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    Trois couleurs - Rouge
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    58 critiques spectateurs

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    QuelquesFilms.fr
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    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 août 2024
    C’était le dernier long-métrage de Krzysztof Kieslowski, grand réalisateur polonais décédé en 1996, qui clôturait avec ce film sa trilogie consacrée aux couleurs et valeurs de la France. Après Bleu et la liberté, Blanc et l’égalité, voici Rouge et la fraternité. Une fraternité qui naît contre toute attente entre deux personnages diamétralement opposés : une jeune femme tout en douceur et en fraîcheur, qui s’offre aux regards, et un vieux juge reclus, cynique, voyeur (ou plutôt « écouteur » puisqu’il passe son temps à écouter illégalement les conversations téléphoniques de ses voisins). Après un temps de répulsion réciproque, il va se passer quelque chose entre eux, de l’ordre de la fascination et de la compassion. Comme à son habitude, Kieslowski aime à jouer (intelligemment) avec l’ambiguïté des émotions et des actes, ici dans un cadre thématique où il est question de morale, de vérité, de justice, d’amour, de tromperie. Il aime aussi à broder sur le mystère qui unit les êtres, directement et parallèlement, en lançant des récits croisés au sein même de ce film et en développant un jeu de correspondances et d’échos entre ses différents films : les personnages principaux de Bleu et Blanc apparaissent à la fin de Rouge ; l’évocation du compositeur Van den Budemayer (compositeur fictif) et la scène qui montre une vieille femme peiner à mettre une bouteille vide dans un conteneur renvoient à La Double Vie de Véronique. La réflexion sur le hasard et le destin est au cœur de la filmographie du réalisateur polonais et de son dernier film, le personnage du juge apparaissant ici comme un instrument du destin, orientant le personnage de Valentine vers celui de l’étudiant en droit (qui apparaît, lui, comme le double jeune du juge). Tout cela est riche et brillamment écrit, avec une mise en scène et une direction d’acteurs minutieuses, une photo soignée qui focalise sur les détails, les symboles, les couleurs, une interprétation convaincante (Irène Jacob retrouvant le cinéaste qui l’a révélée dans La Double Vie de Véronique ; Jean-Louis Trintignant, magistral). Le revers de la médaille d’une telle maîtrise, c’est un petit manque de spontanéité, quelques éléments narratifs trop soulignés, une émotion qui ne filtre pas aussi superbement que dans Bleu.
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2024
    M’ouais, je me suis décidé à voir les trois couleurs républicaines françaises selon un réalisateur polonais nommé Krzysztof Kieslowski.
    Pas n’importe qui.
    Il a décidé d’attribuer pour chaque couleur du drapeau français une devise républicaine : Liberté, Egalité, Fraternité.
    Un point de vue qui n’engage que son imagination.
    Mais quel est le mien à la lecture de ce triptyque ?

    « Rouge » la couleur de la Fraternité.
    Comme celle dont fait preuve Valentine (Irène Jacob) en recueillant une chienne qu’elle avait heurtée en voiture. Elle la récupère pour l’emmener aussitôt chez le vétérinaire puis chez son propriétaire, un juge en retraite, taciturne et solitaire.
    Comme celle dont fait preuve Valentine envers une vieille dame qui a un mal fou pour insérer une bouteille dans le container à verre.
    Valentine est bien la seule des trois couleurs à aider cette petite vieille.
    Bien vu de la part du réalisateur qui donne une cohérence à son triptyque.

    Rouge comme la solitude du juge Kern qui espionne illégalement des voisins.
    Rouge comme Carouge, patelin où réside le juge Kern (Jean-Louis Trintignant).
    Rouge comme la solitude de Valentine et celle de son voisin d’en face, Auguste.
    Cette solitude commune à Julie, Karol et Dominique ; soit le Bleu et le Blanc, trois couleurs qui donnent une cohérence à ce triptyque.
    Rouge, comme l’immense affiche qui flotte dans Genève où Valentine figure pour une marque de chewing-gums.
    Le rouge de la colère suite à des trahisons : celle de la femme du juge Kern et celle d’Auguste qui surprend sa fiancée avec un amant.
    Rouge qui redonne des couleurs : le juge Kern reprend goût à la vie avec cet amour platonique pour Valentine.
    Rouge : « Rusticité et valeur » selon le site du gouvernement.
    Rustique chez le juge Kern, valeur chez Valentine.

