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chrischambers86
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3,0
Publiée le 20 mai 2012
L'un des plus fameux couples selon la tradition hollywoodienne est ici formè par Katharine Hepburn et Cary Grant dans ce classique de George Cukor combinant finesse et humour sans qui l'actrice n'aurait jamais quittè les scènes shakespeariennes pour les sunlights d'Hollywood! La scène d'ouverture, muette et rèussie, donne immèdiatement le ton: ce sera une comèdie pure! il faut dire aussi que Cukor avait ses acteurs en très haute estime! Le plus souvent, il se refusait à les diriger, au sens strict et traditionnel du terme! il les observait plutôt, se faisant en quelque sorte le complice de leur jeu...ou de leurs jeux telle la scène poilante entre Hepburn, lègèrement èmèchèe, et l'excellent James Stewart, (lui ègalement n'est pas net), chantant "Somewhere Over the Rainbow". Car non content de nous raconter une histoire, le rèalisateur nous invite à assister à un spectacle en crèation, au fur et à mesure de son dèroulement comme si "The Philadelphia Story" ètait rèalisè sous nos yeux! Même si les dialogues sont brillants, on peut regretter cependant une tendance au bavardage! Reste heureusement un trio magique où se dètache un James Stewart parfait qui recevra l’Oscar du meilleur acteur! Ce qui fut loin de faire l'unanimitè car la même annèe, Henry Fonda faisait une prestation titanesque dans « The Grapes of Wrath » de John Ford...
George Cukor avec Frank Capa, Gregory la Cava et quelques autres fut le roi des comédies romantiques des années 40. Le scénario d'"Indiscrétions" est pour le moins improbable et artificiel à tel point que Cukor a un peu de mal à installer son histoire. Ce retard à l'allumage semble mettre dans un premier les acteurs un peu mal à l'aise notamment James Stewart qui en fait des tonnes pour démontrer le côté roublard et revêche de son personnage d'écrivain contraint de voler le scoop dans un mariage de la haute société. Mais les choses s'arrangent vite une fois les enjeux du quatuor amoureux posé. Qui de l'ex-mari, du fiancé officiel ou de l'écrivain va emporter le cœur de la belle Katharine Hepburn en pleine crise existentielle ? Les quiproquos s'enchaînent autour de dialogues enlevés, débités par des acteurs en grande forme jusqu'au dénouement final un peu surprenant. Le film est tiré d'une pièce de Phil Barry, "The Philadelphia Story" dans laquelle Katharine Hepburn triomphait au même moment à Broadway aux côtés de Van Heflin et Joseph Cotten ce qui explique sans doute la prédominance des dialogues dans ce film très bavard. Pas étonnant de ce fait de retrouver Joseph Mankiewicz à la tête de la production. Tous ces atouts ont permis au film de triompher aux oscars avec notamment une statuette pour James Stewart. Depuis "Indiscrétions" est érigée en modèle de ce qui doit être entrepris pour approcher la perfection dans l'exercice si périlleux de la comédie. Les quelques imperfections du scénario et le manque de rigueur dans la direction des acteurs nous obligent à être moins dithyrambique que l'ensemble de la critique. "Ange" d'Ernst Lubitsch (1937) ou "Chaînes conjugales" de Mankiewicz (1949) étant sans aucun doute des œuvres plus accomplies et maîtrisées. Depuis George Cukor bénéficie d'un statut sans doute un peu flatteur. A voir pour Gary Crant toujours parfait qui était à l'opposé des ses deux partenaires un véritable acteur de comédie.
Indiscrétions fait partie de ces perles rares dont nous entendons rarement le nom alors qu'elles sont dans le haut du panier. Le genre de comédie romantique comme on en fait plus, des romances qui ne suivent aucun schéma, a contrario des comédies actuelles qui à l'évidence respectent de trop nombreux codes pour se détacher.
Indiscrétions n'est pas de ces comédies qui nous donnent de nombreux fous rires, qui alternent les moments forts et les moments creux. C'est un ensemble bien rythmé et toujours intelligent qui est plaisant du début à la fin.
C'est une vraie comédie de personnages, où chacun est dans un rôle bien précis et différent, chacun forme la partie d'un tout qui accorde une ambiance particulière. Katharine Hepburn que je commence à découvrir est géniale dans son rôle de femme libre (beaucoup plus que les femmes puritaines des comédies actuelles), electrisante, parfois naïve mais qui tient toujours les hommes par le bout de la cravatte. Cary Grant a ce magnifique détachement, cette ironie permanente qu'on voit si clairement dans son regard, tandis que James Stewart joue un rôle parfaitement dans ses cordes, à savoir celui de cet homme un peu bête et malheureux, mais très touchant. Les seconds rôles viennent titiller ce trio, le faire bouger. Ils participent dans l'élaboration de "camps" qui s'affrontent ou qui s'amusent, toujours dans une bonne humeur.
Indiscretions peut paraître verbeux mais c'est toujours finement écrit. Les personnages sont très modernes, détachés et avec beaucoup d'ironie. Certaines répliques sont fantastiques. Le film surtout ne se prend jamais au sérieux. Il est assez amusant de voir que cette comédie ne veut jamais retomber dans une morale bien pensante, sans jamais jouer la carte de la provocation et du choquant. On boit, on courtise, on trompe, on ignore mais c'est toujours drôle et léger, sans arrière-pensée. Le rythme est parfaitement tenu, l'histoire défile avec cohérence et inattendus, on ne s'ennuie jamais et on est toujours fasciné.
