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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Le film n'est même pas fini sur arte qu'il faut que je le dise:ce film est une merveille. Une question: dans quel autres film les acteurs ont-ils autant leur part de répliques chocs et de belle lumière?!!!
Bien trop souvent, on traduit les titres de film en dépit du bon sens. Indiscrétions, "Philadelphia Story", s'intéresse bien moins à l'intrigue paparazzesque qu'à la mise en place d'une satire acide. Comédie sociale? Pas seulement. Indiscrétions, c'est "In vino veritas", on s'enivre, on guérit ses gueules de bois et au passage, on se libère, des convenances, de ce que l'on voudrait être, quand il suffirait d'être soi-même. Les personnages sont comme pris dans ce tourbillon de faux semblants, d'aspirations secrètes et de vérités déclamées sur un ton embué. C'est l'histoire d'une libération, une libération pour chacun des personnages, dans un tyle absolument jouissif. James Stewart dans un role de journaliste people qui se rêverait écrivain. Cary Grant l'alcoolo. Hepburn la sublime enfant aristo. Dialogues ciselés, envolées libératrices. Du pur Cukor, fin, intelligent, porté par des acteurs magiques et peu soucieux de leur image... Avant qu'Hollywood n'aspetise tout.
Un chef s'oeuvre absolu de la comédie américaine. Tout y est subtil, intelligent et drole. George Cukor est vraiment un grand metteur en scène et le prouve une nouvelle fois, surtout que le scénario est d'une grande ingéniosité et les rapports entre les trois principaux protagonistes est un vrai régal. Enfin, Cary Grant, James Stewart et Katharine Hepburn sont au sommet de leur immense talent. Un vrai bijou!!
La quintessence de la comédie américaine. Dieu que les acteurs et les actrices étaient beaux, élégants et ne se prenaient pas au sérieux durant lAge dOr dHollywood ! Une comédie romantico-loufoque sophistiquée signée George Cukor. Katharine Hepburn effectuait alors son triomphal retour à lécran avec cette adaptation de la pièce de Philip Barry, immense succès populaire. Howard Hughes, amant dHepburn lui a acheté les droits dadaptation, sachant que toutes les actrices convoiteraient le rôle principal. Cest ainsi quelle devient « propriétaire » du film, le vend à la MGM tout en exigeant le droit de regard sur le réalisateur. Cukor viré du tournage dAutant en emporte le vent par Selznick est appelé par son amie Katharine pour diriger Indiscrétions. Ce qui intéresse Cukor, cest cette victoire des femmes sur une certaine idée conventionnelle du couple. Un rôle écrit sur mesure pour Katharine Hepburn, féministe comme sa mère, est sublime de spontanéité, de talent, de tendresse, de drôlerie et sublime tout simplement. The Philadelphia Story cest avant tout une éblouissante satire de la haute société américaine, une critique corrosive et peu indulgente des gens de ce monde masquée par la comédie. A ses côtés, on retrouve James Stewart et Cary Grant. Le premier, récompensé par l'Oscar du meilleur acteur, est désopilant de cynisme, fin, nuancé, hilarant dans le rôle de Mac(auley), écrivain obligé de faire un article pour une feuille à scandales américaine. Le deuxième est encore une fois parfait en ex-playboy buveur devenu sage et romantique prêt à tout pour récupérer sa belle et lui mettre les points sur les "i". Le reste de la distribution est à tomber : la belle Ruth Hussey dans le rôle de Liz complice et amoureuse de Mac, Virginia Weidler qui du haut de ses 14 ans tient la dragée haute à ses aînés, une Katharine Hepburn en modèle réduit. Un sommet de la comédie américaine, superbement orchestré par Cukor et chorégraphié au millimètre. Irremplaçable.
Que ce qui suit doit rester entre nous: ce film interprété par trois Légendes du Septième Art, servi par un scénario explosif et une réalisation de Génie est un Chef - d'Oeuvre. Tout bien réfléchi, allez - le répéter !
De ce sommet de la comédie belle et intelligente, on ne consent à descendre qu'avec la promesse d'y retourner, pour le trouver toujours aussi fascinant. Le scénario est mordant à l'égard de la haute société américaine, et en particulier des femmes, dont George Cukor et sa géniale complice Katharine Hepburn, dressent un portrait mordant et bienveillant. Cary Grant apporte l'humour et la classe du gentleman, et James Stewart son élégante maladresse. Soulignons également le jeu si drôle et juste de la petite Virginia Weidler (qui ne figure même pas au "casting complet" d'AlloCiné !) et les interprétations de tous les autres acteurs qui permettent au trio de s'élever encore. Cette comédie légère prend de l'épaisseur en abordant des sujets graves, dont le monde occidental en général (et non plus seulement l'Amérique de l'époque) est désormais le théâtre : les méthodes peu orthodoxes de la presse à scandales, le "démon de midi", les femmes de poigne "castratrices", le divorce, l'alcool festif et l'alcoolisme. Dommage qu'un tel film ne laisse espérer de grand succès de nos jours : on n'ose plus égratigner le spectateur, on préfère le comédie rose bonbon ou la charge carrément dérangeante. J'ai ri, j'ai aimé, j'ai pleuré, j'ai adoré, j'ai pensé, j'y suis retournée.
Philadelphia Story est une comédie satirique très drôle servie par un trio d'acteurs stars absolument éblouissant (Cary Grant, James Stewart & Katharine Hepburn). Mais les autres acteurs, comme celle jouant la petite soeur, ou bien encore l'oncle, sont également parfaits dans leurs personnages. Ce film à la fois hilarant et touchant est donc à posséder absolument par tout cinéphile qui se respecte !!
A la mort de Cary Grant, l'un de ses partenaires déclara : " c'est toute une époque qui prend fin ". Effectivement.... "The Philadelphia Story ", comédie délicieuse, parfois aigre-douce, montre à quel point le temps de l'élégance pour ainsi dire innée est hélas révolu. D'un autre côté, à regarder ce film interprété avec finesse par des acteurs tous disparus aujourd'hui, on apprécie la qualité d'un cinéma ancien qui par définition ne peut revenir. Par là même, il est aisé de rayer cette génération d'acteurs dite "montante" dont la vulgarité n'a d'égal que la médiocrité. Vouloir imiter Cary Grant, le singer - pire - passer pour un acteur talenteux aux yeux d'un public qui n'a jamais vu " The Philadelphia story " ou les autres comédies de la même veine semble complètement surréaliste, prétentieux et surtout vain. Cukor a réalisé plusieurs films très subtils sur les sentiments et les relations entre hommes et femmes, donnant souvent le beau rôle à ces dernières malgré certains préjugés inhérents à son temps. Avec " My Fair Lady ", " The Philadelphia story " demeure un modèle du genre, à voir et revoir pour être - enfin - en mesure de ramener la plupart des comédies américaines actuelles à leur triste niveau.