneront à ses films un vrai contenu contre-culturel qu'il prétend implicitement avoir mais qui est en fait en totale contradiction avec son modèle d'explicitation nerveuse de la violence comme fin.
Critique Reservoir Dogs. Premier film de Quentin Tarantino en tant que réalisateur qui a probablement propulsé la réputation de ce dernier. Synopsis : Le braquage d'un diamantaire tourne au vinaigre. Les gangsters survivants après l'intervention de la police soupçonnent la présence d'un espion parmi eux. Reservoir Dogs n'est pas un mauvais film , je dirais même que c'est un film divertissant. Mais ça été quand même une petite déception pour moi puisque je m'attendais à bien mieux. Je n'ai pas vu le "Chef-d'oeuvre" qui était tant encensé. Parlons d'abord des points positifs. Le casting est excellent, les acteurs sont très bons (mention spéciale à Michael Madsen, Tim Roth et Harvey Keitel) et nous offrent des dialogues intéressants et hilarants. Ils sont bien développés grâce aux dialogues et aux flashbacks. La narration non linéaire, marque de fabrique de Tarantino et la mise en scène nous font penser à une sorte de pièce théâtrale (ça marche plutôt bien). L'histoire est bien menée, les personnages et la relation entre eux est crédible, et la tension présente est intriguante. On retrouve la touche Tarantino habituelle, humour noir, violence, vulgarité, qui fait sa renommée. Concernant les points négatifs, j'ai trouvé le rythme trop lent par moment, des scènes trop longues, des dialogues hors sujet inutiles et une scène (de torture) pseudo culte. Je regrette aussi la fin brutale du film. Comme je l'ai dit au début Reservoir Dogs n'est pas un mauvais film, mais je pense que l'appeler un chef-d'oeuvre est un peu exagéré. 3,5/5
De nombreuses facilités dans le scénario et la mise en scène, une psychologie des personnages bâclée, des dialogues de remplissage, un ton monotone presque lassant, font de ce film un succès non-mérité. On croirait un ado qui fait son petit film de flingue en une après-midi. Tarantino signe son pire film. Heureusement, la prestation de Michael Madsen et de Tim Roth est excellente.
Ennuyeux, sans intérêt, sans histoire. Film completement vide, j'ai perdu 1h30 de ma vie, je me demanderais comment des films pareil ont pu faire fureur, les films de gangster comme ceux là font souvent du bruit pour rien.
Pour son premier film, Quentin Tarantino bouscule déjà les frontières en cumulant une mise en scène sous forme de huis clos et un scénario, pas tellement profond ni original en lui-même, mais habilement structuré de sorte d'éclairer les spécificités de chacun des personnages principaux et souligner leur facette humaine et attendrissante, aussi brutaux soient-ils par ailleurs. Pour les incarner, une bande d'acteurs d'autant plus impressionnants qu'ils ne versent pas dans la caricature d'eux-mêmes pour faire des étincelles mais sur les interactions entre les personnages, tendues, violentes, touchantes parfois, mais toujours intenses. Autre point remarquable du film, la puissance de l'inconnu au travers des non-dits qui sous-tendent l'action présente et suscitent des craintes pour l'avenir. Au final, la puissance du film se passe tout autant hors champ qu'à l'écran, dans les suppositions soufflées à l'oreille du spectateur comme dans ce qui se déroule sous ses yeux. Pour lier ces deux dimensions, un problème insoluble et pourtant captivant, démasquer le traitre parmi la bande alors même que chacun des personnages est présenté de façon si touchante qu'on n'a envie de ne voir aucun masque tomber, comme si l'un d'eux pouvait nous décevoir. Reservoir Dogs est comme un fleuve à plusieurs confluents qui, par leurs complémentarités, mettent tous nos sens en éveil pour le meilleur et pour le pire. Du côté du pire, on retrouve les répliques discriminantes du plus bas niveau qui se veulent viriles mais qui dénotent simplement du caractère mal dégrossi de ces cadors à la gâchette facile ; tare du genre ou volonté scénaristique, qui sait ? Quoi qu'il en soit, ce que je retiens avant tout de ce film, c'est l'audace générale qui l'anime et la délicieuse désinvolture avec laquelle les acteurs s'en amusent.
