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Michael78420
45 abonnés
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0,5
Publiée le 15 juillet 2021
Nul, inutile, un mystère. La note de 4,5 par la presse est proprement stupéfiante. Les dialogues sont creux. L'hémoglobine coule à flots en dépit du bon sens. Les personnages sont demeurés. L'histoire est affligeante. J'ai tenu jusqu'à la fin, atterré par la dernière scène, espérant un rebondissement, quelque chose qui donne du sens à tout ça, comme dans Usual Suspects. Mais non, le générique a commencé à dérouler et je suis resté coi dans mon canapé, me disant que j'avais réussi à échapper à ça en 29 ans, que je m'en étais bien passé et que j'aurais pu attendre quelques dizaines d'années sans que ça me manque. Quentin Tarantino est adulé pour ce premier film. Pas par moi, désolé.
Je ne comprends pas pourquoi ce film est culte. C'est long, c'est blabla, une ou 2 scènes d'action pour un final qui fait plouf. Certainement le brouillon nécessaire pour faire Pulp Fiction derrière. Très décevant.
J'apprécie Tarantino mais vraiment, je trouve ce film lourdingue. Y'a que des "méchants" qui se tirent dessus et du sang partout, j'adhère pas du tout à l'humour, c'est pas très bien filmé, non, franchement c'est le pire des Tarantino que j'ai vu.
J’adore Quentin Tarantino. Je dirais même que c’est un de mes réalisateurs préférés. En même temps, quand tu réalises des chefs-d’œuvre comme « Django Unchained » ou « Kill Bill », c’est un peu normal que tu sois populaire. Et comme tout fan qui se respecte, il faut voir son premier film qu’est le cultisme « Reservoir Dog » et… j’ai pas aimé… vraiment pas. Je crois bien que c’est le premier Tarantino qui me déçoit, pourtant, je pensais vraiment que j’allais adorer. Mais pas du tout. Bon, s’il y a quand même quelque chose que j’adore chez Tarantino, c’est qu’il est capable de faire des scènes où ça parle pendant 20min sans qu’il ne se passe rien (Django et la scène du dîner, ou le bar dans Inglorious Basterds) mais qui captivent le spectateur. Et Reservoir Dog, ce n’est que discussions, discussions. J’ai rien contre ça, après tout, il y a des films où il n’y que de la parlote mais qui sont géniaux (Se7en). Mais, y a quand même une évolution dans le scénario. Mais, là… je n’ai vu aucune évolution dans le récit. Durant 1h30, les personnages ne font que gueuler qu’il y a un traître ou sinon c’est des flash-backs qui raconte l’organisation du braquage qui tourne mal. Mais au final, le film ne raconte rien. A part, les dix dernières minutes qui présentent simplement une réponse à toute les questions, il ne se passe strictement rien. Et c’est dommage, parce que, moi, je me suis ennuyé pendant tout le long du film ! M’ennuyer devant Tarantino, c’est quand même insolite. Enfin bref, bizarrement, je n’ai pas grand-chose à dire de plus, la seule chose que je retiens, c’est que je suis déçu que le film ne livre aucune surprise où évolution. En un mot : déception. Qui aurait cru que je mettrai une note pareille à l’un de mes réalisateurs favoris. 1.5/5 Voilà qui est dit.
Le 21 janvier 1992 voit la diffusion au Festival de Sundance du premier vrai long-métrage (sa première tentative, My Best Friend’s Birthday, demeurant inachevée) d’un jeune réalisateur totalement inconnu qui avait juste pour titre de gloire d’avoir vendu deux scripts pas encore tournés (True Romance et Tueurs nés) : Quentin Tarantino ! Dès la séquence d’ouverture, on comprend que le film est signé par un grand cinéaste et dialoguiste qui va s’amuser avec les codes de la narration : il fallait oser débuter sa carrière avec une longue séquence dialoguée qui ne traite que de choses futiles (la chanson True Blue de Madonna, le fait de donner ou pas un pourboire aux serveuses…) ! La prouesse du débutant étant de captiver son spectateur dès les premières secondes grâce à un talent de dialoguiste et de réalisateur évident. Le générique suivant cette scène possède une force visuelle qui a marqué toute une génération et qui prouve la maitrise totale de la caméra qu'a le cinéaste. Bien qu’il reprenne l’intrigue du City on Fire de Ringo Lam, Tarantino évite tout classicisme grâce à un choix de narration original. Effectivement, l’événement qui marquerait l’élément principal de ce type de films normalementspoiler: (le braquage) n’est pas montré : une fois le générique de début achevé, on saute directement aux conséquences de celui-ci. S’inspirant clairement de L’Ultime Razzia de Stanley Kubrick, Tarantino continue ensuite à jouer avec les codes de narrationspoiler: en alternant la suite de cet événement avec des flash-backs nous renseignant sur les différents protagonistes . En outre, il intègre ses films dans un univers qui semblent réunir toutes ses œuvresspoiler: (Mr. White