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    Rocco et ses frères
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    101 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2022
    Une fois passée l'introduction rébarbative par l'âpreté de la mise en scène néo-réaliste et le surjeu de la mater dolorosa, les thématiques se dessinent entre poids familial et entraves sociétales cependant que l'intrigue tisse sa toile à travers cinq portraits d'hommes liés par deux femmes principales, la mère et la putain, dans une bichromie soulignant les deux axes de vies a priori difficilement conciliables, incarnés par le démoniaque Simone d'une part et l'angélique Rocco de l'autre dont les excès sont condamnés par leur responsabilité partagée dans le sacrifice de la femme amoureuse. Porté par la mélancolique musique envoûtante de Nino Rota et des jeux scéniques symboliques le film bénéficie d'un trio de comédiens incarnés, chacun se faisant l'allégorie respectivement de la brutalité, de la candeur et de la lumière, toutes soumises au destin auquel peut-être le benjamin saura échapper, une fois libéré du regard omnipotent de la caméra. Dense.
    Michael78420
    Michael78420

    45 abonnés 1 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2024
    Film étonnant, sur fond d'immigration au sein d'un pays, l'Italie, pour fuir la misère du sud et de ses oliviers. Pour l'avoir vu pour la première fois en 2024, soit soixante-quatre ans après sa sortie, et encore, en version restaurée, il faut désormais s'armer de patiente et d'indulgence pour aller au bout de ce film. On y apprécie de talentueux acteurs au tout début de leur carrière. Claudia Cardinale toute discrète. Annie Girardot toute jeune. Alain Delon tout timide et boxeur crédible. Les deux derniers crevant l'écran par leur talent. Le côté laborieux de cette famille, la durée du film (près de trois heures !), la piètre qualité sonore (malgré la restauration), le Milan ouvrier, les paysages ternes, sont autant de lourdeurs difficiles à apprécier de nos jours. Le script manque aussi de belles répliques, à part celle de la patronne de la blanchisserie : "Les belles choses on les obtient quand elle ne nous servent plus." De quoi méditer sur l'accumulation de richesses au fil de la vie et leur disponibilité inutile dans nos dernières années. Peut-être ai-je vu Rocco Et Ses Frères beaucoup trop tard pour l'apprécier pleinement. À (re)voir comme on lit de vieux classiques de la littérature.
    Philippe C
    Philippe C

    98 abonnés 1 052 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2020
    Un classique du cinéma réaliste italien des années 60 qui traite à la fois de l'âme italienne (la famille, etc..) et de l'émigration du sud vers le nord. Dans l'ensemble le film résiste bien au temps. Le N&B et les scène soit de rue, soit d'intérieur, lui fournissenr ce cadre inimitable nécessaire au propos plutôt pessimiste. Delon qui se révèle ici être déjà le garnd acteur qu'il fut ensuite, est à la hauteur, tout autant qu'une Annie Girardot jeune et pétillante, mais déjà Girardot elle-aussi.
    Ceci étrant dit, il y a, à mon avis quelques scènes un peu trop lméloramatique dans lesquelle les acteurs surjouent, ce qui (avec les critères d'aujourd'hui) prête davantage à sourire qu'à pleurer : par exemple l'assassinat de la jeune prostituée, où laa scène des 2 frères sur desespérés sur le lit.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2022
    Un excellent drame social d'abord avec l'hostilité Nord/Sud qui existe encore aujourd'hui en Italie et puis familiale ensuite avec une fraternité déchiré par des relations amoureuses.
    CH1218
    CH1218

