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    Trois couleurs - Rouge
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    58 critiques spectateurs

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    Ciemonde
    Ciemonde

    72 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    La découverte de Kieslowsi est un évènement au sein de l'univers cinématographique. Ce Polonais à la poésie facile, à l'humanité débordante et pourtant à l'approche virtuose d'un monde de concepts abstraits à la limite du métaphysique, est un grand. Trop écrire serait presque ternir l'affection débordante et l'amour que véhicule chaque plan de cette troisième et dernière couleur. Après Bleu et Blanc, voici Rouge.
    Irène Jacob pleine d'une naïveté de jeune première, l’œil doux et les lèvres surprises. Trintignant à l'oreille vive, aux rêves surprenants et à la voix qui ferait tomber le monde entier.
    Rouge est encore à la croisée des destinées. Aux regards manqués, aux écoutes décisives et aux évènements surprenants. Ici on se justifie, on se raconte, on se découvre et on s'aime. Bien plus que la fraternité se trouve alors représenté. C'est rêche, puis dur, puis triste, puis compréhensif, puis heureux. Ce qui avait été perdu fut vite retrouvé, sans certitude mais avec bonheur. Toute cette flambante poésie portée de nouveau par la partition géniale de Preisner. La mise en scène de Kieslowski qui aurait pu paraître plus simpliste que dans ses précédents tableaux (et ce par la douceur ici choisie) où l'on souhaitait juste contempler sans y pénétrer, est alors pleine de vie et d'envie. Calme ou rapide, désignant et accompagnant les différents points de vues des protagonistes.
    Je pensais rester en dehors de son œuvre au complet. Respectant la technique, l’inventivité et l'intelligence. Je suis alors maintenant prise aux tripes, ravalant l'eau de mes larmes trop salées dont l'arrivée sur ces lieux m'a quelque peu surprise.
    Débordant de bizarrerie sublime, ce rouge est rouge.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 août 2013
    Je viens de le voir en Dvd à l'instant,c'est un bon film.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2013
    Alors que la couleur rouge semblait évoquer une couleur chaude ou violente, c’est avec un film tout en sobriété que Krzysztof Kieslowski achève sa "trilogie des trois couleurs". La rencontre que va faire la jeune modèle qu’incarne Irène Jacob avec le juge retraité interprété par Jean-Louis Trintignant est en définitive un modèle scénaristique des plus simples mais l’émotion suscitée par ces personnages écorchés vifs est très forte. La façon on est traité le thème du voyeurisme n’est en rien une approche très subtile mais le jeu très convaincant de Trintignant dans la peau de ce vieil homme rongé par l’amertume et l’évolution délicate de son état d’esprit rendent le propos émouvant. Mention spéciale à la scène finale qui réunit de façon particulièrement ingénieuse les personnages des trois opus de la trilogie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 février 2013
    La musique est fabuleuse. Il y a aussi des plans magnifiques, des lumières délicates et de très beaux reflets. Le scénario, malheureusement, manque de surprise. Oui, j’avoue, j’ai été un peu déçue en revoyant « Rouge ».
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Moins captivant que Bleu sans doute à cause de la mise en scène que je trouve pas aussi belle. Jean-Louis Trintignant est très bien et les dialogues sont intelligents voir même "intellos", la réflexion est ce qu'il y a de mieux dans ce film.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2012
    Ce qu'il y a de plus exceptionnel dans les films de Krzysztof Kieslowski, ce sont peut-être les actrices. Juliette Binoche dans Bleu, Julie Delpy dans Rouge, mais surtout, avant toutes, Irène Jacob. Impossible de ne pas oublier la splendide (les splendides, devrions-nous dire) Véronique, mais aussi Valentine de Rouge. Son personnage, Valentine, est certainement le plus pur aussi de tous les films de Kieslowski : belle, fraîche, spontanée et gracieuse, elle est quasiment une allégorie de la vie (comme Julie ou Karol, elle ne peut mourir, on le voit dans l'extravagante scène finale). Chez elle, tout est spontané. On le ressent dans les dialogues : "-Et si j'avais écrasé votre fille, ça vous ferait le même effet ?", "Je ne veux rien. - Vous n'avez qu'à arrêter de respirer". Son interlocuteur ? Un vieux bougon de juge, l'admirable Jean-Louis Trintignant.