parle d’une certaine Alabama qui peut se référer au personnage du même nom de True Romance, Vic Vega est évoqué par le cinéaste dans ces interviews comme étant le frère du Vincent Vega de Pulp Fiction…) . En outre, il réussit à enchainer les séquences d’une maitrise totale dont la plus mémorable est clairement la célébrissime séquence de torture qui utilise un aspect caractéristique de son travail : l’utilisation de la musique. En effet, à l’image d’un Stanley Kubrick sur ces dernières œuvres et d’un Martin Scorsese sur beaucoup de ses films, Tarantino choisit d’utiliser des morceaux musicaux préexistants pour composer sa bande-originale. Le réalisateur-cinéphile qui s’amuse à mixer ses différentes références cinématographiques procède ainsi de la même manière avec la musique qui est ici composée de chansons populaires un peu oubliées. Tarantino réussit ainsi l’exploit dès son premier film à remettre au goût du jour de vieux tubes ainsi que des films parfois obscurs. Enfin, Tarantino arrive pour un premier film signé par un inconnu à réunir un casting quatre étoiles à savoir Harvey Keitel (également coproducteur), Tim Roth (qui adopte un accent américain totalement convaincant alors qu’il est anglais), Michael Madsen, Steve Buscemi, Chris Penn, Lawrence Tierney, Quentin Tarantino lui-même et Edward Bunker (un authentique gangster). Ainsi, Quentin Tarantino offre un coup d'essai particulièrement brillant, parfaitement ciselé (il est clairement le film le plus court du cinéastespoiler: mais, si on lui cherche un défaut, on pourra juste trouver que le flashback concernant Mr. Orange est un peu long et peut casser légèrement le rythme ), d’une qualité cinématographique évidente et offrant des dialogues tout simplement brillants. Reservoir Dogs marquait de manière instantanée la naissance d’un des cinéastes les plus influents de sa génération !
Pour son premier film, Tarantino a frappé fort, très fort avec "Reservoirs Dogs" dans lequel il réinvente les codes du film noir et nous présente une oeuvre qui respire la nouveauté. Puisant son inspiration dans les vieux polars des années 50, le film est devenu instantanément culte pour toute une génération. Six hommes aux surnoms colorés tentent un braquage parfaitement organisé mais qui sera interrompu par l'intervention de la police. Les criminels survivants commencent à soupçonner la présence d'un espion parmi eux, la chasse à la taupe est ouverte... Dès sa première réalisation, Quentin Tarantino impose sa patte très personnelle et unique en son genre : dialogues stylisés, narration non linéaire, violence et langage vulgaire, tout les éléments sont réunis pour avoir droit à un excellent film. S'appuyant sur un scénario simpliste qui évite toute grossière erreur, le métrage possède une narration déstructurée qui prouve le talent de conteur de son auteur. En effet, on ne voit même pas le braquage, on en voit juste les préparations grâce à des flashbacks astucieusement placés et ses conséquences lors d'un huis clos où les truands s'expliquent. On peut déjà noter une grande virtuosité dans la narration et la mise en scène avec des séquences d'une tension palpable et des révélations sur les personnages qui apportent leur complexité à cette intrigue originale. La violence est omniprésente, cru et donne tout son charme à la pellicule qui trouve le juste milieu avec son humour décapant. Bourré d'humour décalé, "Reservoir Dogs" met en scène des grandes gueules américaines qui campent des personnages charismatiques : Harvey Keitel, Tim Roth, Michael Madsen, Steve Buscemi et Chris Penn qui s'envoient des punchlines sans aucune retenue et qui discutent autour de longs dialogues bien pimentés. Avec sa bande originales composée de titres cultes, "Reservoirs Dogs" est un film percutant qui a admirablement bien vieilli. Pour un premier film, difficile de faire mieux.
Quentin Tarantino réalise son tout premier film, "Reservoir Dogs", le premier d'une belle cinématographie à venir. Ce premier long-métrage a une intrigue assez classique où une bande de voyous commet un hold-up raté, il leur faut donc trouver le coupable parmi eux. Le schéma du film est lui plus intéressant avec une trame principale munie de différents flash-backs s'intéressant chacun à un personnage en particulier. Le casting est plutôt bon avec notamment Tim Roth et Michael Madsen. Quentin Tarantino met ici particulièrement en avant un des marqueurs de son cinéma, la violence avec notamment une scène de torture assez difficilement supportable. La musique est toujours très bien choisie. "Reservoir Dogs" est évidemment un film de bonne facture, mais aux contours trop simples pour pouvoir définitivement s'installer parmi les meilleurs films de Tarantino. Il lance néanmoins très bien la cinématographie du réalisateur.