    202 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2023
    Luchino Visconti signe l’une des plus poignantes chroniques familiales italiennes. Malgré sa longueur, difficile de ne pas être sensible à cette tragédie, riche en thématiques, portée par une distribution qui donnent son meilleur, dont le tourmenté Renato Salvatori, le bienveillant Alain Delon et l’étincelante et bouleversante Annie Girardot.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    121 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2020
    Bon, j'ai trouvé que c'était quand même autre chose que "Le Guépard" qui m'avait pas mal indifféré dans sa retranscription scolaire et non-nuancée de la mutation de l'Italie noble des années 60' à l'Italie bourgeoise (en même temps c'est le sujet qui voulait ça) mais là c'est intéressant de voir le regard d'un descendant de noble comme Visconti sur le classe populaire italienne sudiste, ça touche à des thématiques sensiblement plus fortes et universelles comme la sacralisation familiale et son déracinement, le rapport difficile et contrasté entre les classes sociales, la précarité exacerbée, la discrimination, la rapport bouleversé d'une jeune fratrie... etc On peut y déceler une dramaturgie et un schéma narratif encore pas mal didactique et toujours extrêmement illustratrif avec un format de 3h qui finit par diluer un peu le propos mais pas de doute, le grand cinéaste derrière la caméra a le sens de la mise en scène, de l'imagerie et de la direction d'acteurs (avec une bonne petite partie de frenchies comme Delon, Girardot, Cardinale). La durée du film peut évidemment un peu rebuter mais cela sert à développer sa grande richesse thématiques pour pas que ces dernières se retrouvent survolées et seulement citées... Ce film nous souligne bien la pression exercée par le déracinement familial et donc ses répercussions avec son éclatement. Ce qui peut nous faire comprendre les limites de la sacralisation familiale dans un milieu dans lequel on ne se retrouve pas. La durée sert donc aussi à épouser les différents points de vue de cette fratrie de 5 italiens. Delon est extraordinaire, loin du rôle de monolithique et de tombeur qui lui aura par la suite collé à la peau. Sil y a bien une oeuvre qui démontre bien son talent innée j'estime que c'est celle-ci. On a le portrait d'une jeune homme sensible et saint un peu naïf sur les bords mais profondément attachant. En somme, un drame social à voir pour sa puissance évocatrice limpide, humaniste et sensible. Attention quand même aux longueurs. Même si celles-ci servent l'intrigue et l'atmosphère...
    dagrey1
    dagrey1

    98 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Rosaria et ses quatre fils quittent l'Italie du Sud pour Milan où vit déjà l'aîné Vincenzo. Chacun tente de s'en sortir à sa façon. Mais l'harmonie familiale vole vite en éclat : Rocco et Simone sont tous les deux amoureux d'une jeune prostituée, Nadia.
    Film réalisé par Luchino Visconti, "Rocco et ses frères" raconte l'histoire d'une famille d'Italie du sud qui migre dans la région industrielle de Milan.
    Le film raconte par petites touches le déracinement de cette famille à l'heure de la reconstruction, de la ré industrialisation et les solutions pour s'en sortir.
    A coté de cette chronique socio-économique, Visconti aborde une cruelle rivalité amoureuse au sein de la même famille, Rocco et Simone étant tous 2 amoureux d'une jeune prostituée, Nadia.

    Visconti conte dans "Rocco et ses frères" une histoire dure et sans fard qui est aussi celle de l'innocence perdue. Les rebondissements amoureux et dramatiques de l'intrigue ont quelque chose d'inattendu et de définitif...je ne suis pas sur que j'aurais personnellement réagi comme les 2 personnages masculins au coeur de l'intrigue.

    Le film a un coté méridional assez prononcé voire excessif: des simagrées de la mère de famille Rosaria aux résolutions de "Saint" de Rocco en passant par la brutalité imbécile de Simone détruit par son amour perdu, le film est clairement dans le registre de la tragédie grecque "à fleur de peau".

    L'interprétation des acteurs est excellente: Alain Delon est "christique" dans le rôle de Rocco, Renato Salvatori inquiétant et primaire dans sa brutalité et Annie Girardot vraiment ravissante dans le rôle de Nadia.
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 068 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2021
    L'un des premiers rôle d'Alain Delon et déjà le charme opère, indéniablement. Une vraie leçon de cinéma italienne avec un bon casting comme Annie Girardot, extra, Renato Salvatori, Roger Hanin, qui joue les macros, et Claudia Cardinale. La musique signé Nino Rita, qui signera celui du Parrain de Francis Ford Coppola, bien des années plus tard. Une réalisation sobre, réaliste, et passionnante de Luchino Visconti, qui épluche un à un, chacun de ces frères pour leur donner plus de profondeur. Le destin de Rocco et ses frères aux fils des années, avec la boxe et Nadia, qui d'ailleurs aura des répercussions, et qui sonne la fin de la fraternité. Un peu longuet mais un drame magnifique.
    Nicolas S
    Nicolas S

