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Nico591
47 abonnés
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4,0
Publiée le 10 août 2015
Après la série, David Lynch continue de développer son univers qui possède un pouvoir de fascination et de d'envoutement inégalable. Revenant sur les jours précédant la mort de Laura Palmer, le film continue d'accroitre sa mythologie avec toujours autant de mystères qu'on va devoir résoudre. On retrouve bien sur le style qui avait fait le succès de la série avec sa musique omniprésente qui fait véritablement office de personnage, sa galerie de personnages qu'on connait désormais par cœur et ses énigmes devenues cultes toutes droit sorties de l'esprit d'un génie créatif qu'est David Lynch
Le mythique twin peaks, film sans égal et inégal, si kitch et décalé avec cette bande son légendaire. Alors oui un peu longuet et trés difficile à suivre comme une expérimentation plutôt qu'un résultat final. N'en demeure pas moins que je suis content de l'avoir vu et d'avoir enfin décodé le mystère...
Sans aucun doute, du très grand Lynch. Avec son lot de personnages intéressants et étranges, Lynch arrive à poser une ambiance bien particulière. C'est digne des meilleurs romans de Faulkner, Miller, Marquez et j'en passe.
On assiste, entre surréalisme, romantisme et réalisme magique, à la plongée abyssale d'une jeune étudiante. D'autant plus abyssal que les mises en abyme sont magnifiquement maitrisées.
Ceci dit, cela peut ennuyer certains spectateurs, qui trouveront sans doute que le rythme est trop lent.
"Twin Peaks" révèle tout ce que David Lynch doit à Luis Bunuel. La série semble autant redevable d'"Un chien Andalou", que de "L'âge d'or", "Belle de jour" ou encore "Cet obscur objet du désir". On y retrouve les mêmes obsessions sexuelles, la même façon de dupliquer des personnages, de couper des scènes sans raisons et d'en associer d'autres d'une façon purement arbitraire. Ce rapprochement montre aussi les limites de ce cinéma fondé sur une forme d'absurde où les émotions sont toutes factices (puisque relevant d'une déconstruction du cinéma traditionnel) et les personnages passablement vides (puisque ramenés à l'état de marionnette des obsessions de l'auteur). Au-delà de ce lien avec le cinéma espagnol, "Twin Peaks" est aussi proprement américain et casse délibérément les codes de l'american way of life (ses maisons, ses écoles, ses rues, ses paysages, etc.). Au final, c'est un coup d'essai intéressant, comptant de bons moments, mais "Mulholland Drive" reste l'aboutissement de cette démarche et le joyau ultime de la carrière de David Lynch.
Avant toute chose, je dois le préciser, je n'ai pas vu la série, je jugerai donc le film seul sans aucune connaissance antérieure de l'univers Twin Peaks. Néanmoins je verrai la série vu que fan de Lynch. Ce film est loin d'être le meilleur Lynch bien qu'il ait beaucoup des caractéristiques lynchiennes : le rêve, la peur, la violence assez macabre. Bien que les séquences oniriques soient au combien effrayantes et géniales, accompagnés par la toujours sublime musique d'Angelo Badalamenti, le film se perd beaucoup selon moi. Notamment la première partie du film avec le très classe Chris Isaak,qui selon moi finit beaucoup trop vite et est délaissé totalement dans la suite du film. Par la suite, le film est souvent long, s'éternisant plus sur la vie de Laura Palmer que sur l'enquête (c'est aussi ce qui m'a dérangé, je m'attendais plus à du thriller mais bon c'est Lynch...). Mais je suis bien obligé de mettre 3,5/5 pour les séquences hallucinatoires que je trouve géniales, quelques très belles scènes lyriques et pour l'admiration que j'ai pour Lynch, qui est un artiste complet.
Quel domage ! Le film Twin Peaks ne retranscris absolument pas l'esprit de la série. Dans cette dernière la satire sur les Soap Opera est prépondérante, les gags foireux sont d'autants plus innatendus qu'ils sont drôles. Le passage au vitriol de tout les clichés éxistant des série TV qui font tout l'esprit de la série ont totalement disparus au profit d'une histoire malsaine et terriblement glauque. L'acteur Kyle MacLachlan n'est là qu'en tant que "guest star" alors qu'il est l'un des piliers de la série.
Le film est décousus et très difficilment abordable pour qui n'a pas vu la série et n'est pas dans le "trip" Lynch.
Je vous le dit, laisser tomber le film et délectez-vous avec la série, Vous ne serez pas déçu, c'est sans doute l'une des meilleure série jamais réalisé.