    Valentine est une femme dans l'action, elle aime le mouvement et le rapport à autrui : sans répit du matin au soir, entre deux séances photos et deux défilés, elle aime montrer son corps, débordant de vie et d'enthousiasme. Mais inconsciemment, elle est lassée de cette vie micro-réglée. Certes, elle nage voluptueusement dans le succès, mais elle s'ennuie, même si elle ne s'en aperçoit pas. Elle s'arrête le soir dans sa voiture, mélancolique. Sa vie sentimentale est agitée, sa famille est fragile. Elle perd sa confiance en elle, cette confiance qui était pourtant toute sa force. Entourée d'hommes (Jacques le photographe, Michel le jaloux, son frère etc.), c'est pourtant du plus vieux et du plus étrange qu'elle se rapprochera le plus. Car il est bien inquiétant, ce vieux juge, à espionner ses voisins. On l'avait vu dans Le Décalogue, les voyeurs de Kieslowski sont inoffensifs. Par ailleurs, à y réfléchir, la vie du juge n'est pas moins insensée que celle de Valentine.
    La fraternité : c'est le troisième terme de la devise. Fraternité, car les habitants de ce quartier suisse sont liés entre eux malgré eux grâce au juge espion. Cette affaire a même des conséquences : une météorologiste abandonne son copain le jeune juge pour le photographe. Il se trouve que ce jeune juriste a exactement la même vie que Trintignant, les deux devenant des juges hors-la-loi (l'un entre en infraction chez les gens, l'autre les espionne). Mais ils sont guidés non pas par la méchanceté, mais presque par ennui ou désespoir. Leur seul remède ? D'aller vers les autres.
    Dans la trilogie des trois couleurs, ce sont des accidents qui changent les autres dans leurs rapports : l'accident de voiture de Bleu, celui avec le chien dans Rouge, et même dans Blanc, le divorce constitue un accident. Kieslowski étudie la réaction de plusieurs personnages face à un événement minime : une vieille dame qui a du mal à mettre sa bouteille dans la poubelle pour verres. Julie est impuissante à l'aider, Karol le peut mais ne le fait pas, Valentine le fait spontanément. Cette action est sans doute ce qui résume tout ce qu'a pu dire la Trilogie sur le caractère des êtres.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    Enthousiasmé par bleu, déçu par blanc, j'en attendais beaucoup de ce troisième opus. D'autant plus qu'il avait la réputation d'être excellent.
    Tout commençait bien, le générique est excellent mais après le film devient un grand n'importe quoi. La faute notamment à des dialogues terriblement faux et une Irène Jacob qui ne croit pas elle même en son personnage. La faute à des situations improbables et grotesques où le réalisateur cherche tant bien que mal à mener sa réflexion sur l'idée de fraternité (heureusement, quelques bribes intéressantes persistent). Mais quelle déception.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2011
    Etrangement, ce troisième volet demeure moins appuyé que les précédents. Sans être un chef d'oeuvre Rouge a le mérite de s'effacer derrière l'émotion qu'il génère minutieusement : beaucoup plus lyrique que le Bleu et que le Blanc, il parvient même à nous toucher à travers la présence de l'immense Jean-Louis Trintignant, qui incarne un personnage désespérant de cynisme et d'amertume. La musique de Zbigniew Preisner est cette fois-ci superbement associée aux images glamours dans lesquelles irradie la magnifique Irène Jacob. Krzysztof Kieslowski réussit même à se montrer spontané dans les moments les plus émouvants du film, semblant être parvenu à mettre de côté sa technique d'habitude si étudiée. Rouge reste tout de même assez inégal, faute à une intrigue brumeuse qui s'achèvera par une synthèse comiquement optimiste de l'intégralité de la trilogie : on retrouvera Juliette Binoche, Julie Delpy ou encore Zbigniew Zamachowski pour une cérémonie officieuse et symbolique du triptyque. A voir ne serait-ce que pour la présence de Jean-Louis Trintignant, dont la sécheresse de visage et le timbre de voix cassant alimentent le métrage en mélancolie et en intensité. Le meilleur film de la trilogie, à mon humble avis.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 juin 2011
    En deux mots : absolument dormitif. Si un(e) spectateur éclairé(e) veut bien me dire quel est le rapport avec le thème de la « fraternité » prétendument abordé ici je lui en serais très reconnaissant. C’est bien joli que de vouloir en mettre plein la vue avec de l’esthétisme à tout va et de foutre des couleurs rouges partout uniquement parce que son film s’appelle « Trois couleurs – Rouge », mais encore faut-il faire passer l’amère pilule avec une vraie intrigue prenante et des personnages intéressants, sans quoi le film ne serait qu’un globi-boulgua fade, un délire rougeâtre idéalisé par les matons de Panurge cinéphiles psychorigides ayant décrété péremptoirement que ce film est excellent, une orgie nauséabonde de plans « oh que c’est joli », de dialogues inintéressant, de narration léthargique, … et j’en passe. « Trois couleurs – Rouge » c’est un peu tout ça à la fois, un concentré de tout ce que je n’aimerais pas trouvé dans un film : intrigue qui vieillit très mal (mais quel ringard ce Jean-Louis Trintignant, aujourd’hui avec Facebook je suis bien plus pervers que lui et j’assouvie à la puissance mille son appétit insatiable quand il s’agît d’espionner ses petits voisins et de satisfaire sa malsaine curiosité !), dialogues dormitifs, personnages ayant à peu près autant de charisme qu’un plat de moules-frites fade, et narration léthargique.