    44 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2019
    Au départ émouvante evocation de la grande migration des Italiens du Sud vers le Nord industriel, 'Rocco et ses frères' prend progressivement de l'ampleur pour devenir une grande fresque tragique aux accents quasi-bibliques. Du grand art.
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2020
    Une grande tragédie à l'Antique dans le contexte du néoŕéalisme italien. Avec en premiers rôles Alain Delon et Annie Girardot au sommet de leur art. Et curieusement, Suzy Delair et Claudia Cardinale dans de petits rôles secondaires. Luchino Visconti est un seigneur.
    Kloden
    Kloden

    126 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2016
    Je sors bien moins marqué de mon deuxième film de Luchino Visconti qu'après avoir visionné Le Guépard, chef-d'oeuvre qui aura installé son réalisateur en plein milieu de mes centres d'intérêt. Si Rocco et ses frères n'a en rien démenti la maîtrise que je trouve au cinéma du maestro, dont le mouvement et le rejet des plans fixes embrasse à merveille le déroulement du temps et l'avancée nécessaire du Monde, je trouve ici un petit excès de théâtralité qui tranche clairement avec la dignité élégiaque du Guépard, personnifiée par un Lancaster magistral. Il est vrai que le comédien avait pour personnage un homme conscient de glisser tout doucement vers l'oubli, et tentant de le faire sans esclandre, avec toute la retenue et tout l'honneur possible. Ici, la jeunesse des personnages, tout comme la si proche possibilité de leur bonheur (ils sont talentueux et portés par un amour familial dont la force devrait constituer une armure imprenable) explique facilement quelques excès dans l'épanchement et la fureur ; il est d'autant plus difficile d'échouer que tout vous était promis. Cet échec dans leurs vies, l'explosion de leurs idéaux familiaux, amoureux et personnels, les personnages le déplorent donc avec exacerbation, comme dans tant de récits tragiques (le développement du récit mérite bien l'appellation, d'ailleurs) où on crie sa douleur à la face du Monde, dans un geste de défi comme pour éprouver sa propre vitalité. N'empêche, je trouve le final et le retour du personnage de Simone au bercail un peu trop larmoyant, pas dans son écriture mais plutôt dans le jeu des comédiens, excellents par ailleurs. Sans doute sent-on un peu trop l'influence de la Nouvelle Vague française et toute sa propension libertaire souvent exprimée par l'emphase. Bon, je pinaille un peu, c'est vrai, mais il me faut bien trouver des raisons à une petite déception que je dois sans doute avant tout aux attentes que Le Guépard m'avait forcé à formuler. Pour le reste, tout a été dit ; Visconti est un grand auteur, et ses forces nombreuses ; il lie tout d'abord très bien tous ses personnages dans un maillage dramatique qui les rend inter-dépendants. Très attachés, et souvent pourvus des ressources qu'il manque aux autres pour affronter les événements, les membres de ce noyau familial sont pris dans un tableau absurde qui les réunit et les sépare à la fois de distances infranchissables et destinales. Pris part à part, ensuite, les personnages sont en eux-mêmes souvent bouleversants : la mère, possédée par le rêve qu'elle imagine pour ses fils, les aime sans condition aucune, mis à part celle qu'ils continuent à respecter le caractère sacré qu'elle donne à sa famille (elle se distancie de Ciro, qui rejette Simone). Elle est, en fait, aliénée par un amour hors de tout contrôle, qui ne s'occupe même plus de son objet, c'est-à-dire de savoir si ses fils le méritent, mais gonfle de lui-même sans plus aucune clairvoyance et se donne simplement à celui qui l'acceptera sans condition. Le petit Luca, bien que plutôt secondaire, est aussi touchant, gamin privé d'une cellule familiale confortable et idyllique et obligé de recoller par lui-même les morceaux. Ciro est le contre-point à l'idéalisme de sa mère et de son frère Rocco, préférant rester fidèle à ses principes qu'à sa famille, ayant sans doute compris que la famille n'existe plus vraiment si les principes qu'elle doit porter sont bafoués. Vincenzo, plus en retrait, suit