Quand j’étais gamin ça m’avait fait rire. Quand je l’ai revu en temps qu’adulte ça m’a fait pleurer (Métaphoriquement hein ! On se comprend !) Tout ça pour dire que ce film est au fond assez con : on fout un gros chien parce que les enfants kiffent ça, et ensuite on greffe la sempiternelle intrigue de « Allô maman j’ai râté bébé »... Enfin, je pense que vous avez compris où je voulais en venir... Si vous avez plus de dix ans : fuyez !
C’est un film qui est très médiocre. Pour les amoureux des chiens le film peut paraître bien, pour les autres c’est un film totalement dénué de sens, scénario creux, des gags minables, et une mis en scène en carton. Bref encore un film qui n’aurait jamais du voir le jour. 5 / 20.
En plus d'être un film culte pour toute une génération, "Beethoven" (premier et meilleur volet d'une longue saga) est l'exemple parfait du divertissement familial. Ce film est d'une infinie tendresse, l'histoire est mignonne comme tout, et les acteurs sont géniaux et naturels (on a même droit à un David Duchovny escroc). C'est donc bien joué, bien réalisé, et bien sûr les animaux sont fabuleusement dressés. Plein de bons sentiments, sans jamais tomber dans la niaiserie, "Beethoven" est vraiment un excellent divertissement, plein d'humour et d'émotion, sans temps mort, qui se regarde toujours avec un réel plaisir. Que l'on aime ou pas ce genre de comédie, ce film reste particulièrement réussi et bien joué. Wouaf!
Brian Levant réalise ici sans nul doute l’un des films familiaux les plus marquants qui aient été réalisés dans les années 90. La famille Newton (cliché type de la famille lambda américaine, avec des enfants bien sages, une belle et grande maison, la pelouse rasée au millimètre près, le beau ciel bleu, etc) est une famille bien sous tout rapport, où la joie de vivre se fait sentir à des kilomètres à la ronde, seulement, un beau jour, ils vont faire la rencontre d’un chien, Beethoven, un Saint-Bernard (encore au stade de jeune chiot) qu’ils vont adopter en attendant de trouver son maître. Seul bémol, personne ne vient le récupérer et le chiot se transforme en chien, un véritable mastodonte avoisinant les 80 kilos ! S'en suivent bon nombre de gags à faire rire n’importe quel enfant, mettant ce chien et cette famille dans d’étranges situations à leurs risques et périls ! Beethoven (1992), premier opus d’une grande lignée, qui se verra prolongé d’un second opus en 1993 (avec toujours les mêmes comédiens), une comédie tout aussi réussie, mais les choses ont commencé à se gâter avec l’arrivée des opus suivants (en 2000, 2001 et 2003). Vous l’aurez donc compris, les acteurs ayant décidé de ne plus participer à l’aventure, les trois autres opus sont tout bonnement regrettables et détruisent l’image de marque que s’étaient forgés les deux premiers volets dans les années 90. Pour ce premier film de la saga, Brian Levant aura su séduire et nous faire user nos VHS à force d’accumuler les visionnages durant notre enfance. A noter aussi la participation étonnante au casting d’un certain David Duchovny, alias Fox Mulder de la série télévisée The X Files.
Pour sa nouvelle comédie familiale, le maître du genre John Hugues va se retrousser les manches et confectionner le top du top en la matière : l'histoire d'une petite famille américaine adoptant un chien. Mais pas n'importe quel chien : un Saint-Bernard, soit LE chien mastoque qui bouffe comme dix, qui prend beaucoup de place et qui peut très rapidement faire de votre vie un véritable enfer. Ok ça ressemble à Quatre bassets pour un danois mais on s'en tamponne un peu le coquillard : Beethoven fait rire, possède bon nombre de séquences mémorables, se voit garni d'un joli casting et va devenir immédiatement une référence dans le film canin... Car comme dans tous les films mettant en scène des chiens, Beethoven est méga-intelligent, terriblement attachant, aide les gentils et combat les méchants. Et si tout semble cliché, les dialogues travaillés de John Hugues et la mise en scène dynamique de Brian Levant arrivent à nous faire oublier ce classicisme familial aussi niais qu'obligatoire. La famille Newton, propriétaire du cabot, est quant à elle délicieuse : le père George (Charles Grodin, un habitué des comédies US) déteste forcément l'animal, la mère Alice (Bonnie Hunt, parfaite dans son toute premier grand rôle au cinéma) est compatissante au maximum, Ryce la fille aînée (Nicholle Tom, qui sera de nouveau l'aînée dans Une nounou d'enfer) ne pense qu'aux garçons, Ted le benjamin (Christopher Castile, déjà connu grâce à son rôle du jeune Mark Foster dans Notre belle-famille) est le souffre-douleur de ses camarades de classe et la petite Emily (Sarah Rose Karr) nous file le smile à chacune de ses candides apparitions. Côté méchants, nous avons droit à deux voleurs de chiens plus bêtes l'un que l'autre (les débutants Stanley Tucci et Oliver Platt) ainsi que le terrible boss, un vétérinaire vicieux campé par, ironie du sort, Dean Jones qui était alors l'ami des bêtes dans les productions Disney. Comédie légère mais sincèrement amusante, Beethoven repropulse le film familial canin grâce à des séquences rigolotes, des personnages attachants et même un scénario de fond intéressant où se mêlent rires et frissons pour les jeunes spectateurs.
Avec cette comédie familiale et animalière, le réalisateur s'adresse aux plus jeunes amoureux des chiens. Pour les autres, ça sera difficile de tirer du positif : les gags sont grotesques, les personnages caricaturaux, les dialogues ridicules... Le scénario est quant à lui catastrophique. Loin d'être inoubliable !
Une musique sympathique, des acteurs talentueux (Charles Grodin irrésistible), un film hilarant (franchement très drôle). Un film pour les enfants, certes, mais qui peut plaire à tout le temps par son humour plaisant.
Une comédie familial qui suit les aventures du célèbre St. Bernard du nom de Beethoven. Le chien est drôle ainsi que toute les mésaventure que subit la famille, bref une bonne comédie animalière.