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gimliamideselfes
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3,0
Publiée le 21 février 2012
Je ne sais même pas pourquoi j'ai regardé ça, mais bon je l'ai fais, alors le concept peut se révéler sympathique, c'est un truc complètement expérimental, mais on peut se poser la question, comme pour certaines oeuvres d'art contemporain, mais est ce que le mec est sérieux en faisant ça ? il pense que sa démarche a un sens ? (après à nous de juger si on apprécie cette démarche ou non), ou bien est ce qu'il se fout de notre gueule et pond sa merde en faisant passer ça pour un truc visionnaire. Alors là pour le coup je ne saurai répondre, mais bon ce film a quelque chose, parce que c'est quand même vachement long 45 minutes pour un zoom avant sur une photo, et pourtant, c'est passé très vite (bien plus vite que des tas de parties d'autres films), et pourtant il ne se passe rien du tout, mais le type s'amuse avec des filtres, du négatif, superpose deux images, le son est atroce, et pourtant on est comme bercé. Je dirai que c'est une curiosité à laquelle on peut jeter un oeil pour se faire son propre avis.
On nage ici en plein cinéma expérimental. Un plan-séquence, ou plutôt ce qui a l'air d'en être un, de trois quarts d'heure sur le mur d'une pièce. La caméra s'approche au fur et à mesure que le film avance très lentement vers le mur pour finir sur une photographie représentant des vagues. Le réalisateur pendant ce temps fait mumuse avec différents types de pellicule pour changer la tonalité de l'image, avec la lumière itou et aussi avec l'aspect sonore jouant sur les fréquences. On voit un homme s'effondrer et devenir un cadavre, une femme appeler quelqu'un pour lui signaler cela, bref pas grand-chose du côté narratif. C'est très loin d'être le film le plus passionnant à regarder mais il y a quelques trucs à prendre pour un cinéaste en devenir.
Wavelength est un film expérimental du cinéma structurel qui consiste en gros au caractéristique suivantes "plan fixe , effet de clignotement, tirage en boucle et refilmage d'écran", dans ce film de Michael Snow on assiste au zoom d'un plan(cadre serait plus juste, le film ayant de nombreuse coupe) de 45 min sur un tableau dans un atelier à NY. A plusieurs reprisse des gens rentre dans le cadre donnant un peu de vie à cette expérimentation de longue haleine. L'absence du montage voulu par le structuralisme va à l'encontre total du monde d'aujourd'hui ou les images inondes la société au rythme de 1000 plans par heure, et même si le film peut ou à put paraître novateur pour l'époque il ne ressemble malheureusement plus qu'a un délire artistique relativement "peu?" intéressant lors du visionnage.