    Bref, voilà mon ressenti de ce « Trois couleurs : Rouge » de Krzysztof Kieslowski où ce rouge rehausse le Blanc précédent.
    Rouge comme mes mains qui applaudissent la belle prestation d’Irène Jacob et de son partenaire Jean-Louis Trintignant.
    SB88
    SB88

    24 abonnés 1 160 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Une sorte d'exploitation vicieuse dans la relation des personnages. C'est très lent et on s'ennuie tout de même dans leurs nombreux dialogues. Je pense l'oublier...
    3,1/5
    Napoléon
    Napoléon

    142 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2022
    Le duo Trintignant-Jacob fonctionne à merveille, les deux acteurs sont excellents. La mise en scène est solide faisant ressortir de l'émotion et des sentiments à travers la belle relation entre Valentine et Kern. L'évolution de leur duo est beau à voir, commençant d'inconnus à confidants. Néanmoins l'oeuvre reste limitée avec un scénario timide manquant de profondeur et d'audace.
    Agnes L.
    Agnes L.

    166 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2022
    Encore une réalisation du polonais Kieslowsky assez surprenante par l'histoire racontée et son art de mélanger présent et passé. Une rencontre entre deux personnes très différentes, une étudiante suisse et un juge en retraite. spoiler: Is sont intrigués l'un par l'autre et une relation étrange se noue entre eux.
    Le style est dans la lignée des deux opus précédents avec davantage de dialogues.
    aldelannoy
    aldelannoy

    38 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2019
    Il faut voir dans ce film le passé corrigé par le présent. L'amour déchiré des années et des années en arrière qui se réalise dans le présent. Une belle leçon où les blessures d'antan sont corrigées et se referment dans le bonheur d'amours épanouies dorénavant.

    Et patati et patata. Laissons là les blablas à l'eau de rose. Arrêtons les simagrées. C'est mièvre et niais.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mars 2021
    Comment se fait-il que lorsqu'un film est ennuyeux et fait semblant d'être quelque chose nous sommes censés le prendre plus au sérieux que disons une comédie. Ce film m'a en fait rendu malade pour le cinéma en général. Après cette expérience il m'a fallu un certain temps pour regarder un autre film. Quels que soient les clichés de film que ce film évite il les remplace par la stupidité. Le rôle principal français, boudeur, silencieux est si sérieusement ennuyeux comment peut-on le regarder. Le vieil homme est censé être sage dans les manières du monde et des gens mais avec ce dédain blasé qui lui donne un sentiment de supériorité. Les choses que ce type dit sont si scandaleusement fausses et ennuyeuses qu'il est difficile de garder un visage droit. Je suppose qu'il est le renard rusé qui éduque le bébé innocent peu importe à quel point c'est faux et ennuyeux. Car c'est du cinéma sérieux souvenez-vous. Trois couleurs : Rouge est comme une sculpture ennuyeuse assise dans le vide. Chaque scènes semblent être sculptée dans du plomb. C'est une violation de ce que je pense être une des règles d'une dramaturgie efficace. Ces films sont censés nous émouvoir et nous faire ressentir quelque chose mais ils ne font que nous mettre en transe avec leur ressemblance émotionnelle. Un film tous aussi vide et ennuyeux que le Trois couleurs : Blanc ou le Trois couleurs : Bleu...
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Un petit intérêt scénaristique avec une petite pirouette artistique, une jolie photo (même si avec un titre pareil le soin photographique était presque évident...), le film reste malgré tout assez soporiphique et l'ennuie gagne rapidement. Les dialogues sont souvent incohérents et heureusement que Trintignant est la parce que Irène Jacob joue comme un pied... Bref bof bof pour ma part.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Je n’ai pas pu en regardant « Rouge » me départir du souvenir du « Décalogue », ce qui m’a empêché de regarder ce film « objectivement » ou « normalement ». Du coup il m’est apparu plein de coquetteries et d’artifices ; le suivi du fil téléphonique dès l’ouverture donne le ton : il n’a aucune fonction ou signification, et ne paraît qu’une originalité gratuite ; presque tout le film est à l’avenant, avec des séquences ne s’intégrant pas dans un projet ou un discours ; la fin parfaitement improbable s’inscrivant dans la même veine. La volonté de faire apparaître dans chaque plan un élément de la couleur du titre constitue malheureusement le symbole de cette inexplicable démarche. On peut aussi s’étonner que ce film qui clôt la trilogie de la devise Française se déroule en Suisse, comme chercher le rapport bien ténu avec la Fraternité. Seule la présence lumineuse de Irène Jacob restera dans mon souvenir. J’ai peine à comprendre un tel changement de style chez un réalisateur qui avait donné un modèle absolu de cinéma sobre, pensé et cohérent, qui, avec peu de moyens, atteignait, et avec émotion, la profondeur et la complexité des problèmes qui se posent aux hommes.
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    "Trois couleurs : Rouge" (1994) rediff sur France 2 le 28.09.2015
    C'était un temps où les trilogies étaient à la mode : on espérait que le succès d'un premier épisode encouragerait à aller voir les autres. C'est souvent, lassitude ou déception obligent, le contraire qui se passait ! Le film n'avait réussi à l'époque qu'à intriguer le public, mais pas vraiment à le séduire. C'est sans doute la raison pour laquelle France 2 l'a rediffusé de nuit, presque comme pour se cacher ou s'excuser ! Kieslowski a réalisé ici son dernier film après lequel il ne voulait plus en tourner d'autres, Puis il s'était ravisé mais une crise cardiaque l'en a empêché.... Cette histoire aura donc été son chant du cygne. Pour les amateurs irréductibles de cinéma dit d'art et d'essai mais en ce qui me concerne, je l'avais oublié depuis longtemps !
    willycopresto
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Après un second volet léger, Kieslowski clôt sa trilogie « Trois couleurs » en beauté avec « Rouge ». Fidèle à ses thèmes privilégiés abordés dans La double vie de Véronique et les précédents volets de la trilogie, Kieslowski signe une œuvre émouvante, pleine de grâce, intelligente, magistralement interprétée par la lumineuse et radieuse Irène Jacob et le magnifique Jean-Louis Trintignant. Rouge c’est les liens du sang, la fraternité. Fraternité qui aide les gens à sortir de leur cocon, à s’ouvrir aux autres après avoir affronter la solitude et l’absence de communication. Le hasard et le destin sont encore une fois les thèmes abordés par Kieslowski et rare film n’aura été aussi dense, complexe, envoûtant, troublant (à part Bleu et La Double vie de Véronique bien sur) et surtout délivrant un superbe message d'espoir, d'entente entre les êtres humains, envie de croire en la vie. "Rouge" est un film construit de façon complexe mettant en scène beaucoup de parallèles entre différents personnages. Ainsi le jeune juge Auguste revit-il les expériences passées de l'ancien juge interprété par Trintignant comme si la vie n'était qu'un éternel recommencement, donnant envie et l'espoir que les choses changent en s'ouvrant aux autres. "Rouge" est un film magnifique plein d'espoir et d'amour contant la rencontre de deux êtres que tout oppose. Rouge comme le coeur, comme le sang, couleur donnant le ton du film dès la première image, élément narratif au même plan que la sublime musique de Zbigniew Preisner mettant en évidence les sentiments des personnages. La dernière scène renforce le sentiment d'une présence mystique en la personne du Juge que l'on peut facilement assimiler à un Dieu. Dieu n'est-il pas le Juge des hommes ? Le juge n'a par ailleurs pas de nom. Est-ce le Juge Suprême ? Le naufrage final est-il Le Déluge ne sauvant que ceux qui le méritent ? Ainsi retrouve-t-on les personnages des deux précédents volets. Personnages capables d'amour. Quel Chef d'oeuvre !
    Niko0982
    Niko0982

