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Napoléon
119 abonnés
1 541 critiques
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2,0
Publiée le 24 mai 2022
Le duo Trintignant-Jacob fonctionne à merveille, les deux acteurs sont excellents. La mise en scène est solide faisant ressortir de l'émotion et des sentiments à travers la belle relation entre Valentine et Kern. L'évolution de leur duo est beau à voir, commençant d'inconnus à confidants. Néanmoins l'oeuvre reste limitée avec un scénario timide manquant de profondeur et d'audace.
Encore une réalisation du polonais Kieslowsky assez surprenante par l'histoire racontée et son art de mélanger présent et passé. Une rencontre entre deux personnes très différentes, une étudiante suisse et un juge en retraite. spoiler: Is sont intrigués l'un par l'autre et une relation étrange se noue entre eux. Le style est dans la lignée des deux opus précédents avec davantage de dialogues.
Il faut voir dans ce film le passé corrigé par le présent. L'amour déchiré des années et des années en arrière qui se réalise dans le présent. Une belle leçon où les blessures d'antan sont corrigées et se referment dans le bonheur d'amours épanouies dorénavant.
Et patati et patata. Laissons là les blablas à l'eau de rose. Arrêtons les simagrées. C'est mièvre et niais.
Un petit intérêt scénaristique avec une petite pirouette artistique, une jolie photo (même si avec un titre pareil le soin photographique était presque évident...), le film reste malgré tout assez soporiphique et l'ennuie gagne rapidement. Les dialogues sont souvent incohérents et heureusement que Trintignant est la parce que Irène Jacob joue comme un pied... Bref bof bof pour ma part.
Je n’ai pas pu en regardant « Rouge » me départir du souvenir du « Décalogue », ce qui m’a empêché de regarder ce film « objectivement » ou « normalement ». Du coup il m’est apparu plein de coquetteries et d’artifices ; le suivi du fil téléphonique dès l’ouverture donne le ton : il n’a aucune fonction ou signification, et ne paraît qu’une originalité gratuite ; presque tout le film est à l’avenant, avec des séquences ne s’intégrant pas dans un projet ou un discours ; la fin parfaitement improbable s’inscrivant dans la même veine. La volonté de faire apparaître dans chaque plan un élément de la couleur du titre constitue malheureusement le symbole de cette inexplicable démarche. On peut aussi s’étonner que ce film qui clôt la trilogie de la devise Française se déroule en Suisse, comme chercher le rapport bien ténu avec la Fraternité. Seule la présence lumineuse de Irène Jacob restera dans mon souvenir. J’ai peine à comprendre un tel changement de style chez un réalisateur qui avait donné un modèle absolu de cinéma sobre, pensé et cohérent, qui, avec peu de moyens, atteignait, et avec émotion, la profondeur et la complexité des problèmes qui se posent aux hommes.
"Trois couleurs : Rouge" (1994) rediff sur France 2 le 28.09.2015 C'était un temps où les trilogies étaient à la mode : on espérait que le succès d'un premier épisode encouragerait à aller voir les autres. C'est souvent, lassitude ou déception obligent, le contraire qui se passait ! Le film n'avait réussi à l'époque qu'à intriguer le public, mais pas vraiment à le séduire. C'est sans doute la raison pour laquelle France 2 l'a rediffusé de nuit, presque comme pour se cacher ou s'excuser ! Kieslowski a réalisé ici son dernier film après lequel il ne voulait plus en tourner d'autres, Puis il s'était ravisé mais une crise cardiaque l'en a empêché.... Cette histoire aura donc été son chant du cygne. Pour les amateurs irréductibles de cinéma dit d'art et d'essai mais en ce qui me concerne, je l'avais oublié depuis longtemps ! willycopresto
