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belo28
71 abonnés
1 130 critiques
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2,5
Publiée le 2 septembre 2010
Un bon nanar du samedi soir qui pose la question dont tout le monde a toujours rêvé et si les films de Romero s'était plus ou moins produit? Qu'est ce qu'on se marre devant ce film pas si bête que cela vu que les héros sont plutôt intelligents ce qui est rare dans ce genre ci de cinéma! Les Zombie parlent! Ils sont même foutrement intelligent!!!! Et ca c'est grandiose!!!
Un film très drôle et très original car les morts-vivants sont très intelligents et tous différents. Le scénario est très bête mais les effets gores sont réussis et maintenant on sait de quoi Frank Miller s'est inspiré pour créer le Yellow Bastard de Sin City !
Le retour des morts vivants est une petite perle dans le registre du film d'horreur gore et humoristique. Les effets ne sont pas mauvais malgré l'époque, les acteurs convaincants, le scénario bien rodé et la bande son est excellente.
Un bon film complètement déjanté, gore, choquant, avec une bonne dose d'humour ! L'histoire bien que simple, se laisse suivre, elle renforce le coté série b carrément assumé. Les personnages sont attachants et stéréotypés comme il se le doit, le casting est plus ou moins appréciables (par contre c'est à voir en vo car la vf est assez risible)... Je le conseille !
Ah, enfin de vrais morts vivants sortant des tombes!!! Ici, pas de virus comme dans la plupart des films du genre.Les cadavres en décomposition reviennent pour manger la cervelle des vivants et ainsi atténuer "leur mal d'être mort". Et ils sont tellement fort, qu'ils tapent la discute sans cordes vocales, se déguisent en flic, appellent des ambulances et courent comme des lapins( même pas besoin de rééducation chez le Kiné!). C'est vraiment du second degré très fun servi par une bande originale très réussie. Les adeptes du clip "thriller" du regrété MJ seront ravis.
Ce film de zombies est vraiment trop débile. J'ai bien ri à certains moments, notamment au début avec la moitié de chien. Sinon c'est très basique mais ça reste pas mal. J'aurais préféré voir un peu plus de défonçage de zombie mais sinon ça va c'était correcte et bien divertissant.
j'adore ce petit film comique-horreur, super music et le castings et excellent : j'adore les 2 acteurs : james karen clu gulager et thom mathews. (dans la très sympatique suite ont retrouve a nouveau james karen et thom mathews ;) sinon le 3 pas trop mal mais plus serieux plus d'humour, et les 4 5 assez nul ! (j'ai le 1 2 en DVD et je me régale a les revoir quand j'en et envie ...de cervelle "lol"
"Cervooohh! Cervooohhhh!" Angoisse et frissons garantis! Très bon scénario et très bien mise en scène. Excepté le look des jeunes gens, le pc du colonel et les téléphones rien n'a pris une ride! Génial comme film d'horreur!
Référence culte dans le domaine du nanar horrifique volontaire des années 80, Le Retour des Morts-Vivants illustre parfaitement la tendance de celui-ci au burlesque prétendument acide, souvent pataud, parfois graveleux, rarement noir. Au sein de cette joyeuse mode pullulent les petits malins sans imagination, les escrocs aux penchants beaufs et puis tout simplement les bandes de petits génies fainéants persuadé qu'ils ont quelque chose à apporter à l'édifice cinématographique. Attention : s'ils sentent en eux cet élan créateur, il s'agirait de ne pas trop se fatiguer non plus. Aussi pour ménager sa graine d'artiste, mettre en scène n'importe quelle histoire inspirée par de vieux relans d'humour potache (années collège de préférence). Super idée : des zombies envahissent un cimetière et pourchassent des punks après qu'un nuage verdâtre les ait sortis de leur torpeur.
Déjà usé pour son époque, ce Retour des morts-vivants [titre délibérément insignifiant et écho dégénéré aux classiques du genre] se regarde d'un air affligé, désolé. Détournant le scénario d'un recalé de l'équipe de Romero, le réalisateur Dan O'Bannon décide de tourner en dérision un genre souvent moins délétère qu'il voudrait y prétendre, le film de zombis. Il s'en prend tout particulièrement à La Nuit des Morts-Vivants, l'un des classiques ultimes, figure fondatrice tout en étant le négatif de nombre de ses rejetons dissipés, puisque modèle d'intelligence et d'élégance.
Caricaturant un genre qui s'est déjà enfermé dans un langage étriqué et univoque, O'Bannon croit que parodier, c'est s'en remettre au nivellement par le bas. Exagérant des traits déjà trop prononcés pour ne pas agacer au-delà de cinq minutes de logorrhée ''comique'' non-stop, il bascule dans une sorte d'indécence gratuite, s'adonnant ainsi à un exercice aberrant sous couvert de s'approprier un caractère ludique. Coulant d'ores et déjà sûrement vers la ringardise, ce programme à l'anti-intellectualisme nauséeux [absolument non-partisane, non-théorisée, cette bêtise n'est même pas une fierté, simplement un objectif atteint] parviendra à nous évoquer vaguement L'Extraterrestre des Inconnus.
Si O'Bannon a vraisemblablement digéré une quantité non négligeable d'expériences cinéphiles [contributeur au scénario de Planète hurlante et, aussi incroyable que cela puisse paraître, co-scénariste d'Alien -que les connaisseurs du Cronenberg première époque accusent d'avoir pompé toute son essence à leur gourou], il se montre incapable de l'assumer autrement qu'en faux sale gosse planqué. Plutôt qu'une déclaration d'amour, Le Retour est un festival censément jouissif destiné à la consommation exclusive des amateurs du genre. Pas un mal en soi, mais le ''second degré'', envisagé façon brute de service, exempt de réelle distanciation et prétexte à une médiocrité confondante, ne sert à O'Bannon qu'à brandir fièrement ses dispositions rigolardes afin de dévoiler combien il fait semblant de se prendre au sérieux, et que si le résultat est ridicule ou raté, c'est fait exprès de toute façon.
Piteuse façon d'esquiver toute responsabilité quand à sa progéniture artistique, de s'en désimpliquer, afin de tenir les rênes d'un projet en se permettant de ne jamais y croire, pas plus qu'on ne croit à ce qu'on entend imiter grossièrement. Manière comme une autre de masquer son absence de créativité et d'ambition par des arguments beaufs, primaires, racoleurs, mais dont l'argument régresssif sert comme d'une contenance au semblant presque raffiné.
On va pouvoir dire que pour l'époque c'est plutôt pas mal fait, l'histoire est pas trop mal et c'est un petit peu marrant. Sans être un chef d'oeuvre sa se laisse bien regarder.