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NicoMyers
61 abonnés
302 critiques
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4,0
Publiée le 18 octobre 2008
Tout premier film de Ridley Scott, Les Duellistes a des allures de Barry Lyndon. En effet, l’image bien particulière du chef d’œuvre de Kubrick est ici reprise, et Scott d’ailleurs ne s’en cacha pas, la référence fut avouée. Néanmoins, on est loin de la fresque majestueuse de 3h00, puisque Les Duellistes se centralise seulement sur un duel absurde entre le héros et un homme violent, Feraud ; l’évolution du personnage principal dans la société n’est que toile de fond. L’esthétisme du film est donc superbe (exemple frappant, le dernier plan), mais le scénario est un peu trop léger : ces duels sans fondement ne peuvent être l’intrigue principale d’un film entier ; il aurait donc fallu l’enrichir en développant mieux nos deux personnages, pour en faire des antagonistes forts (Féraud trop caricatural, D'Hubert trop transparent). Mais ne refaisons pas le film ! On se contentera aisément d’une mise en scène exemplaire pour un premier film ; et d’ailleurs ce choix de raconter une histoire dénuée de but et de logique donne une certaine originalité aux Duellistes, et n’empêche pas au suspense de monter lors du duel final.
Premier film de Ridley Scott qui signe pourtant là un de ses meilleurs films avec "Alien" et "Blade Runner". Cette évocation des guerres Napoléonienne à travers le destin de deux soldats complètement déments qui n'auront de cesse de s'affronter par stupidité pendant des années est une véritable réussite, le film est splendide visuellement, c'est un vrai tourbillon d'image et certains plans sont justes magnifiques ( le plan final avec keitel sur la montagne) et se pose en hommage à Barry Lindon. Keith Carradine trouve là son meilleur rôle ( il a aussi joué dans l'excellent "Sans retour") et aurait mérité une meilleur carrière.
Derrière K. Carradine, nous sommes propulsés dans un tourbillon sans comprendre vraiment ce qui nous arrive, traversant des paysages magnifiques où on se joue la vie au sabre, à l'épée ou au pistolet... une espèce de vertige, renforcé par un maitrise technique incroyable et une reconstitution minutieuse. Car face à cette bête féroce lancée à toute allure sur nous (Harvey Keitel insaisissable) vient au fond de la gorge comme un gout de mort auquel on finit par prendre gout...
A mon avis le meilleur Ridley Scott avec Blade runnner. Des images magnifiques, 2 acteurs excellents.Cerise sur le gâteau, l'affiche du film était très réussie. A voir au cinéma et non pas en dvd. Cinéphilement vôtre, Lafoudre
Premier film en tant que réalisateur pour le cinéaste britannique Ridley Scott, "les duellistes" possèdent déjà la patte virtuose de son auteur qui réalisera plus tard des films mythiques et mondialement connus comme Alien, Blade runner, Gladiator et et plus récemment American Gangster. Le réalisateur s'entoure de deux acteurs assez peu connus à l'époque, Harvey Keitel que Ridley Scott avait repéré dans ses prestations dans les films de Scorsese et Keith Carradine, frère de David Carradine, la star de la série Kung Fu. Le film relate le parcours tumultueux de deux officiers napoléonniens qui vont traverser plus de quinze ans d'histoire de Napoléon au début du règne de Louis XVIII en se cherchant querelle pour un prétexte que le spectateur découvre durant le long-métrage. Le réalisateur organise pas moins de cinq duels entre les deux hommes qui devront déplorer de graves blessures après chacun de leur duel. Le réalisateur ne se borne pas pour autant à opposer les deux hommes sans songer à développer leur vie sociale et leur idéologie, Harvey Keitel soutenant l'empereur Napoléon même après le retour du roi et qui vit comme un marginal et Keith Carradine préférant s'adapter au changement de régime. Le film traite de duel mais aussi d'amour ce qui apporte des scènes d'une grande beauté plastique. Le scénario est riche, dense, bien ficelé s'appuyant sur de très bons dialogues très réalistes et sur un rythme effréné qui permet au spectateur de ne jamais songer une seconde à l'ennui, le réalisateur souhaitant délivrer un des films les plus efficaces du monde. Les décors qui entourent le film excellent par leur beauté, les costumes collent parfaitement à la réalité, ajoutons que la lumière des couchers de soleil et les plans qui photographient la campagne resplendissent. Ridley Scott signe pour son premier film une épopée flamboyante à ranger dans la même classe que des films tels que Barry Lyndon et qui annonce ses futurs chefs-d'oeuvre. Un film définitivement culte!