Après avoir envoûté, impressionné la terre entière avec "Mystères à Twin Peaks" diffusée à l'orée des années 1990, David Lynch entreprenait deux ans plus tard la version cinématographique de sa série culte dans laquelle il livrerait les clés permettant de répondre ainsi à la question fatidique que tout le monde se posait alors : "Mais qui a tué Laura Palmer ?". Le résultat est flamboyant, dépassant de loin la stature d'une simple production quelconque propre au genre. Alors que la série orchestrait avec une maestria déconcertante un concert mêlant enquête policière classique, errances psychédéliques, thriller horrifique et même comédie, le film, lui, s'axe définitivement sur la peur. "Twin Peaks" prend souvent en effet des allures de continuum horrifique, où la tension, puissante de bout en bout, en devient absolument insoutenable. Introspection purement terrifiante des sept derniers jours d'une gamine de dix-sept ans où le cinéaste se trouve au sommet de son art : fantasmes, faux-semblants, violence, séquences oniriques, et bien sûr part du rêve et de la réalité. Rarement, on n'avait par le passé poussé l'angoisse aussi loin au cinéma. Rarement, on n'était allé chercher si intérieurement des peurs que l'on croyaient pourtant enfouies au plus profond de nous-mêmes. Bref, il s'agit donc d'un film qui de multiples façons s'inscrira en vous. "Twin Peaks" est l'apothéose de David Lynch "première époque".
Si comme moi vous avez adorez la série alors ce film est un complément (presque) indispensable à voir mais ce film n'est pas aussi réussi que la série.
Attention, avec ce film nous sommes entrainés directement dans l'univers décalé du cerveau de David Lynch. En tout point remarquable de part la beauté du récit et des images, ce film reste le point d'orgue d'une série qui rendra possible la liberté créative d'un Lynch des plus grands jours.
Alors que Laura Palmer vit ses derniers jours de façon chaotique, le mort rôde... Certainement un des films de David Lynch les plus étranges, et moins accessibles. Un entrelacement de personnages connus, qui courent vers l'issue tragique exploitée dans le fabuleuse série du même nom. Une ambiance plus qu'étrange, lancinante, où la jeunesse d'une bourgade américaine se pervertie sous l'œil de parents tout aussi malades. Un régal pour les aficionados de Lynch, où l'ambiance prime sur les rebondissements. Une façon unique de mettre en scène un polar sombre et malsain. Des images qui sont indissociables de la musique sourde d'Angelo Badalamenti. Génial.
Twin Peaks le film est une extension, un complément de la génialissime série éponyme de Lynch. Il ravira le fan qui voit ainsi son plaisir prolonger de 1 h et demie. Pris à part, le film risque quelque peu de dérouter, et on ne saurait le conseiller à ceux qui n'ont pas vu la série, ils ne le comprendraient pas, et auraient la surprise gachée quant à l'identité du meurtrier de Laura Palmer. On remarque aussi que les ambiances glauques y priment sur les autres alors que dans le feuilleton les atmopsheres sont plus variées et contrastées. Bref, si vous souhaitez vous plonger dans cette ville mystérieuse, optez plutôt pour la série, qui est probablement l'oeuvre la plus aboutie de Lynch.
Débutant comme un polar, "Twin Peaks" s'oriente ensuite vers le drame teinté de fantastique en nous présentant les derniers jours de Laura Palmer, assassinée au départ de la série éponyme. On reconnait sans peine la patte de Lynch avec une très bonne réalisation (dont quelques scènes vraiment flippantes !), des séquences surréalistes et des idées à décrypter, d'autant plus que l'interprétation est très solide. Seulement, sans avoir vu la série, le fond du film manque d'enjeux et de nombreux personnages éphémères troublent la vision du film. Néanmoins, "Twin Peaks Fire Walk With Me" peut être apprécié et compris sans trop de mal.
Une chose est sûre, pour ceux qui n’ont pas encore vu la série télévisée du même nom créée par Mark Frost & David Lynch en 1990, risquent d’être quelque peu perdus ! Car cette version cinématographique « résume » en quelque sorte cette série devenue culte. Ce que l’on constatera après avoir vu le film, c’est que cette version se décompose bizarrement en deux parties. Tant du niveau de l’histoire et de ses personnages que du niveau esthétique et du montage. La première partie décrit l’enquête menée par deux agents du FBI (où David Lynch y fait même une apparition des plus remarquées !). Si la première demie heure est compréhensible et hilarante, où l’humour est omniprésent, la seconde partie est véritablement plus casse tête, plus Lynchéenne ! ! Complexe, brouillée, avec un montage instable et épileptique, bref, comme on avait pu le remarquer avec son dernier film : Inland Empire (2007). Difficile de s’y repérer, il faut s’accrocher pour parvenir à tout saisir. On appréciera en plus du côté visuel, la distribution où l’on retrouve en noeuds de papillon (!) Kiefer Sutherland, alias Jack Bauer (24 Heures Chrono) et David Bowie.
Du David Lynch, donc on aime ou on n'aime pas. Quoiqu'il en soit, le personnage brillamment interprété par Sheryl Lee ne laisse pas indifférent. Cette réalisation, cette ambiance et ces teintes uniques que l'on retrouve aussi dans la super série du même nom, sont hypnotisantes, marquantes. J'adore !