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chrischambers86
13 804 abonnés
12 441 critiques
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4,0
Publiée le 14 septembre 2021
« Il ne ment pas, c'est pire! Il se trompe de tour et il se trompe de bonne foi et là on n'y peut rien » [...] Avec "Une affaire d'hommes", Nicolas Ribowski signe un excellent polar à la française, remarquablement interprètè par Claude Brasseur et Jean-Louis Trintignant! La rèussite tient dans cette alchimie èvidente entre les deux comèdiens : l'un est un divisionnaire de la police et l'autre, un promoteur immobilier suspectè d'être le tueur des toits! Un film sur l'amitiè entre deux hommes, sur la trahison de l'amitiè aussi et surtout! L'intrigue se situe dans le monde du cyclisme, ce qui permet au mètrage d'atteindre des moments magnifiques...jusque dans le dènouement, intense et ambigu! Cette enquête palpitante amène ègalement de très beaux duels à vèlo où les interprètes masculins ont vraiment des allures de cyclistes amateurs et semi-pro! il est bien dommage qu'on ne sache plus faire ce genre de film de nos jours car c'est bien filmè, bien jouè et les dommages collatèraux sont là pour en tèmoigner...
Un polar mollasson qui vaut uniquement pour Brasseur et Trintignant. C'est dommage car l'intrigue n'était pas déplaisante, un homme tue des femmes avec un fusil et il s'avère que la 4ème victime est l'épouse de l'ami du policier qui mène l'enquête sur cette série de meurtres. Leur amitié est mise à mal par la suspicion mais ce qui aurait pu donner un bon thriller psychologique est seulement un pâle film réalisé sans aucune passion.
Nicolas Ribowski a commencé sa carrière dans le cinéma dans les années 1960 par l’école de l’assistanat sous l’égide de réalisateurs prestigieux comme Alain Cavalier, Jacques Tati, René Allio ou Jean-Paul Rappeneau. Il se lance dans la réalisation pour seulement trois films avant de se recycler dans les séries et les téléfilms. « Une affaire d’hommes » qu’il réalise en 1981 est écrit par Georges Conchon à qui l’on doit les scénarios de « L’étranger » (Luchino Visconti en 1967), « Sept morts sur ordonnance » (Jacques Rouffio en 1975) , « Le sucre » (Jacques Rouffio en 1978) ou encore de « La banquière » (Francis Girod en 1980). L’intrigue policière plutôt classique relative à un tueur mystérieux qui s’en prend à la gent féminine en abattant ses victimes à distance est le prétexte à une description plutôt fouillée de l’univers des cyclistes amateurs du dimanche et des amitiés viriles qui s’y nouent. Claude Brasseur et Jean-Louis Trintignant dans les rôles respectifs spoiler: du commissaire et du suspect vont voir cette amitié durement mise à l’épreuve . Efficace, le film de Nicolas Ribowski plutôt naturaliste tient encore solidement la rampe quarante ans après sa sortie malgré quelques petits errements scénaristiques. Il le doit en partie à son duo d’acteurs précités qui se renvoient prestement la balle en grands professionnels.
Un bon polar psychologique sous fond de meurtre et de manipulation, porté par un duo d'acteurs qui fonctionne bien, Claude Brasseur fasciné par un Jean-Louis Trintignant génialement ambigu.
Un polar somme toute classique qui a pour principal intérêt le duel d’acteur entre Claude Brasseur et un étrange Jean Louis Trintignant. Le personnage du premier commissaire de police enquête sur la mort de l’épouse du second qui est aussi son ami. S’il est convaincu de son innocence après le crime ses certitudes vont peut à peu s’étioler. Un film qui parle d’amitié masculine, de faux semblants, de doute. Une plongée dans le Paris du début des années 80, un bon film même s’il ne sort pas des sentiers battus.
Je me suis beaucoup ennuyé dans ce film ou on se demande quand ca ca vraiment demarrer .Brasseur en fait des tas sans jamais devoiler son tatent Trintignant est absent ...... c'est dommage , mais l'intrigue est correcte
4 610 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 2 juin 2021
Une affaire d'hommes c'est l'histoire de deux hommes qui apparemment aiment faire de la moto le dimanche avec leur bande de bourgeois quadragénaires. Mais hélas la femme de Trintignant est tuée et il est suspecté et son pote Brasseur est flic tous le reste est prévisible. L'absence d'un vrai metteur en scène est criante Brasseur sur joue comme un damné et il est presque insupportable alors que Trintignant est plus sobre et plus efficace. Mais le scénario favorise son partenaire et il en va de même pour les dialogues qui auraient eu besoin de la méchanceté d'Henri Jeanson. A part une fin plutôt originale l'intrigue ne parvient pas à passionner et on se demande ce qu'un Clouzot ou un Duvivier aurait fait d'une telle histoire. Une seule bonne idée le psy qui demande au flic ses honoraires lorsqu'il lui rend visite au cours de son enquête...
Un bras de fer intense entre ces deux magnifiques acteurs. L'intrigue est bien menée jusqu'à la fin mais le doute subsiste quand même. Entre le devoir et l'amitié, le coeur balance ... C'est dur.
Au-delà de l'intrigue policière, Nicolas Ribowski se concentre plus particulièrement sur l'état d'esprit du commissaire divisionnaire incarné, avec brio, par Claude Brasseur. Sans cesse tiraillé entre suspicion et amitié, celui-ci voit sa relation amicale extra-professionnelle interférer avec sa profession et s'effriter à tel point qu'il ne sait plus quoi penser... et le spectateur avec. Le doute plane durant tout le film, et persiste un peu encore, une fois le film achevé. Bon exercice dont la composition des acteurs contribue fortement.
super polar,tres bien ecrit.un film sur la trahison ( meme si elle n'est jamais averee )et sur le doute d'un homme qui cherche a connaitre la verite. claude brasseur interprete son personnage avec justesse ( comme d'hab )bonne real et une fin aussi frustrante que magnifique.le french-polar-eighties-style...yea!