Après un second volet léger, Kieslowski clôt sa trilogie « Trois couleurs » en beauté avec « Rouge ». Fidèle à ses thèmes privilégiés abordés dans La double vie de Véronique et les précédents volets de la trilogie, Kieslowski signe une uvre émouvante, pleine de grâce, intelligente, magistralement interprétée par la lumineuse et radieuse Irène Jacob et le magnifique Jean-Louis Trintignant. Rouge cest les liens du sang, la fraternité. Fraternité qui aide les gens à sortir de leur cocon, à souvrir aux autres après avoir affronter la solitude et labsence de communication. Le hasard et le destin sont encore une fois les thèmes abordés par Kieslowski et rare film naura été aussi dense, complexe, envoûtant, troublant (à part Bleu et La Double vie de Véronique bien sur) et surtout délivrant un superbe message d'espoir, d'entente entre les êtres humains, envie de croire en la vie. "Rouge" est un film construit de façon complexe mettant en scène beaucoup de parallèles entre différents personnages. Ainsi le jeune juge Auguste revit-il les expériences passées de l'ancien juge interprété par Trintignant comme si la vie n'était qu'un éternel recommencement, donnant envie et l'espoir que les choses changent en s'ouvrant aux autres. "Rouge" est un film magnifique plein d'espoir et d'amour contant la rencontre de deux êtres que tout oppose. Rouge comme le coeur, comme le sang, couleur donnant le ton du film dès la première image, élément narratif au même plan que la sublime musique de Zbigniew Preisner mettant en évidence les sentiments des personnages. La dernière scène renforce le sentiment d'une présence mystique en la personne du Juge que l'on peut facilement assimiler à un Dieu. Dieu n'est-il pas le Juge des hommes ? Le juge n'a par ailleurs pas de nom. Est-ce le Juge Suprême ? Le naufrage final est-il Le Déluge ne sauvant que ceux qui le méritent ? Ainsi retrouve-t-on les personnages des deux précédents volets. Personnages capables d'amour. Quel Chef d'oeuvre !
Une sorte d'exploitation vicieuse dans la relation des personnages. C'est très lent et on s'ennuie tout de même dans leurs nombreux dialogues. Je pense l'oublier... 3,1/5
Un drame anti-raciste-sexiste pas touchant et plein de maladresse. Valentine est si énervante que par moment on a peine à ne pas péter un câble. En un mot: navrant!
Un vrai petit bijou. C'est le meilleur de la trilogie. La mise en scène est vraiment impressionante et la présence de la couleur rouge un peu partout apporte à ce film une touche unique et particulière. De plus, c'est formidablement bien joué.
En 1994, Krzysztof Kieslowski réalise le dernier volet du triptyque « Trois couleurs » (Bleu, Blanc, Rouge) explorant les valeurs « Liberté, Egalité, Fraternité ». Il s’agit certainement du volume le moins intéressant compte tenu d’un scénario peu palpitant. La rencontre fortuite d’une jeune femme (Irène Jacob, qui ne dégage pas beaucoup de charisme) avec un ancien juge (Jean-Louis Trintignant, tout juste parfait) donne lieu à une série de bavardages existentiels sur le thème du voyeurisme. Seul le final sympathique, avec ce clin d’œil à tous les acteurs principaux de la trilogie, donne un léger sursaut. C’est en visionnant l’ensemble de l’œuvre que l’on saisit la mise en avant des valeurs de la République française avec l’utilisation prédominante d’une des trois couleurs selon les scènes (le bleu exprimant la liberté, le blanc l’égalité et le rouge la fraternité). Bref, on ressent un certain essoufflement de la part du cinéaste.
Effectivement Rouge est certainement le film que je préfère de la trilogie. En tout cas une chose est sure, celui que j'aime le moins est blanc. Au risque de me répéter ce film est parfait. Les acteurs jouent braiment bien que ce soit Irene Jacob ou Jean-Louis Trintignant. La musique de Preisner est toujours aussi magique. Le rouge est ici présent dans presque tous les plans que ce soit a travers un objet, un reflet ou une lumière. J'aime vraiment Kieslowski et sa manière de dépeindre des vies et la vie. Ici l'espoir est permanent. La scène finale est vraiment très bien dans le sens ou l'on voit bien que Rouge clos la trilogie en faisant apparaitre tous les personnages principaux à la manière d'un générique.
Le meilleur film de la trilogie, un homme coupé du monde qui ne vit plus qu'épiant ses voisins grace à une jeune femme renait à la vie, exceptionnelle composition de Trintignant film d'une grande sensibilité.
D’abord la femme, Irène Jacob, magnifiée dans sa sobriété, ensuite l’évolution du juge aigri vers la fraternité, sujet final de la trilogie. Scénario bien construit, excellente BO, bonne mise en scène à clins d’œil… un bon film d’auteur quoi !