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weihnachtsmann
1 142 abonnés
5 123 critiques
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2,0
Publiée le 19 février 2021
J’ai l’impression d’un retour en arrière. Qu’on recommence encore la même histoire... Et avec un ersatz de Cooper totalement cloné... C’est stupide et ennuyeux car on ne voit que lui dans les yeux de cet acteur insignifiant. On peut s’amuser à voir Jack Bauer tout jeune et il fallait être visionnaire pour voir en ce binoclard mal à l’aise, une force du contre espionnage James Bond puissance 1000!!!! Sinon ce film a définitivement sonné le glas de la série pour moi. L'ambiance est tout mais ces personnages moulés dans un genre m'ont usé à la longue.
La pièce aux rideaux rouges, la musique envoûtante d'Angelo Badalamenti, le nain qui parle bizarrement, l'apparition paranormale de David Bowie, le personnage effrayant de Bob, la déchéance et la mort de Laura Palmer… Autant de décors, de sons, de personnages et de scènes qui marquent la mémoire et l'imagination au fer rouge. Rouge feu. Rouge sang. Ce prequel de la série TV est parfaitement conçu et filé pour nourrir les trames à venir. La tonalité y est très sombre, mélange de surréalisme, de fantastique et d'horreur, d'inspiration glauque, cauchemardesque et macabre, de lyrisme névrotique, hypnotique et tragique. Tonalité bien plus sombre que celle des saisons 1 et 2 de la série qui oscille entre angoisse et humour décalé. On peut voir et comprendre le film même si l'on n'a pas vu la série, mais on ne jouit pas autant de son labyrinthe narratif et de sa galerie incroyable de personnages. Hallucinant.
Un seul film et pourtant des scènes bien distinctes et différentes, chaotiques ou incroyables. Un début humoristique, des hallucinations flippantes comme aime bien le faire David Lynch, le suivie d'une vie banale de lycée, la meilleure soirée d'alcooliques/drogués de l'histoire du cinéma. Une enquête dont la solution se découvre en même temps que le sujet, un final choc et incroyable. Ça donne envie de voir la série.
Twin Peaks: Fire Walk with Me est un tour de force pur et simple. J'avais peur d'un possible aspect régressif, vouloir ajouter de l'empathie autour de ce personnage, alors que la série laissait cela complètement de côté, et faisait du mystère autour d'elle, n'étant jamais précis sur qui elle était. J'avais aussi peur que ce ne soit qu'explicatif, et que cela retire trop de flou à l'univers brumeux de Twin Peaks. Mais heureusement c'est bien plus que cela. C'est l'un des films les plus terrifiants et le plus puissant émotionnellement qu'ait fait David Lynch, un portrait de personnage extrêmement complexe, qui malgré sa méchanceté et son égoïsme, parvient à créer la compassion car elle semble réellement torturée. Ce film a aussi parfaitement sa place chronologiquement, et n'aurait eu que très peu d'intérêt si il était sorti avant Twin Peaks. Dans l'ambiance générale on est dans quelque chose de plus proche de Twin Peaks - The Return, la mort plane sur le long-métrage de manière assez oppressante, sachant déjà la fin de l'histoire, ce sentiment d'inéluctable, d'inévitable apporte une mélancolie certaine, et une profonde tristesse dans les scènes entre Laura et James, ou Laura et Bobby par exemple. On aimerait pouvoir faire quelque chose, les avertir de sa mort imminente, mais nous sommes condamnés à observer ce spectacle macabre en silence. C'est une sensation encore plus forte que la surprise de la mort d'un personnage, savoir qu'elle va mourir, et contempler tristement ses derniers instants de vie. On peut ressentir cela lorsque l'on s'est fait spoilé un film. Le film possède néanmoins un vrai défaut, toutes les scènes ne concernant pas Laura Palmer m'ont complètement désintéressé, elles n'apportent pas grand chose à l'histoire, hormis la découverte du personnage de David Bowie. Heureusement c'est assez vite oublié. La bande originale de Badalamenti est comme toujours magistrale, et la scène où Julee Cruise chante est vraiment hypnotisante. Lynch créé donc l'émotion de manière plus inhabituelle, et cela en renforce terriblement l'impact.
4 527 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 24 mai 2020
Twin Peaks - Fire Walk With Me est absolument horrible, il est incohérent, sinueux et déroutant. Le symbolisme prétentieux, déroutant et les séquences de rêve bizarres (qui sont bien sûr des éléments typiques de David Lynch) doivent rendre QUELQUES parcelles de sens pour avoir une valeur !!!!!!. Mais celles de ce film n'ont aucun sens !!!!! Le film est visuellement frappant et bénéficie certainement d'un casting extraordinaire mais son incohérence éclipse ces atouts. Pour ma part je ne me suis pas diverti ou enrichi en voyant l'art prétentieux de quelqu'un représentant cinématographiquement des personnages psychotiques et endommagées. Les personnages tordus comme le nain (petite personne) n'ont jamais eu de sens pour moi. C'était comme si vous deviez insérer votre propre sens, avec des personnages et une intrigue que vous ne pouviez tous simplement pas suivre...
