Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Xyrons
687 abonnés
3 360 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 19 juillet 2009
Les duellistes est un excellent film de Ridley Scott. Comme à son habitude le réalisateur est l’un des meilleurs pour ce qui est de réaliser des films historiques. Une belle distribution avec notamment à l’affiche Harvey Keitel Keith Carradine et Albert Finney, une mise en scène irréprochable, un excellent scénario parfaitement maîtrisé par le réalisateur, un bon dynamisme… Bref c’est un film que je conseil, 14 / 20.
«The Duellists» (USA, 1977) a pour excuse de nêtre que le deuxième film de Ridley Scott. Précédant «Alien» (USA, 1979), ce film se trouve chronologiquement à lopposé. Lhistoire est celle de deux militaires napoléoniens qui passe la majorité de leur vie à se combattre en duel. Ce quon est alors en droit de redouter arrive bel et bien. «The Duellists» possède un défaut de répétitions. Répétitions naissantes du schéma redondant de lhistoire qui consiste à être : duel-répit-duel-répit-duel, etc Heureusement, Ridley Scott nomet pas la règle dévolution qui régit tout film digne de ce nom : le principe dévolution. Ainsi si les duels se suivent, pour le bien du film ( et le plaisir de laction ), ils ne se ressemblent pas. Changement darmes entre deux duels, changement de style de combat, changement aussi de mise en scène. Cependant il ne faudra pas moins de six duels, finissant tous ridiculement, du premier jusquau dernier, pour se rendre compte de toute la métaphysique du film. En fin de compte, «The Duellists» savère être une lutte entre deux hommes, une lutte symbolique entre le Dominant et le Dominé. Mais le mécanisme ultra-visible de tout ça évapore le charme de la fin. Pour ce qui est des acteurs, il faut compter sur Harvey Keitel en grognard pro-napoléonien, représentant de la stupide conviction et Keith Carradine, victime mais fier dans son malheur. Ridley Scott a le mérite de réussir à crédibiliser lunion meurtrière des deux personnages. Film historique, conte sur les meurtres légaux pour un honneur certain, peinture de murs, «The Duellists» est tout ça et il se pare dune photographie signée Frank Tidy mal calquée sur celle de «Barry Lyndon» (USA, 1976). Bref, si limage retranscrit bien lépoque, elle ne fait que copier-coller ce qui a déjà été mieux fait. En conclusion, «The Duellists» est un coup dépée dans leau, une grande épopée qui ne mène pas bien loin. Une déception en somme.
Derrière K. Carradine, nous sommes propulsés dans un tourbillon sans comprendre vraiment ce qui nous arrive, traversant des paysages magnifiques où on se joue la vie au sabre, à l'épée ou au pistolet... une espèce de vertige, renforcé par un maitrise technique incroyable et une reconstitution minutieuse. Car face à cette bête féroce lancée à toute allure sur nous (Harvey Keitel insaisissable) vient au fond de la gorge comme un gout de mort auquel on finit par prendre gout...
Il y a dans ce film un parfum qui rappelle le délice qu'était Barry Lindom. Une belle peinture d'époque, une notion de l'honneur maintenant éteinte, mais dont on peut cerner ici les limites et les valeurs, dans ces affrontements quotidiens entre officiers. Les acteurs sont excellents, la mise en scène est classe, les opinions politiques sont bien exposées. Ridley Scott a toujours su faire de grands films. Si on commence à noter le grandiose qu'il commence à dépeindre (de nombreux figurants, des conflits meurtriers...), les personnages restent suffisamment dépeints pour capter notre attention. Un très bon moment.
Après 3 tentatives avortés de productions de long-métrage, Ridley Scott, qui a déjà réalisé plus de 200 pubs (!) parvient enfin a financer son premier film. Il montre d'entrée son sens de l'esthétique très poussé. Le rythme n'est cependant pas encore au point et malgré la relative courte durée du film, il nous semble encore long. Scott ne parvient pas à installer dans son réçit de réelle intrigue ce qui a pour résultat d'être une succession de jolie tableaux, sans pour autant être ennuyeux. La photo prend ici une place importante, peut-être même un peu trop; car si l'influences des tableaux de maitres est indéniable et réussit, certaines sources de lumières forcés mais surtout l'abus de filtres en extérieure nuit finalement à la beauté du film qui n'avait pas besoin de ça.
j'ai fait de la reconstitution entre 2005 avec le bicentenaire d'Austerlitz jusqu'en 2015 , celui de Waterloo . entrant ainsi dans la peau des protagonistes sans pour autant les départager vraiment . c'est le film culte pour tous les amateurs comme moi de la période impériale , bien loin devant Bondarchuck . il y a quelques années , j'ai voulu retrouver tous les lieux de tournage du film ... et les ai retrouvés avec beaucoup d'émotions !