Premier film d'un inconnu du septième art à l'époque et premier coup de maitre d'un cinéaste culte du nom de Quentin Tarantino!! Deux ans avant de réaliser le phénomémal et cultissime "Pulp Fiction", le metteur en scène le plus cinéphile du cinéma actuel signe "Reservoir Dogs", un long métrage fabriqué à budget réduit sur un aprés braquage qui a mal tourné et dont l'histoire se passe la moitié du film dans un hangar, lieu de rendez-vous, avec peu d'actions mais surtout des dialogues bien ficelés et une trés bonne intrigue. Dans les personnes engagés avec des noms inventés sur des couleurs, (Mr White, Brown, Blonde, Pink etc...) se cache une taupe qui aurait tout balancé à la police sur ce fameux hold-up. Certains manquent à l'appel, d'autres sont bléssés et c'est la panique et l'interrogation de savoir qui les a balancés et sur l'organisation de la police pour les arreter. Comme la plupart des films de Tarantino, le film se passe en flashback pour connaitre le passé et le présent des personnages. En tout cas, "Reservoir Dogs" est une oeuvre culte à mettre à l'actif de la riche filmographie du génie Quentin Tarantino!! Beaucoup de scènes d'anthologies sont dans ce film comme la discution du début sur les premiers tubes de Madonna, la scène de torture sur un flic en lui coupant l'oreille sur la musique d'une radio des années 70, les différentes blagues raconté tout le long du film etc... Et puis le casting composé d'excellents acteurs comme Harvey Keitel, Tim Roth, Michael Madsen, Steve Buscemi, Chris Penn nous font passé un agréable moment. Du grand cinéma comme je l'adore!!!
Premier film et second meilleur de la filmographie de Quentin Taratino après "Django unchained". Avec ce film est apparu une nouvelle forme de cinéma. Référenciel, à l'ultra-violence décomplexé et aux dialogues ciselés, avec des acteurs ultra charismatiques et à la narration libre, dans le désordre composé de flash back et de flash forward à la "Citizen Kane" sur une bande son rock and roll. Beaucoup de copies depuis, mais personne n'a atteint les cimes du maître car il sait transcender ses références pour créer une autre forme de cinéma de citation post-moderne. En reprenant la dernière scène de "City on fire" de Ringo Lam ( avec Chow Yun Fat ) Tarantino en tire un film complet au concept étrange: faire un film de braquage ou l'on ne voit jamais le braquage. Autant faire un saut en parachute sans parachute. On assiste seulement à la préparation et aux conséquences, au déchirement des braqueurs qui suspectent l'un d'entre eux de les avoir trahi. Certes ce n'est pas le film de Tarantino le plus abouti (Pulp Fiction et Django unchained sont le summum à ce niveau là ) mais pourtant "Reservoir Dogs" a cette petite étincelle qui fait la différence, ce truc en plus cette nouveauté que n'a pas Pulp Fiction. L'intensité du suspense est d'une écriture imparable, le spectateur est pris en haleine de la première image ou l'on parle de "Like a virgin" de Madonna et d'un débat sur le pourboire jusqu'au gros plan final sur Harvey Keitel, c'est une claque. Il faudra attendre "Django Unchained" pour que Trantino dépasse son coup d'essai.
Bon je suis pas allergique a la violence dans le septième art, loin de là. Mais le problème,c'est quand ça devient "la violence pour la violence" comme ici, ça en devient gonflant, ça bouffe le scénar et moi je sature.
Le film est souvent présenté comme le précurseur de "Pulp Fiction" et étant fan inconditionnel de celui-ci, l'intention de visionner "Reservoir Dogs" était très forte. Mais sincèrement, maintenant que c'est fait, je trouve qu'il n'y a pas moyen de tenir la comparaison. On retrouve bien le même style, perceptible dès la première scène qui ouvre sur un débat ridiculesement comique sur "Like a Virgin" qui n'est pas sans rappeler la scène du "Quarter Pander with Cheese" entre Travolta et Samuel Jackson. Mais autrement ça reste très plat, les nombreux dialogues ronronnent au cours de scènes qui durent 4-5 minutes, puis quelques flash-backs et des scènes sanglantes puis vient le générique final. Ce film tourné avec trois bouts de ficelles est simplement là pour nous montrer le style de Tarantino et ses influences, mais concrètement il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent.
"Reservoir Dogs" fut le premier film de Quentin Tarantino, et frappa assez fort en 1992. Malgré une distribution confidentielle à l'époque, le réalisateur commençait à se faire remarquer par la critique, et le statut d’œuvre culte dont le film hérita par la suite donnait une grande claque au cinéma indépendant américain, en quasi veille pendant les années 80. Quid de l'intrigue ? Six criminels anonymes sont réunis pour un braquage qui tourne mal, et se retrouvent dans un entrepôt pour régler leurs comptes. Malgré des moyens limités, Tarantino parvient grâce à son talent et son ingéniosité à nous pondre un polar original et percutant. Des éléments tels que la narration non chronologique relativement imprévisible (permettant de mieux construire le suspens et les personnages), les dialogues passionnants et détonnant bourrés de référence à la pop culture (de Madonna à John C Holmes en passant par "The Great Escape" !), une violence surprenante et particulièrement efficace (la fameuse scène de l'oreille...), une BO utilisant exclusivement des chansons des 70's, etc. Des éléments qui deviendront par la suite la marque de fabrique du réalisateur. Sans oublier ici des acteurs particulièrement en forme, dont certains connaîtront une jolie carrière dans le cinéma indépendant (Steve Buscemi, Harvey Keitel qui sortait de sa traversée du désert des années 80, Tim Roth...), et une mise en scène exploitant à merveille le huis-clos. Un film fort.