Parfois, il est difficile de dire à quoi tient la qualité d'une oeuvre, surtout lorsque son auteur est aussi clivant que David Lynch.
J’aime beaucoup le film Mulholland Drive du même réalisateur, pour son ambiance, sa narration complexe mais saisissante, ou tout simplement pour le charme qui se dégage du film (pensé à l'origine comme un spin off de Twin Peaks).
Et malgré le fait que la patte de Lynch, celle-là même qui me plaît tant dans Mulholland Drive, se retrouve aussi bien sur le plan visuel que narratif dans ce préquel de Twin Peaks, je n’ai pas vraiment adhéré au film. Pourtant, sans être son plus grand fan, la série me plaît bien, je lui trouve un certain charme, mais là où les 40 minutes d’un épisode de la série s’apprécient sans donner de sentiment de lourdeur, ici j’ai l’impression d’avoir regardé un épisode de Twin Peaks beaucoup trop long pour ce que ça raconte (2h15 tout de même).
Pourtant, au début du film, l’enquête au sujet Teresa Banks m’avait bien immergé dans l’univers, mais dès que l’histoire a commencé à s’intéresser à la vie passée de Laura Palmer, j’ai décroché. Certes, on en découvre un peu plus au sujet de la personnalité de Laura mais les révélations du film ne m’ont pas paru d’un grand intérêt. Le mystère qui planait à son sujet conférait plus d’aura à ce personnage.
Pour revenir à ce que je disais, il m’est difficile de comprendre ce qui me fait davantage apprécier la série Twin Peaks ou le film Mulholland Drive au film Fire Walk with Me, tant c’est du pur Lynch, tant sur le fond, que sur la forme, et à ce titre, il devient difficile de mettre le doigt sur ce qui d’après moi, fonctionne mieux ou moins bien dans un film ou dans l’autre.
De même qu’il est compliqué d’attribuer une note définitive ou une critique qui se voudrait pertinente à une oeuvre aussi barrée. Quoique je puisse dire ou faire, je ne peux qu’avoir l’impression d’être passé à côté de ce que Lynch a voulu me raconter.
Bon, … c'est à l'image de la série Twin Peaks ; froid, macabre, surprenant, et c'est surtout, on ressort du film avec plus de questions qu'on en avait au début. Du David Lynch, quoi. Il va sans dire qu'il vaut mieux avoir suivi la série avant de regarder ce film (je pense qu'il est absolument impossible de comprendre quoi que ce soit sinon). L'histoire est assez macabre dans son ton et tragique au possible dans son récit (une jeune lycéenne poussée par une force démoniaque dans tous les vices et ce, depuis sa plus tendre enfance) ; mais il faut reconnaître à Lynch de ne pas avoir trop fait dans l'horreur graphique comme l'aurait fait n'importe quel réalisateur de films d'horreur dans les années 90. Les acteurs sont convaincants, malgré des rôles parfois difficile à cerner (et donc à interpréter). On peut regretter l'absence de certains personnages de la série (l'ensemble du commissariat, Audrey Horne et son père) et le recasting de Donna Hayward (par une jeune actrice au demeurant très correcte) ; mais on retrouve dans l'ensemble l'esprit de la série. Malheureusement, le film n'a pas un grand apport par rapport à la série. Il ne se contente que d'offrir quelques maigres explications supplémentaires à une intrigue qui semblait déjà complètement résolu au milieu de la deuxième saison. Tout ce qui était inexplicable dans la série Twin Peaks reste inexpliqué. C'est dommage, car c'est bien sympa de proposer des questions et des mystères dans un série, mais il faut tôt ou tard clôturer ces questionnements et proposer un fin à une intrigue et pour l'instant (je n'ai pas encore vu la 3ème saison sortie récemment), ce n'est pas vraiment le cas.
Ce film est une icône, tout le monde le connait ou en a entendu parler, à un moment ou un autre, même si tout le monde ne l'a pas vu. Tout le monde connait aussi le fameux theme musical de Twin Peaks. Il y a quelques années, j'avais essayé de regarder la série mais j'avais abandonné au bout de quelques épisodes. Je me suis dit que le film était plus facile d'approche, car cela dure moins longtemps. Et c'est vrai, mais il n'est pas facile à suivre. Il faudrait faire son explication de film comme on fait une explication de texte à l'école après avoir lu un livre. Il faudrait pouvoir décoder tous les personnages et codes du film pour vraiment se plonger dedans. J'étais aussi de découvrir que le film, qui est venu après la série, est un prequel. A mettre devant des yeux avertis.
Revu en salle hier soir. Immense claque !!! Film trip plein d'images, de sons, de musiques. C'est tellement créatif, bourré d'imagination, de moments épiques, charnels, glaçants. C'est un tout plein d'émotions diverses, une plongée dans un cauchemar sans fond. En le revoyant, je me dis qu'il est aussi beau et fort que Mulholland Drive, pourtant à priori inégalable. Lynch a cette capacité unique, en tant que peintre-plasticien, de créer des séquences inédites, des instants inoubliables qui laissent une empreinte indélébile dans le cerveau, comme une cicatrice. Il y a un sens du rythme totalement dingue qui fait qu'on passe d'une émotion à l'autre le temps d'un changement de note de Badalamenti, c'est incroyable. A revoir dans les meilleures conditions, notamment un son parfait et fort !
