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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 mars 2011
The Duellists , premier film de Ridley Scott , est une splendeur qui dépasse visuellement les limites du septième art pour chercher son inspiration dans la peinture . La composition musicale de très grande qualité définit , par sa mélancolie ou son angoisse selon les moments , cette étrange rivalité entre deux officiers durant la période napoléonienne . Harvey Keitel incarne avec justesse le susceptible Féraud bien qu'il n'arrive pas à se départir par instants de son côté voyou de Little Italy ayant fait son succès dans les films de Scorsese et Keith Carradine , jusque là plutôt habitué aux rôles de cowboys , se révèle absolument épatant et incarne un d'Hubert de très grande classe . L'intrigue a beau être franchement décousue cela apparaît mineur tant The Duellists nous berce par sa poésie , sonore et visuelle , nous transportant dans un autre temps .
Waow !!!! Pour son premier film ridley scott nous éclate les mirettes avec une photographie magnifique et une direction d'acteurs exceptionnelle laissant entrevoir la future signature cinématographique du Monsieur.
Le futur réalisateur des chefs d'oeuvres que sont alien et blade runner nous emporte dans une histoire de dualité incroyable entre les deux personnages interprétés par keith caradine et harvey keitel, la réussite d'une histoire imbriqué dans la grande histoire un must...
Voilà bien un film qui retient toute mon attention, l’époque, l’atmosphère brumeuse, exaltée, virile et finalement désenchantée par le cours de l’histoire, cette œuvre anachronique de R.Scott est une sorte de coup de génie, une révélation surtout si l’on en croit ce qu’il dit dans les bonus, en effet, il apprit en repérant les différents lieux de tournage que cette histoire était véridique à l’endroit retenu, or, il l’ignorait. Historique, psychologique, comment comprendre le harcèlement constant d’un homme sur un autre ? Ce film léché, romantique, est d’une beauté sans égal pour le genre. Les premières scènes donnent bien le ton et nous voilà plongés dans l’époque napoléonienne. On sent le souffle épique du moment. Je passe les scènes des duels bien décrites par ailleurs, je souligne la merveilleuse et hélas trop courte interprétation d’Albert Finney en ogre Fouché ainsi que celle de Diana Quick, amoureuse désabusée, déboussolée... Dans l’interview, le réalisateur affirmait avoir fait un film avec peu de moyens, on ose imaginer un film plus grandiose encore si le budget avait été quasi illimité. Exceptionnelle musique introuvable hélas d’Howard Blake. Vraiment, ce film vous tordra bien quelques boyaux avant son dénouement final…
Très grand premier film de l'un des réalisateurs les plus populaires du cinéma, Ridley Scott. De se film se dégage une étrange ambiance qui nous entraîne dans l'époque des guerres Napoléonienne, Le jeu d'acteur est très bon : Harvey Keitel est quasiment muet se qui lui donne un coté mystérieux. Quand à Keith Carradine son rôle lui va à ravir. Les décors sont magnifiques, surtout vers la fin. Ce film est humble et dégage une pureté incroyable. A voir absolument.
Il en aurait fallu de peu à ce film pour être une réussite totale. Harvey Keitel dans le role du méchant forcené fait plus que tenir ses promesses et le suspens tout au long du film ne fait que s' accentuer pour un dénouement qui du début à la fin reste toujours incertain.
Tout simplement splendide! Des décors à couper le souffle, des acteurs et costumes convainquants, un scénario atypique qui nous tient en haleine. Pour son premier long métrage, Ridley Scott s'est donné les moyens de ses ambitions et nous offre une belle réussite cinématographique. Un seul regret, ne pas avoir vu ce film plus tôt.
Premier film de Ridley Scott, vraiment formidable. Très belle histoire, budget très limité mais quelle photographie, on voit vraiment la direction artistique. Un film avec une ambiance dingue, notamment grâce à la musique.
spoiler: Sur fond de guerres napoléoniennes, deux officiers français, après que l'un estime avoir été gravement offensé, s'affrontent dans un duel à l'épée qui se soldera par une blessure. Durant plusieurs années, ils vont de nouveau s'affronter à plusieurs reprises à chaque foi que leurs routes se croiseront au hasard des mouvements des troupes armées. Ces duels récurrent ne pourront prendre fin que par la mort de l'un des deux.
La terrible rancune d'Harvey Keitel contre Keith Carradine, qui n'a d'autres choix que d'accepter les duels qui lui sont imposés, est donc le fil rouge dans cette histoire qui nous montre les trajectoires de deux officiers de l'armée napoléonienne 25 ans durant, mêlant judicieusement une histoire de haine personnelle et l'histoire de la France, une petite histoire et l'Histoire.
Ridley Scott a réalisé un film sur l'honneur de deux hommes qui se traquent des années durant, dans une très belle mise en scène directement inspirée de Barry Lyndon, sorti quelques années auparavant, sur fond de guerres napoléoniennes. Si les films de Ridley Scott ont souvent péchê par la faiblesse de leur scénario (blade runner), ici il n'en n'est rien. The duellists est un excellent film, tant sur le plan de l'histoire que de la mise en scène, la reconstitution historique et le jeu des acteurs.
Premier et dernier film superbe de Ridley Scott. (Quelle lamentable soupe que ce Prometheus !) Tout a été dit sur la beauté visuelle de ce film. Mais à la question d'un américain qui me demandait quel est le sujet du film, je répondis: la haine. La tenace rancune qui existe entre un noble, d'Hubert qui est plus réaliste qu’idéaliste et un rebelle du peuple subjugué par un jeune général parti de rien.Ce Gabriel (opposé à Armand) est un homme de nulle part, arrivé à la force de son poignet. Cette haine est bien française et elle n'est pas morte et je crois même qu'elle est universelle d'où sa force. Voila pourquoi ce film n'est pas qu'un exercice de style mais un conte éternel et psychanalytique. Tout est fait pour rendre d'Hubert sympathique et pourtant c'est Feraud qui porte toute la détresse et la tristesse de l'exil des pauvres sur cette terre. Film à plusieurs facettes qui mérite d’être dans un panthéon.