Une réussite sur tous les points donc, qui doit énormément à son casting. Avec Grant, Hepburn et Stewart, pas question d'y aller discrètement. Ouvrez grand la porte d'une excellente comédie.
C'est léger, c'est assez drôle, c'est super bien interprété (j'aime vraiment Katharine Hepburn...) mais en revanche c'est un scénario trop simple dont la fin est archi prévisible et est mal préparée à mon goût. Un film que l'on risque d'oublier peu de temps après l'avoir vu...
Un film qui présente la particularité, pour l'époque comme pour aujourd'hui, de centrer son intrigue sur un personnage féminin insoumis, fort et complexe. La mise en scène est presque irréelle de virtuosité, les dialogues sont d'une finesse rare et tous les acteurs sont sublimes et d'une drôlerie rarement égalée. Un chef-d'oeuvre d'une modernité intemporelle comme on en voit très très rarement.
Il s'agit de mon premier film du réalisateur, que je ne connaissais pas avant, je ne savais pas à quel niveau placer la barre dans mes attentes, peut-être que j'en espérais un peu trop, ou peut-être pas assez, je ne sais pas. Parce que la première heure du film ainsi que le dernier quart d'heure j'avais un énorme sourire sur mon visage, c'était très drôle, avec d'excellents dialogues et un trop d'acteurs génial. Grant est toujours aussi excellent à lancer des regards avec un petit sourire en coin lorsqu'il sent qu'il marque un point, Stewart en coeur d'artichaut jouant les durs es vraiment bon lui aussi et Hepburn est magnifique, dans son rôle de bourgeoise austère qui va révéler son coeur. J'ai trouvé qu'à part sur la fin ça manquait peut-être un peau d'émotion (sans pour autant demander que ça vire au larmoyant), qui beaucoup plus présente chez Hawks lorsqu'il réalise des comédies similaires. Le gros défaut du film (enfin "gros" c'est vite dit) ça serait le début de la seconde heure du film que j'ai trouvé moins inspirée, moins marquante comparé aux répliques tordantes de la première partie. ça reste un bon film, très agréable et rafraîchissant. Comme quoi Very Bad Trip n'a rien inventé.
Indiscrétions est censé être l'un des meilleurs films de George Cukor, en plus de cela le casting est juste génial. On est donc en droit d'attendre une grande comédie, malheureusement on est loin du niveau de celle d'Howard Hawks ou de Billy Wilder. Le film manque de rythme dans l'ensemble, mais reste sympathique grâce à quelques bons moments et bien sûr aussi, grâce à son trio principal, difficile d'ailleurs de choisir celui qui s'en tire le mieux tant Cary Grant, James Stewart et Katharine Hepburn sont convaincants dans leurs personnages. Un film clairement surestimé, dont la renommée est en grande partie due à sa distribution plutôt qu'au scénario ou aux gags.
Attention ce film aux dialogues brillantissimes n'est pas le meilleur Cukor car il est quand même très théâtral et un chouia bavard. Tout le monde d'ailleurs prenant la parole (y compris la jeune soeur Margaret). C'est avant tout un film d'acteurs avec une éblouissante Katharine Hepburn et un James Stewart sortant des ses rôles habituels. C'est le prototype de la comédie américaine des années 40 avec une liberté de moeurs que ''l'élite'' de la société française n'atteindra que bien plus tard. Un classique donc à bien des égards mais pas au niveau de Femmes,Hantise,Madame porte la culotte et du chef d'oeuvre absolu qu'est ''Voyages avec ma tante''.L'introduction est restée célèbre avec Tracy Lord qui casse en deux une cane de golf et Dexter Haven qui la renverse en lui écrabouillant le visage du plat de sa main. A voir évidemment ,il fait partie de l'histoire du cinéma.
"The Philadelphia story" repose surtout sur son trio Hepburn/Grant/Stewart qui fonctionne à merveille et s'échange des dialogues croustillants. Les autres éléments sont somme toute un peu faible, que ce soit la réalisation ou le scénario. Il reste également une critique acerbe de la haute société, qui a tout de même vieillie.
The Philadelphia Story est béni des cinéphiles pour avoir réuni deux grands mythes du Cinéma américain : Cary Grant et James Stewart. Entre eux, l'autoritaire et assez peu féminine Katharine Hepburn est véritable maîtresse du film. La pièce raffinée de Philip Barry est excellemment mise en scène par un George Cukor au meilleur de sa forme. L'action s'enchaîne d'elle-même à 100 à l'heure. Tour à tour intelligent et burlesque, Indiscrétions est impayable.
Un bon film qui repose quasi-totalement sur la performance de ses acteurs, et ceux-ci ne sont pas des moindres : Cary Grant, James Stewart, Katherine Hepburn !
George Cukor réalise ici une comédie totalement loufoque, aux nombreux quiproquos et aux personnages tous savamment écrit, qui nous réservent chacun de bien belles surprises. L’histoire est hilarante et prétexte à osciller entre la comédie romantique et la comédie sociale (critique des différentes classes sociales). Si les dialogues sont brillamment écrits, cette comédie ne serait pas ce qu’elle est sans l’apport des comédiens où se croisent que des têtes d’affiches telles que Katharine Hepburn, Cary Grant & James Stewart.
Des dialogues savoureux, des répliques qui valsent, un jeu d’acteurs jubilatoire et pétillant (grâce en partie au torrent de champagne que s’enfilent Hepburn et Stewart…). Une comédie fa-bulles-euse.