Ah, Hal Hartley, une découverte de fin de soirée sur Arte ou autre France 3 cinéma de minuit, jamais consacré en France à sa juste valeur. Et pourtant, de l'humanité et de l'originalité, il y en avait dans cet opus, bien plus que dans les séries noires hexagonales à la mode de cette époque.
Il y a aussi ce charme indéfinissable de la lenteur et du cinéma d'auteur à l'anglo-saxonne.
L'occasion de goûter à la tête de gorille de Martin Donovan, à la fois si inquiétant et si proche, mais surtout Burke, incroyable playboy qui n'a eu aucun succès et qui finit sa vie d'acteur dans des séries TV.