On ne présente plus Reservoir Dogs, le premier film de Quentin Tarantino écrit quand il travaillait dans un vidéo-club et réalisé alors qu'il n'avait à peine que 28 ans. Instantanément culte, esthétiquement irréprochable et au casting de choc, le long-métrage puise dans les vieux polars des années 50, empruntant autant au Quatrième Homme de Phil Karlson que dans L'ultime razzia de Stanley Kubrick, proposant un véritable patchwork d'influences remodelé à la sauce Tarantino... Bien que n'étant pas franchement original (chose qui fait partie des nombreux "défauts" du réalisateur selon certains, à savoir le plagiat de films), Reservoir Dogs réussit à immédiatement captiver et à ne plus lâcher le spectateur durant plus d'1h30, cette histoire de règlement de comptes en huis-clos d'une bande de braqueurs de banque étant garnie de séquences d'une tension palpables et de nombreux flashbacks explicatifs apportant leur lot de complexité à cette intrigue machiavélique. Dès les premières minutes du film, l'immuable patte du metteur en scène se fait ressentir et, tout au long du métrage, les gimmicks tarantinesques sont présentés : la narration déstructurée, les longs dialogues inspirés, la B.O. détonante, les personnages charismatiques et les réflexions sur la pop-culture. Le casting est exemplaire et apporte une vraie fraicheur au long-métrage... De l'excellent Harvey Keitel, fidèle à lui-même, au prodigieux Tim Roth (dans l'un de ses meilleurs rôles) en passant par l'extraordinaire Michael Madsen, transcendant dans cette fameuse scène de torture sous fond de "Stuck in the Middle with You" de Stealers Wheel, sans oublier le regretté Chris Penn, le toujours aussi génial Steve Buscemi et même le vétéran Lawrence Tierney. La plupart de ces acteurs seront par ailleurs fidèles au réalisateur durant les films à venir. Au final, de flashbacks passionnants en confrontations verbales ou sanglantes mémorables, Reservoir Dogs est nourrit d'un scénario hypnotisant qui en fait non seulement un neo-film noir des plus réussis mais marque également les débuts fracassants de l'un des réalisateurs les plus doués de sa génération.
Une telle rigueur, une telle maîtrise pour un premier film, c'est très rare. Quentin Tarantino affirme soudainement un style, un ton, une technicité hors-pair, un goût pour le verbe, le dialogue vif et percutant, et pour les bandes sonores constituées de vieux tubes des années 70. Ses gangsters en costume noir en deviennent même attachants, on ne peut véritablement pas les détester, même le plus sauvage de tous, Mr Blonde joué par un Michael Madsen vicieux et sadique comme on en a rarement vu sur un écran, dans une scène d'anthologie de coupage d'oreille sur l'air de "Stuck in the middle with you". Ce polar électrique et très violent a permis non seulement à Tarantino de révéler son génie cinéphilique au monde entier, mais aussi à une bande de comédiens d'éclater vraiment après différentes séries B merdiques : Steve Buscemi, Tim Roth, Chris Penn, et bien-sûr Michael Madsen. Quant à Harvey Keitel, il est hors concours, c'était déjà un immense acteur confirmé. Après ce film et sa violence frénétique et sanglante, on ne filmera plus jamais les thrillers de la même façon à Hollywood.
Je n'aurait q'une chose à dire: Dieu que c'est mou! C'est simpa de vouloir enchaîner les répliques qui tue mais déjà si on pouvait avoir une trame qui tiennent la route se serait pas mal. Encore une fois c'est un film pour les fans de Tarantino qui sont à fond dans trip! sinon vous risquez comme moi de ne comprendre ni l'histoire ni l'intéret du film...
Le premier film de Tarantino donne le ton : c'est un génie ! On y retrouve une extrême violence, des dialogues finement ciselés et une réalisation sous formes de scénettes ne suivant pas le cours du temps, qui deviendront sa marque de fabrique... Un film simple mais efficace et parfaitement interprété.