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tomPSGcinema
758 abonnés
3 323 critiques
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1,0
Publiée le 2 novembre 2010
Considérer comme étant un classique du cinéma italien pour la plupart des cinéphiles, " Rocco et ses frêres " aura été pour moi d'un ennui profond. Cette histoire d'une famille italienne ne m'a jamais captiver, malgré une mise en scène de Visconti proposant, c'est vrai, une certaine élégance. Le casting ne m'a pas non plus enthousiasmer, malgré la présence d'Alain Delon ou encore de la sublime Claudia Cardinale. En bref, une énorme deception en ce qui me concerne, d'autant que je découvrais l'univers de Luchino Visconti par le biais de ce film.
Visuellement superbe, ce portrait italien souffre d'un récit bien trop étendu en longueur et du traitement inégal réservé à chacun des frères de Rocco. L'oeuvre de L.Visconti dégage cependant quelques moments de beauté pure.
Rocco et ses frères est une immense réussite du 7ème art. En effet le film est d'une grande profondeur dans le portrait de tous ces personnages centraux, du "pourri" Simone, au trop généreux et naïf Rocco, en passant par la très complexe Nadia, ... Tous ces personnages qui sont d'ailleurs magnifiquement servis par le touchant Alain Delon, la très séduisante Annie Girardot, et le troublant Renato Salvatori. Film à voir absolument, et en italien malgré les nombreux acteurs français (pour l'ambiance générale qui est plus qu'italienne !!).
Superbe film qui traite d'une foule de sujets : l'amour, la famille, le déracinement, etc. Un film sur la vie tout simplement, servi par des acteurs exceptionnels, et intelligemment soutenu par une bande son qui procure de vrais instants d'émotions. On passe les 2h50 sans problème.
J'ai passé une bonne partie du film à chercher quelque calembour avec "Rocco" que j'aurais utilisé en guise d'introduction... ah bah voilà ! j'ai trouvé.
D'avance rapide en avance rapide, je suis quand même arrivé à mon grand dam au bout de ces trois plombes de cette viscontinerie qui n'en finit pas. L'occasion de regretter plus encore cette longueur excessive (allons, on arrête les blagues, Rocco !) alors que pourtant l'histoire n'est pas inintéressante en soi.
En effet, dans le genre mélodramatique italien, on retrouve dans ce film toute l'exubérance des Latins, surtout les péquenots du sud qui montent dans le nord pour trouver du boulot avec la mamma et toute la smala. Sauf que contrairement à bien d'autres films italiens, Rocco et ses frères n'est pas drôle pour un sou ni pour une lire : il se complaît dans le larmoyant du premier degré et dénonce maladroitement la misère du sud comme s'il cherchait à excuser l'acte inqualifiable qui survient vers la fin du film.
Disons-le sans ambages, Annie Girardot ne sauve pas le film du naufrage total mais reste le catalyseur qui nous aide à tenir : elle est tout bonnement exceptionnelle. On ne peut en dire autant d'Alain, Alain Delon qui tire le film vers le fond, lui qui n'a pas besoin de ça pour sombrer tout seul. Mais on a l'habitude, c'est Alain Delon qui veut ça.
Visconti est donc un tocard et a toujours été un tocard malgré le drame, que dis-je, ce psychodrame familial dont un réalisateur moins con aurait pu sortir quelque chose de présentable à tout le moins. Dommage.
Un monument du cinéma italien. Et pour cause, Visconti en réalisant "Rocco" renoue avec le naturalisme et le réalisme zolien. Cette fresque est d'une teneur dramatique rare, jamais forcée ou exagérée, en rapport avec le sujet qu'elle aborde. Portée en outre par une distribution prestigieuse où brillent Renato Salvatori et Annie Girardot, en boxeur raté et en prostituée paumée, Rocco est sans aucun doute l'un des plus grands films de Visconti.
Le portrait d'une famille pauvre mais digne de l'Italie du Sud, remontant vers le nord pour échapper à la misère. Rocco et ses frères est une très belle fable avec des portraits de personnages poignants et très réalistes. Une belle réussite.
OMG quel chef d'oeuvre , si je pouvais mettre 10 étoiles, je les mettrais ! Delon est merveilleux dans ce film, tellement différent de ce qu'il sera plus tard, Salvatori et Girardot sont aussi sensationnels, et la musique ... m'a fait pleurer !
S'il fallait un film-étalon pour juger un chef-d'oeuvre, ce serait "Rocco et ses frères". On y trouve une distribution prestigieuse, une histoire à la fois sociale et mélodramatique, une réalisation virtuose, une image magnifique et un montage parfait (voir le montage parallèle entre le combat de boxe que livre Rocco et l'altercation entre Nadia et Simone). Il en ressort un film d'une justesse et d'une intelligence rare sur l'âme humaine, qui fait oublier les rares longueurs inévitables sur près de trois heures
ok l'intrigue et la réalisation est bonne mais si c'étais réalisé maintenant ce serais un succès , il manque tout simplement l'imagination et la prise de main de quelqu'un de nouveau et pouvant ajouter une petite touche à se film.
Un très grand classique du cinéma italien (et mondial), justifiant en immense partie son statut tant ses qualités de mise en scène, de scénario et d'interprétation sont impressionnants à bien des égards. Remarquable.
Une fratrie qui se déchire pour une femme, pour l'argent, la gloire, par jalousie. Ce qu'on en retient, une exceptionnelle Annie Girardot belle, attirante et vénéneuse, des jérémiades à l'italienne et un récit où la tragédie est véhiculée de façon soudaine, sous la brutalité et la bêtise du premier des cadets de cinq fils expatriés à Milan, dans la débâcle d'une grande ville, avec la mama protectirce, jeune veuve; L'aîné déjà fiancé et isolé des autres, un benjamin bien trop jeune pour comprendre et attaché à tous, un cadet qui maintient la famille par ses décisions et ses efforts, puis Rocco - Alain Delon- qui par respect et amour se sacrifiera toujours; Celui qu'on doit accabler. Les émotions n'y sont pas. Certaines thématiques comme l'homosexualité, déjà en lumière à l'époque, sont à peine effleuré. Le contexte de crise financière sert la tragédie mais en retour l'évolution des caractères est brusque sans transition, comme des tableaux qu'on nous impose, jusqu'à un dénouement inévitable.
En 1960 c'est un film d'un auteur: Visconti célébré par la critique avec un partage d'acteurs français et italiens. Une démiurgie absurde avec des talents de mise en scène, lente pour accentuer les effets et la musique qui ponctue des scènes anormalement dramatiques ; les deux personnages principaux le salaud et l'ingénu sont tout simplement peu crédibles et par là inintelligent juste une forme d'art abscons sinon abject dans ses côtés sordides. Mais en tout cela rien n'a changé ou si peu dans un cinéma névrotique, moraliste et pseudo populaire.
C'est un drame poignant sur une Italie des années 50 en pleine reconstruction. L'ambiance est la et bien menée : la famille italienne, la mama imposante et théâtrale, le monde ouvrier, les combines , le monde de la boxe. Bref tout est extrêmement bien soigné et mise en scène avec une modernité qui encore aujourd'hui passe parfaitement. Annie Girardot est pétillante et apporte de la vie dans ce film qui flirte avec la misère humaine. Seules quelques scènes un peu surjouées prêtent à sourire plutôt qu'à émouvoir.