la marche de l'existence en donnant le préférence à la propre famille qu'il est en train de fonder, sans jamais oublier celle qui l'a vu grandir. Il est sans doute l'image, un peu lâche en apparence, de celui qui prend ses distances pour ne pas trop s'impliquer et continuer à vivre selon le plein droit qu'il en a. Seul Simone, bestial et (auto-)destructeur, parait un peu sacrifié sur le plan de l'émotion, mais il fallait bien ses excès impardonnables pour questionner profondément les limites de l'amour fraternel et le droit qu'il a sur les hommes. Rocco, enfin, peut agacer un moment par son sens du sacrifice sans faille, mais cela ne tient pas bien longtemps. Visconti, en effet, se sert du charisme de Delon comme personne après lui, multipliant les gros plans pour en faire une figure christique, qui cherche le spectateur du regard, comme pour prendre Dieu à témoin. Le plus beau personnage, quoi qu'il en soit, demeure Nadia, jouée par une Annie Girardot incandescente de beauté et de constance dans son évolution. En apparence cynique, elle réapprend à vivre avant de se voir bafouée à nouveau. La scène entre elle et Rocco au sommet de la cathédrale est un sommet d'émotion, et condense en un point d'éclatement la destinée de tous les personnages dans ce qu'elle a de plus meurtrier. Le tout est porté par la musique de Nino Rota, et le sens historique toujours aussi aiguisé de Visconti, qui en re-contextualisant le film dans une époque et une problématique sociale, ouvre sur toutes les autres en dressant un fabuleux miroir de la vie des hommes face à l'immensité du Monde et aux bouleversements qu'il leur inflige sans cesse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 septembre 2007
    ce film italien en noir et blanc et qui a près de 50 ans reste un des miracles du cinema, à voir impérativement (pour les jeunes)ou revoir (pour les plus anciens). Probablement le meilleur role de Delon et annie Girardot belle comme on l'a rarement vu. Ce film recele une très grande émotion et l'on ne s'ennuie pas un instant malgré les 2h40.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    105 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2016
    A travers le destin tragique d'une famille du sud de l'Italie venue s'installer à Milan après la mort du père pour y trouver une vie meilleure, Luchino Visconti réalise une fresque impressionnante, réflexion sur le déracinement, le tiraillement entre respect des traditions et soif de modernité, les fausses promesses de l'émigration. Il réalise aussi une œuvre magistrale en forme de tragédie grecque sur la famille, notamment à travers l'affrontement destructeur de deux frères, superbement incarnés par Alain Delon et Renato Salvatori. Et dresse un portrait désenchanté de l'Italie d'après-guerre. La mise en scène est magistrale, la musique signée Nino Rota est très belle. Un chef-d'œuvre incontesté.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Alain Delon est un grand acteur. Alain Delon a joué dans plusieurs chef d'oeuvres. Alain Delon au long de sa carrière a joué avec les plus grands.
    Luchino Visconti est un des grands. Luchino Visconti sait réaliser des chefs d'oeuvres, "Rocco et ses frêres" en est un.
    La musique, la réalisation, tout est à la mesure et au charisme de Alain Delon, et ce n'est pas pour nous déplaire car voir Alain Delon est un vrai moment de jouissance tellement il transcande la camera.
    Pour finir, je dirais que Luchino Visconti trace une remarquable fresque sociale, portée par des acteurs tel que Alain Delon (il y a aussi A.Girardeau mais vraiment Alain Delon c'est le pied)...
    rogertg2
    rogertg2

    30 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2008
    Un bon film avec d'excellents comédiens, Alain Delon et Annie Girardot en tête mais je ne crois pas trop à l'intrigue principale, c'est-à-dire un frère qui est somme toute un vrai salaud qui tue la prostituée dont il est amoureux pour ne la laisser à personne d'autre et qui fait d'énormes dettes et son frère cadet qui sacrifie tout pour l'aider alors qu'il était aussi amoureux de la même femme.
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