J'étais ultra fan de la série assez drôle et pleine de suspens. Mais le film est vraiment d'un autre registre… flippant et hyper malsain. Je ne m'attendais absolument pas à ça! Affreux! Je déteste ce genre de film!
A l’occasion de la sortie de la saison 3 de la série Twin Peaks, une copie en version restaurée du chef d’œuvre de David Lynch est présentée sur les grands écrans en 2017. Tourné après la série télévisée, le film Twin Peaks – Fire Walk With Me raconte les sept derniers jours de Laura Palmer avant sa mort et donc avant les faits de la série qui enquête sur sa mort avec l’agent Dale Cooper. Pourtant, nous vous déconseillons de découvrir ce long-métrage après avoir vu la série, sous peine d’être spolié dès le début. Dans ce long-métrage, on apprend en effet que la jeune Laura n’était pas toute rose. Sa vie était rythmée entre les garçons, la cocaïne, ses rapports difficiles avec ses parents et les mensonges. Comme la plupart des films de David Lynch, Twin Peaks est une expérience immersive où il n’est pas nécessaire de tout comprendre à partir du moment où vous y prenez du plaisir. En effet, le cinéaste se joue de nous en déballant de nombreuses pièces d’un puzzle à reconstruire dans une pièce aux couleurs vives, à la musique envoutante et aux grimaces effrayantes de ceux qui nous regarde. Chef d’œuvre inestimable, Twin Peaks – Fire Walk With Me reste toujours couronné de mystère au fur et à mesure que les théories fusent sur Internet et le mieux c’est de le re-revoir. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Après la fin prématurée de la série, l’annonce d’un film Twin Peaks aurait pu faire penser que celui-ci permettrait de conclure l’histoire. Mais David Lynch prend le contre-pied des attentes du public en réalisant un prequel (ce dernier devant être le premier d’une série de films qui ne virent jamais le jour) très différent de la série. Dès le générique, David Lynch (cette fois non accompagné par Mark Frost, officiellement crédité comme producteur mais en réalité plus occupé par l’écriture et la réalisation de son premier film, Storyville) annonce la couleur en le concluant sur la destruction du téléviseur qui servait de fond au générique (qui, de plus, se déroule sur une musique jazz très différente de celles de la série) : il faut dire au revoir à la série télévisée (de nombreux personnages importants dans la série sont d’ailleurs complètement absents ou que très rapidement présents dans le montage final), on est dans une œuvre cinématographique à part entière ! En effet, le ton est extrêmement différent puisque, en dehors des toutes premières séquences, l’humour si caractéristique du feuilleton est totalement absent du long métrage. De même, l’étrangeté et le fantastique est beaucoup plus présent ici (la séquence assez inexplicable avec David Bowie en est un des multiples exemples). Cela s’explique par le fait qu’après une première demi-heure assez accessoire concernant l’enquête autour du meurtre de Teresa Banks (permettant notamment de justifier la présence du protagoniste principal de la série, Dale Cooper), le film se concentre sur les derniers jours de Laura Palmer, mélangeant tout de même histoires de drogues, de prostitutions et d’incestes, et sur son assassinat, sujets ne prêtant guère au rire. D’un point de vue visuel, ce changement de ton se caractérise par une photographie plus terne que celle de la série. La musique, quant à elle, est également très différente en étant généralement moins mélodique et en réorchestrant de manière moins grandiose les thèmes provenant de la série. Ce traitement complètement différent de celui de la série peut facilement heurter le spectateur car Twin Peaks : Fire walk with me (parfois présenté en France sous le titre Twin Peaks : Les 7 Derniers Jours de Laura Palmer) est beaucoup plus complexe dans son traitement où l’étrangeté frôle souvent le ridicule tout en restant assez envoûtant. De plus, on peut aussi regretter le changement d’actrice concernant le personnage de Donnaspoiler: (qui semble en savoir un peu plus sur la vie cachée de Laura que ce que ce pouvait laisser penser la série) car Moira Kelly est moins charismatique que Lara Flynn Boyle. Ce film donnant souvent l’impression d’être proche du cauchemar et jouant avec les références à la série mais aussi au cinéma en généralspoiler: (la séquence du verre de lait sûrement drogué que sert Leland à sa femme fait automatiquement penser à celle très célèbre de Soupçons d’Alfred Hitchcock) est donc une œuvre assez étrange qu’il est volontairement assez difficile d’apprécier autant que la série car elle est beaucoup plus obscure et dure d’accès mais qui possède malgré tout un aspect envoûtant, comme souvent avec Lynch, qui n’est pas négligeable.
Un chef d'oeuvre de David Lynch. Il réalise une très bonne adaptation de sa série fantastique. Kyle Maclahan incarne un inspecteur de police. Un univers imaginaire très effrayant.