    En outre ce film n’est encore une fois pas à la hauteur de ses prétentions, calibré à l’époque pour plaire aux cinéphiles péteux et cuistres se gargarisant d’eux-mêmes à chaque fois qu’ils ouvrent Télérama confortablement assis dans leurs canapés cuirs et installés dans leurs minables trois pièces parisiens, aujourd’hui ce film est bien paresseux, vieux et son message, si message il y a, est depuis longtemps éculé dans d’autres films infiniment plus intéressants que le dernier volet de cette trilogie.
    Christian P
    Christian P

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2013
    un des meilleurs films pour moi. A revoir de temps à autre
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2010
    L'épisode le mieux construit de la trilogie, pas le plus intense, mais sans doute le plus juste. L'interprétation d'Irène Jacob est magnifique, subjuguée par la présence de Jean-Louis Trintignant plus crépusculaire que jamais. Un moment magique et beau à la fois.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    28 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2010
    Genève : rapportant le chien qu’elle a heurté avec sa voiture à son propriétaire, la jeune Valentine (Irène Jacob) découvre qu’il s’agit d’un juge retraité (Jean-Louis Trintignant) dont l’activité principale est d’écouter les conversations téléphoniques de ses voisins. D’étranges rapports se nouent entre eux.
    Pour le dernier volet de sa trilogie, Kieslowski est fidèle aux thèmes qui lui sont chers : solitude, courts instants de chaleur humaine, importance du hasard (un de ses films porte ce titre), sens du destin, pessimisme concernant les rapports humains. La mise en scène ne déroge pas à ses habitudes : utilisation adéquate du couple musique-silence, construction impressionniste, et images somptueuses, avec ici primauté de la couleur rouge bien sûr. Centré sur les rapports entre les deux personnages principaux, l’œuvre est toute de subtilité, servie par deux grands comédiens entre lesquels le courant passe visiblement. Les dialogues ont de la tenue, les personnages secondaires de l’importance, le décor du lac de Genève baigne l’ensemble dans un calme trompeur, la musique de Priesner, rare, a la nostalgie nécessaire, et tout cela participe à créer un climat émotionnel fort, de même niveau que celui du premier volet (bleu). La recherche formelle existe ici, mais elle se fond dans le thème, devenant ce qu’elle doit être : un des éléments qui participent à la réussite de l’ensemble.
    Ce qui nuit au film, c’est le jeu de correspondances artificielles qui lie les destins semblables en tout point du juge retraité et d’un jeune venant de réussir le concours de la magistrature ; et l’on retrouve là le thème pesant de « la double vie de Véronique », lié sans doute au destin personnel de l’auteur. S’y ajoute le côté devin du juge, évidement facile à développer au cinéma, qui brouille un peu l’image de ce personnage atypique, meurtri, et fort.
    Ces réserves empêchent le dernier film de Kieslowski d’être un chef d’œuvre, mais la production est cependant remarquable.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2010
    Troisième et dernier volet, "Rouge" est de loin le meilleur film composant la trilogie de Kieslowski car l'émotion, qui faisait défaut à "Bleu", et l'esthétisme, qui manquait à "Blanc", vivent en très grande harmonie. C'est bien sûr le thème de fraternité qui est évoqué et la couleur rouge qui prédomine. La notion de destins qui se ressemblent et s'entrecroisent n'a rarement aussi bien été évoqué au cinéma que dans ce film. Le film doit beaucoup aussi aux merveilleuses interprétations de la délicieuse Irène Jacob et de l'excellent Jean-Louis Trintignant qui nous offrent une confrontation pleine d'émotions. Un exercice très brillant qui clôt magistralement une trilogie et une carrière de cinéaste.
    jfharo
    jfharo

    55 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2010
    Très beau et tout en subtilité , Irène Jacob est lumineuse , quant à Jean-Louis Trintigant inutile d'en dire plus .
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2009
    Film à la fois profond, très bien joué, intéressant de bout en bout, on se plaît à chercher les petits détails, tout est maîtrisé, un très grand film. Meilleur que bleu et blanc. Une très bonne trilogie, Rouge est un pur moment de cinéma.
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