Pour son premier film, Ridley Scott frappait déjà fort. Ce qu'on remarque directement avec ce film, c'est à quel point il a été inspiré par Barry Lyndon dans son esthétique, sa narration ou sa mise en scène. Pour en revenir à l'esthétique, c'est juste splendide : chaque cadre, paysage, costume et lumière est d'une beauté incroyable, à un point tel qu'on a l'impression de voir un tableau. Au niveau de la mise en scène, on peut donc clairement dire que Scott commençait bien. Au niveau des personnages, le film nous en fait en fait suivre un en particulier : d'Hubert, le personnage de Féraud étant plus en retrait. Ces deux personnages n'existent que par leur relation de haine presque vitale l'un envers l'autre. Ils sont bien sûr très bien interprétés. Toutefois, si l'on remarque bien une faiblesse dans ce Duellistes, c'est que la structure narrative est toujours la même : calme puis duel puis ellipse, puis calme, duel etc... Et du coup ça rend le film assez inégal niveau rythme, les duels étant étonnamment plus intéressants que les passages de la routine du héros, car ils sont la colonne vertébrale du récit. Un premier film encourageant pour le reste de la (très inégale) carrière de Scott.
Scénario original, costumes et accessoires sublimes et méticuleux, jeu d'acteur très bon, mise en scène intéressante, suspense bien tenu. L'émotion des duels, très bien retranscrite, les rend très réalistes, très humains. Contrairement peut-être aux films qu'il fera par la suite, Ridley Scott n'a pas mis ses moyens au service d'une grosse machinerie d'effets. Le scénario y gagne en authenticité, en modestie, en précision et en émotion. Vraiment superbe film.
un film raté, malgré une scène d'ouverture qui annonce une nouvelle manière de filmer (le jeu des intentions, pas de dialogue etc.). le duo principal se renvoie la balle sans jamais prendre réellement forme, et les duels deviennent répétitifs à la longue car ils ne se renouvellent pas et n'ont aucune consistance (pas crédibles quand ils sont blessés les acteurs). à oublier, et mieux vaut se tourner vers barry lindon
D'une beauté certaine , ce film a le grand mérite d'être tourné en milieu et décors naturels , soucis de budget mais qui assure la crédibilité de la reconstitution.... Je n'ai pas reconnu Sarlat qui se targue portant d'avoir servi de décor.... bref , Rythme lent , la deuxième moitié du film est plus dans le style contemplatif... Avec le recul du temps la fin déçoit un peu....
Ah Ridley qu'est-ce que j'aime ton cinema! Encore une belle oeuvre, porté par l'interprétation du duo d'acteurs. Toujours une superbe mise en scène, des plans magnifiques, seul le scénario est inférieur a ses autres films. Un premier film plus que bien.
"The Duellists" évoque les guerres napoléoniennes, à travers deux officiers français qui se battent sans cesse en duel au cours de celles-ci : l'un posé mais honorable et ne sachant pas se dérober, l'autre fougueux et irrité pour un rien. Pour son premier film, Ridley Scott choisit un sujet original (depuis l'échec commercial de "Waterloo", les guerres napoléoniennes ont peu été abordées au cinéma), et le traite avec brio. Les paysages, filmés comme des tableaux, sont magnifiques (on pense à "Barry Lyndon" à plusieurs reprises), et les reconstitutions soignées. On apprécie également les séquences du duels prenantes et chargées en enjeux, grâce au bon développement des personnages (solidement interprétés par Keith Carradine et Harvey Keitel). Sans compter une évocation intéressante de la politique française sous la Restauration, et un parallèle pertinent entre le personnage de Keitel et Napoléon. Un premier long métrage prometteur à l'époque.
Pour son premer film en tant que réalisateur, Ridley Scott nous livre une oeuvre d'une formidable beauté graphique, aux personnages a la fois silencieux et trés expressifs. La tension psychologique est palpable du début a la fin. Au final, ce premier chef d'oeuvre du grand Ridley Scott est un trés beau tableau de l'épopée napoléonienne, a travers deux officiers, deux personnages rivaux, que l'on n'est pas prés d'oublier!