    67 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2008
    Un vrai petit bijou. C'est le meilleur de la trilogie. La mise en scène est vraiment impressionante et la présence de la couleur rouge un peu partout apporte à ce film une touche unique et particulière. De plus, c'est formidablement bien joué.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mai 2023
    En 1994, Krzysztof Kieslowski réalise le dernier volet du triptyque « Trois couleurs » (Bleu, Blanc, Rouge) explorant les valeurs « Liberté, Egalité, Fraternité ». Il s’agit certainement du volume le moins intéressant compte tenu d’un scénario peu palpitant. La rencontre fortuite d’une jeune femme (Irène Jacob, qui ne dégage pas beaucoup de charisme) avec un ancien juge (Jean-Louis Trintignant, tout juste parfait) donne lieu à une série de bavardages existentiels sur le thème du voyeurisme. Seul le final sympathique, avec ce clin d’œil à tous les acteurs principaux de la trilogie, donne un léger sursaut. C’est en visionnant l’ensemble de l’œuvre que l’on saisit la mise en avant des valeurs de la République française avec l’utilisation prédominante d’une des trois couleurs selon les scènes (le bleu exprimant la liberté, le blanc l’égalité et le rouge la fraternité). Bref, on ressent un certain essoufflement de la part du cinéaste.
    oranous
    oranous

    142 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2008
    Effectivement Rouge est certainement le film que je préfère de la trilogie. En tout cas une chose est sure, celui que j'aime le moins est blanc.
    Au risque de me répéter ce film est parfait.
    Les acteurs jouent braiment bien que ce soit Irene Jacob ou Jean-Louis Trintignant.
    La musique de Preisner est toujours aussi magique.
    Le rouge est ici présent dans presque tous les plans que ce soit a travers un objet, un reflet ou une lumière.
    J'aime vraiment Kieslowski et sa manière de dépeindre des vies et la vie. Ici l'espoir est permanent. La scène finale est vraiment très bien dans le sens ou l'on voit bien que Rouge clos la trilogie en faisant apparaitre tous les personnages principaux à la manière d'un générique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 décembre 2015
    Un drame anti-raciste-sexiste pas touchant et plein de maladresse. Valentine est si énervante que par moment on a peine à ne pas péter un câble. En un mot: navrant!
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