Trop ambitieux pour ses faibles moyens, Ridley Scott rate son premier long-métrage. Cherchant toujours le spectaculaire mais n'ayant pas les moyens pour, il ne parvient jamais à donner un soupçon d'intérêt à cette banale histoire de vengeance.
Maîtrise formelle du sujet, histoire simple, deux belles performances d'acteur, une musique envoutante, une image limpide et voilà comment on réussit un grand film (avec moins d'un million de Dollars dixit le réalisateur). Le génie de Ridley Scott transpire dès son 1er film qui reste pour moi l'un de ses tous meilleurs...
Personnellement je classe ce film dans mon top 10. J'ai adoré la qualité de la reconstitution historique ( les uniformes et postures de duels notamment ) ainsi que le côté visuel, l'utilisation du clair-obscur qui fait penser à une peinture de Quentin-Latour. Indéniablement un chef d'oeuvre.
Fantastique premier film (un des meilleurs premiers films du cinéma), vraiment magnifique, visuellement parfait (on pense un peu à "Barry Lyndon"), servi par des acteurs prestigieux. On ne s'en lasse pas. Enfin, je ne m'en lasse pas. Mon préféré de Ridley Scott avec "Kingdom Of Heaven". Incontournable film, qui vient de repasser, il y à peu, en pleine nuit, sur France 2. Si j'avais été à leur place, je l'aurai programmé à 20h50. Un film qui gagne à être encore plus connu.
«The Duellists» (USA, 1977) a pour excuse de nêtre que le deuxième film de Ridley Scott. Précédant «Alien» (USA, 1979), ce film se trouve chronologiquement à lopposé. Lhistoire est celle de deux militaires napoléoniens qui passe la majorité de leur vie à se combattre en duel. Ce quon est alors en droit de redouter arrive bel et bien. «The Duellists» possède un défaut de répétitions. Répétitions naissantes du schéma redondant de lhistoire qui consiste à être : duel-répit-duel-répit-duel, etc Heureusement, Ridley Scott nomet pas la règle dévolution qui régit tout film digne de ce nom : le principe dévolution. Ainsi si les duels se suivent, pour le bien du film ( et le plaisir de laction ), ils ne se ressemblent pas. Changement darmes entre deux duels, changement de style de combat, changement aussi de mise en scène. Cependant il ne faudra pas moins de six duels, finissant tous ridiculement, du premier jusquau dernier, pour se rendre compte de toute la métaphysique du film. En fin de compte, «The Duellists» savère être une lutte entre deux hommes, une lutte symbolique entre le Dominant et le Dominé. Mais le mécanisme ultra-visible de tout ça évapore le charme de la fin. Pour ce qui est des acteurs, il faut compter sur Harvey Keitel en grognard pro-napoléonien, représentant de la stupide conviction et Keith Carradine, victime mais fier dans son malheur. Ridley Scott a le mérite de réussir à crédibiliser lunion meurtrière des deux personnages. Film historique, conte sur les meurtres légaux pour un honneur certain, peinture de murs, «The Duellists» est tout ça et il se pare dune photographie signée Frank Tidy mal calquée sur celle de «Barry Lyndon» (USA, 1976). Bref, si limage retranscrit bien lépoque, elle ne fait que copier-coller ce qui a déjà été mieux fait. En conclusion, «The Duellists» est un coup dépée dans leau, une grande épopée qui ne mène pas bien loin. Une déception en somme.
Tout simplement splendide! Des décors à couper le souffle, des acteurs et costumes convainquants, un scénario atypique qui nous tient en haleine. Pour son premier long métrage, Ridley Scott s'est donné les moyens de ses ambitions et nous offre une belle réussite cinématographique. Un seul regret, ne pas avoir vu ce film plus tôt.
"The Duellists" évoque les guerres napoléoniennes, à travers deux officiers français qui se battent sans cesse en duel au cours de celles-ci : l'un posé mais honorable et ne sachant pas se dérober, l'autre fougueux et irrité pour un rien. Pour son premier film, Ridley Scott choisit un sujet original (depuis l'échec commercial de "Waterloo", les guerres napoléoniennes ont peu été abordées au cinéma), et le traite avec brio. Les paysages, filmés comme des tableaux, sont magnifiques (on pense à "Barry Lyndon" à plusieurs reprises), et les reconstitutions soignées. On apprécie également les séquences du duels prenantes et chargées en enjeux, grâce au bon développement des personnages (solidement interprétés par Keith Carradine et Harvey Keitel). Sans compter une évocation intéressante de la politique française sous la Restauration, et un parallèle pertinent entre le personnage de Keitel et Napoléon. Un premier long métrage prometteur à l'époque.